A bought love

Chapitre 24

Nino, m'a apporté de la nourriture il y a moins d'une heure, mais il n'est pas resté puisqu'il avait reçu un appel de Keith qui souhaitait passé après avoir réglé quelques affaires. Depuis je ne cesse de me questionner pourquoi Keith veut les voir. Est-ce que c'est ma faute ? Et j'ai beau trouver plusieurs réponses à cette question, cela se termine toujours par : « c'est de ma faute ». Je ne veux plus causer de problèmes, après avoir rangé la nourriture au frais et dans les placards, je suis sortie prendre l'air dans le jardin qui doit bien avoir quatre ou cinq hectares, un gilet sur le dos et un livre à la main. Quand j'ai fermé mon gilet autour de moi, j'étais assez loin de la maison, mais ça ne m'a pas fait peur, ce matin j'ai ouvert tous les rideaux qui était clos pour y faire rentrer toute lumière possible et c'est là que j'ai vue un grand arbre au loin, parfait pour une lecture. Lecture diversifiée, puisque dans le salon il y avait plusieurs livres, moins qu'au manoir, mais assez pour conquérir mon temps libre. Une fois arrivé à destination, mon sourire est toujours là, le soleil passe à travers ses grandes et jolie feuilles, un petit coin de paradis, parfait pour quelques heures, loin de tout les problèmes que j'ai rencontrés, loin des vampires, loin de quelconques liens de famille, loin de Keith... je prends une grande inspiration, pour chasser ces pensées et m'assois en tailleur sur le gilet que j'ai posé à terre, à défaut d'avoir une couverture et me plonge dans Sherlock Holmes.

Quand je relève la tête, le soleil à bien baisser dans le ciel, des nuages blancs avec de jolis forme contraste avec la couleur bleue du ciel, le vent frais se pose sur ma peau et ferme les yeux pour profiter de ce contact qui ne dure que quelques instants, le bruissement des arbres arrentent aussi vite qu'il a commencé. Alors je place mon marque-page de fortune – un ruban rouge trouver dans le salon ce matin- dans le livre et me lève prête à affronter les hectares pour rentrer dans la maison que je vois au loin. Sur ma route, je croise quelques pousses de buisson, de rosier et d'autre fleurs, je n'y prête pas attention, bien que j'adore les roses, je ne souhaite qu'une chose, rentrer et manger quelque chose.

Je referme la porte qui mène au jardin derrière moi, je pose le vieux livre sur un petit guéridon qui se trouve à ma gauche et je me dirige tranquillement vers la cuisine ouverte. J'y attrape un verre et ouvre le robinet, je porte le verre à mes lèvres en me tournant et en posant mes bras contre le plan de travail. Je vois une lumière rouge clignoté rapidement sur le téléphone fixe. Je me redresse rapidement et en claquant le verre un peu trop fort, de l'eau s'échappe par le haut pour rebondir sur le plan de travail, j'essuierai ça après, la lumière m'inquiète. Les garçons ont dû m'appeler ! Je me dirige précipitamment vers la dite chose. J'appuie sur une touche et les nombreux messages vocaux défilent.

- Bonjour Diana, j'espère que tu vas bien... commence une voix féminine.

Prune, je souris devant le fixe, j'ai l'air bête comme ça, je retourne essuyé ma bêtise tout en continuant d'écouter.

- Oncle Keith risque de passer à la maison et à ce que j'ai compris, il a peut-être compris que c'était mes pères qui t'avaient planqué. Je... (dans le fond on entend la sonnette d'entrée). En tout cas ne t'inquiète pas... Oh !!! Oncle Keith ! Que fait tu l'as ? Tu as mauvais mine qu'est-ce qui ce...

le message s'arrête là, les sourcils froncés, l'éponge dans ma main, je m'inquiète.

- Diana ! Je viens de passer les deux heures pires de ma vie ! Tout ça pour sauver ton petit cul d'humaine, bon, le problème risque de se corser, pourquoi me dirais-tu ? Parce mon ami, vieux d'un siècle et de vingt printemps vient de partir de chez moi complètement meurtrit. Écoute Diana, je ne veux pas te faire culpabiliser, après tout, il t'a caché que vous avez une petite partie de sang qui est vachement bien diluer avec le temps, en commun, mais il faut que tu lui parles.