A bought love

Chapitre 13

Je dépose mon manteau en même temps que Keith et Pearl nous accueille chaleureusement.

- Veuillez déposer nos tasses dans mon bureau, Pearl. Lui dit gentiment Keith.

Elle acquiesce et nous montons tous les trois dans le bureau de Keith. Je m'installe directement sur un siège en face du bureau et Keith s'installe sur sa chaise de bureau. Pearl pose délicatement le plateau sur le bureau et prend congé pour la soirée. Dès qu'elle referme la porte, l'homme devant moi, attrape délicatement sa tasse fumante. Il tend l'oreille puis sourit, ce qui veut dire que Pearl est sorti. J'attrape mon chocolat bien chaud et le tient avec mes deux mains, Keith sourit.

- Pourquoi...

Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase, qu'il me coupe par un grand « chut ! ». Je fronce les sourcils. Il lève son index, les yeux vers le plafond, un sourcil haussé. Mais à quoi il joue ?! Après quelques secondes, un sourire léger apparaît sur ses lèvres.

- C'est bon, Pearl est partit. Nous pouvons discuter, bien que j'ai confiance en elle, je ne préfère pas qu'elle écoute cette conversation.

J'acquiesce difficilement, mais bizarrement ma curiosité c'est atténué. Il lève un sourcil, son coude sur l'accoudoir de sa chaise, son poing en-dessous son menton.

- Tu n'avais pas des questions ?

- Si...

il sourit moqueur, et se penche légèrement sur sa chaise.

- Je t'écoute.

- Tu...tu étais au courant pour Aglaé ?

Il acquiesce sans rien rajouter d'autre.

- Pourquoi ne pas l'avoir dit à Pearl ? continuais-je.

Il lâche un léger soupire, très discret mais j'ai pu l'entendre.

- C'est très compliqué.

- Comme ton monde, et pourtant j'ai appris.

Il me regarde brièvement avant de se lever et d'aller à sa fenêtre.

- Je sais que Aglaé travaille pour Alexandre depuis que j'ai quatre-vingt-dix-neuf ans.

Je fronce les sourcils et essaie de compter en qu'elle année il la sus. Il semble l'avoir compris même de dos puisqu'il me montre un livre assez épais vert foncé à sa droite ou il y a une gravure « 1920 ». Mes yeux s'écarquillent d'eux-mêmes, il le sait depuis près d'un siècle et il n'a rien dit à Pearl ?!

- Tes barrières. Dit-il doucement.

Je fronce les sourcils, comme si c'était le moment d'y penser ! Pearl devrait être au courant !

- Est-ce que tu pourrais te calmer, s'il te plaît ?

Le simple fait qu'il est utilisé « s'il te plaît » me calme instantanément, est-ce qu'il l'a déjà utilisé avec moi ? Je ne sais plus.

- Il y a une raison, si je n'ai rien dit à Pearl.

- Aglaé est un vampire ?

Il se retourne légèrement vers moi et secoue la tête négativement.

- Alexandre à recueillit Aglaé quand elle était encore un bambin. Elle avait quatre ans quand elle est rentrée dans son manoir, la mère de Pearl avait jeter sa petite-fille dans les ordures pour qu'elle meure.

Les mots de Alexandre me reviennent « on les tuaient, et on les jetait dans les ordures. ».

- Elle a été recueilli par un pasteur et à passer ses quatre premières années de sa vie avec cet homme, il l'a élevé comme sa propre fille, il la gâtait et tout ce qu'il voulait c'était l'entendre rire, parce qu'il adorait son rire, il disait qu'elle était un petit ange et que rien ne pouvait lui arriver quand elle riait. Mais Alexandre est arrivé et à dit qu'Aglaé était sa fille. Je ne sais comment mais il l'a récupéré.