A bought love

Chapitre 9.

Le fameux vendredi soir est arrivé, la semaine est passé à une vitesse folle, je n'ai pas arrêté de penser à ce que m'avait dit Pearl. Elle a travaillé pour Keith et sa famille depuis quatre-vingts ans, c'est juste énorme. J'ai voulu en savoir d'avantage, mais comme si elle avait retrouvé la raison, elle est partie à une vitesse folle. J'ai voulu parler avec Keith pour en savoir un peu plus, car il est mystérieux, mais il n'était pas là. Apparemment il était allé rendre visite à Monsieur Faraday, une certaine urgence et comme me la dit Pearl on ne le fait pas attendre. Comment Pearl me le décris on dirait un roi capricieux, très capricieux. Et s'il y a bien une chose dont Pearl m'a dit de faire attention c'est de ne jamais le provoquer ou de refuser quelque chose de sa part. Ce qui ne me rassure pas vraiment. Et maintenant ça fait plus de dix minutes que je fixe la robe poser sur un petit mannequin en tissus qui attend que d'être mise, la robe est d'un autre temps, à vue d'œil je dirais l'époque victorienne, le mot qui me vient à l'esprit est : volumineuse. Et la remarque que je me suis faite appart le fait qu'elle était volumineuse, c'est qu'il y a beaucoup de tissus « volant ». Quand Pearl me la ramener, je lui ai demandé s'il y avait un petit chapeau, comme il y a dans les anciens films, elle a souri, en me répondant que non, mais qu'il risque d'y en avoir ce soir. Pearl rentre dans la chambre et se dirige vers la robe verte et blanche.

- Vous savez ce qu'il me plaît dans cette robe, mademoiselle ?

Je secoue négativement la tête le sourire aux lèvres, j'aime beaucoup Pearl, elle prend soin de tout le monde, même Keith y passe.

- J'aime beaucoup comment les deux couleurs se varient. Vous voyez ce que je veux dire ? Le vert est en premier plant mais on voit le blanc qui se situe vers la fin de la robe, et le fait que tout n'est pas droit. J'aurais aimé porter une robe comme cela.

Vers la fin de son récit, je baisse, sans le vouloir, les yeux.

- Je suis sûre que si mon mari avait été encore là, il m'en aurait acheté plein ! dit-elle nostalgique.

Je souris, Pearl a encore gardé son âme d'enfant, j'aimerais avoir cette mentalité à son âge.

- A mon âge vous serez toute ridez mademoiselle ! rit Pearl.

- Pearl ! on avait dit qu'on ne lisait plus dans les pensées ! dis-je faussement vexée.

Elle rit en envoyant quelques excuses que je ne crois pas. Ensuite elle se rapproche de moi avec la robe.

- Aller, mademoiselle, ça va être l'heure.

J'acquiesce et je me lève plus ou moins à contre cœur, je me mets derrière un paravent qui a été rajouté pour l'occasion, j'enlève mes vêtements et commence à enfiler la robe d'une autre époque, Pearl arrive pour fermer les boutons dans mon dos et elle est obligé de serrer, j'ai l'impression de ne plus savoir respirer.

- Ne vous inquiétez pas mademoiselle, cela fait toujours la même impression, au début on se sent compresser, mais après on ne veut plus quitter cette robe ! me rassure-t-elle.

Je souris et prend une grande inspiration, tout va bien se passer, pourquoi tout se passerait mal ? Peut-être parce que la fête est organisée par la personne qui voulait m'acheter qui est très capricieux et que forcement il à tout ce qu'il veut ? Je fais une légère grimace en voyant les petites bottines victoriennes que je dois enfiler.

- Enfilez vite ça que je vous coiffe ! me dit Pearl excité comme une puce.

Je ris légèrement en la voyant aussi énergisée et je m'exécute tant bien que mal avec cette robe, je sens que cette soirée va être un désastre total. Une fois cela fait je m'assois sur une chaise et Pearl me boucle les cheveux le sourire aux lèvres.