CROYANCE

CHAPITRE L

- Quelque part au Pays Imaginaire. Pourquoi je te répondrai ?

- Parce que tu ne veux pas mourir. Je le nargue.

Il arque son sourcil.

- C'est une menace ?

Je m'approche encor plus de lui pour lui montrer que je n'ai pas peur de sa face de cake.

- Un avertissement.

Il recule un peu et tourne autour de moi. Les autres sont stratufiés, simples spectateurs à notre scène. Je les avais presque oublié.

- Tu vas perdre.

Je hausse à mon tour les sourcils.

- Parce que c'est un jeu ?

- Ça l'a toujours été.

C'est véritable un psychopathe. Je comprends alors la crainte de Crochet.

- Parfait. Je n'est jamais eu de défaite à sur mon Curriculum Vitae.

- Moi non plus. Il me réplique.

- Il faut bien une première fois à tout.

- Cette règle s'applique aussi à toi.

- Les règles sont faites pour être brisées. Je lui réponds, obscure.

Nous savons très bien tout les deux que je joue avec le feu. Il faut dire que je suis sacrément éhontée quand je m'y met.
Mais contre toute attente, il semble totalement choqué. Je ne sais pas pourquoi. C'est incompréhensible. On dirait qu'il a vu un fantôme.
Il disparaît. Je ne comprends rien. C'est illogique. Il devait bien être venu dans un but précis.
Au moins, j'ai réussi à prendre le dessus sur notre conversation. En revanche, il va falloir me creuser les méninges en ce qui concerne la libération de Killian.

Avant que quelqu'un ne bouge, je retourne précipitamment dans la cabine. Je frappe mes mains sur le bureau, ce qui me laisse une marque rouge que je ne prête pas attention.
Il a l'avantage sur moi. C'est malheureusement adubitable. Je ne connais rien à cette île. Je ne sais où pourrait etre détenu le Capitaine.
Contre toute attente, Wendy débarque dans la cabine avec sa discrétion de petite souris.

- Wendy. Qu'est-ce que tu veux !?

Elle se redresse, face à mon énervement.

- Alors !?

Son visage se décompose à vue d'oeil.

- Je...

- Tu ?

Elle deglutit.

- Je...

Je soupire d'exaspération. Face à ma pression elle ferme les yeux.

- Je sais où se trouve mon père. Dit-elle dans un seul souffle.

Je la fixe de mes yeux ronds.
Suis-je bête. J'aurais de suite dû penser que Wendy savait.
Femme stupide que je fais.

- Montre-moi. Je lui demande fermement.

Elle pose son doigt léger sur le centre de l'île.
On se regarde, je ne peux m'empêcher de lui sourire, sarisfaite.
Je monte sur le pont, Wendy sur mes pas. Je rassemble tout le monde qui est sur les nerfs afin de prendre la parole. Je regarde le soleil s'effacer, ses derniers rayons sur mon visage.

- Nous attaquerons cette nuit. Je déclare avec force.

Tous se regarde. Elle me regarde, subjuguée. Des chuchotements s'élèvent.

- Tu es complètement folle ? Réplique un des homme de l'équipage.

- Je comprends que vous trouveriez cette mission...

- ... Suicide !? Lâche une des brute.

Je fais le tour de l'équipage.

- Je vous pensais fidèle à votre Capitaine. Je dis férocement.

- C'est pas parce que l'on sait qu'il y a des risques que on veut pas y aller.

Les hommes crient leur haine. Je souris devant cette rage partagé.

Nous debarquons sur l'île deux heures après le coucher de soleil. Wendy me fait signe d'avancer à ses côtés. Elle me prend la main. Je retiens quasiment mon souffle.
Durant un temps qui me paraît une éternité, nous nous frayons un chemin parmi les buissons sauvages et hauts.

Un buissons épineux nous empêche de marcher. La jeune fille me prévient de ne pas toucherà ces épines dont sort un liquide visqueux sombre. C'est du poison. Tout est vraiment pourri ici. Nous nous retrouvons obligés de detourner cet obstacle.

Enfin, nous arrivons au camp du démon, pour reprendre les mots de Killian. Le feu crepite. C'est calme, beaucoup trop calme à mon goût. Je fais signe à mes hommes d'entourer les lieux. À 10 heure, je distingue Crochet au sommet d'une pente. Wendy s'y précipite. Sans trop avoir le choix, je ma couvre tout de même. Cela n'augure rien de bon. C'est même inquiétant.
Je regarde autour de moi. Personne. À côté de notre Capitaine qui est de dos, des gamins tiennent la garde. Lorsqu'ils entendent le cris de Wendy qui appelle son père, qui est plus impulsive que moi au passage, ils se retournent. J'assome et blesse les garçons pour qu'ils ne puissent intervenir. Arrivés à moins de deux mètres, notre Capitaine se retourne. Sauf que ce n'est pas Crochet qui se retourne, mais l'autre Blondie débile habillé des vêtements de mon ami, avec son ignoble sourire que j'ai envie de lui arracher.
Wendy se statufie instantanément à sa vue.

- Elizabeth, ça faisait si longtemps.

Je serre les dents.

- Où est Killian. Je lui crache.

Il arque son sourcils. Quel arrogance. On dirait moi.

- Je croyais que tu allais apprécier cette judicieuse mise en scène.

Des gamins viennent nous entourer. Quelle poisse.

- Je n'ai pas le temps d'applaudir un aliéné égocentrique ni quoi que ce soit. Je veux Killian, et la vie sauve, en un seul morceau.

Il commence à s'approcher. Plus il avance, plus Wendy tremble fort. Je lui prends la main. On dirait qu'elle va faire une crise de panique. Je ne sais pas ce qui a pu se passer avec ce mec, toutefois, cela l'a traumatisé réellement.
L'autre blondinet fait un geste où tous s'écrase au sol. Je me jette sur la jeune fille pour voir si elle va bien.

- Elle dort. Je trouvais qu'elle faisait un peu trop de bruit.

Je lui jette une oeillade assassin.
Je me relève pour lui faire face, la face sévère.

- Au fait, il me semble ne pas m'avoir bien introduit dans les règles de l'art.

- Je n'ai pas besoin de savoir qui tu es, les actes suffisent. Je quitterai cette île.

Il rit. Puis, il aborde un air angélique.

- Je m'appelle Peter... Peter Pan.

Je ne bouge plus. J'ai l'impression qu'il y ce souvenir lointain qui veut s'imposer à ma vue. Cela me fait mal intérieurement. Pourtant, je ne bouge pas, totalement stoïque.

- Je n'en ai rien à faire. Je lui lâche.

Il arque de nouveau son sourcil face à ma repartie.

Soudain, il me souffle une poudre à mon visage. Ce qui me fait dormir de suite. Les ténèbres de l'inconscience m'aspirent.