As-tu menti?

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PDV Karol:
Je rentre enfin chez moi après une dur journée. Franchement, aujourd'hui à été un jour chaotique. Jamais je n'aurais pensé prendre une décision comme celle que j'ai prise il y'a de cela quelques heures. J'arrive dans la pièce principale et voit que toutes les lumières sont éteintes, bizarre mais bon, après tout il est assez tard donc mon frère doit sûrement dormir. J'allume l'interrupteur de la cuisine et voit une personne assise sur l'une des chaises qui entour la table de la cuisine. Je sursaute et vient apporter ma main droite sur mon cœur quand je vois que se n'est finalement que Agustin.

« Tu ne dors pas encore? Qu'est-ce que tu fais encore ici, assis à rien faire?, lui demandais-je.

- C'est plutôt à moi de te poser des questions. Askip, tu as passé ta journée au centre commercial avec tes copines? Bizarre, quand je leur est demandé si tu étais avec elles, elles m'ont répondu qu'elles ne t'avaient pas vu depuis hier matin. En plus, c'est férié aujourd'hui.

- Je n'ai rien à te dire. »

Je vous avoue que je n'ai pas vraiment d'argument. Oui j'ai menti.

« As-tu menti Karol?

- Oui et j'assume parfaitement. Par contre, dit rien à Ruggero je t'en supplie, je n'ai pas envie qu'il s'inquiète pour moi, le suppliais-je

- Désolé sœurette mais c'est lui même qui m'a demandé de te surveiller donc il est déjà inquiet. Je sais que tu ne va pas voir des mecs en chaleurs mais lui a vraiment peur que tu partes à droite à gauche. »

Je baisse le regard, je me sens vraiment mal de ne pas pouvoir lui dire se que je suis entrain de faire mais je ne peux pas, pas maintenant.

« Pourquoi tu ne lui dis pas se que tu fais Karol?

- Il va s'en mêler et il va tout faire foirer. Il y a des règles dans se que je suis entrain de faire et elles sont très strictes.

- Sont-elles dangereuses?, me demanda-t-il avec une pointe d'inquiétude. Pourquoi ne me le dis-tu pas à moi, je suis ton frère Karol!

- Elles peuvent l'être pour une personne faibles. Et je suis désolé mais je ne peux pas. Vous deux aller mettre le bordel si je vous raconte se que je suis entrain de manigancer. Demain sera la fin de toute cette mascarade. Enfin sauf si..

- Sauf si quoi Karol?, s'inquiéta encore plus mon frère.

- Si je ne réussi pas se que j'ai à faire demain, sa sera prolongée.

- S'il te plaît Karol, j'ai perdu les parents, je ne veux pas te perdre toi. Nous venons juste d'être réuni et notre rapprochement est encore frais. Tu es la femme de ma vie Karol. »

Ses mots m'ont touchés. Lui mentir sur notre relation avec les parents me fend le cœur mais savoir qu'ils sont envi engendre énormément de choses. Des sacrifices, des kidnappings, des mensonges, une extrême solitude. Mais aussi, la protection des gens que j'aime. Et c'est pour ça que Agustin doit rester éloigné d'eux. Même moi, j'ai peur. Jamais j'irais les voir! Jamais je laisserais notre vie s'effondrer à cause d'eux et de leur personne sale!

« Ne t'inquiète pas Agustin, je rentrerai tous les soirs saine et sauf je te le promets, lui promettai-je en lui prenant sa main.

- Et aussi, je n'ai pas envie de t'attendre tous les soirs à deux heures du matin sur une chaise pour m'assurer que tu ailles bien, que tu ne sois pas blessé. J'ai voulu faire le mec a vouloir faire comme les parents dans les films qui attendent leur gosse rentrer de boîte, mais, j'ai beaucoup trop mal aux fesses et j'ai aussi envie de dormir. »

J'explose de rire. Mon frère est vraiment quelqu'un de bête mais de très incroyable, il est incroyablement con enfaite.

« Se n'est pas moi qui t'ai demandé de rester éveillé jusqu'à mon retour, lui disais-je avec un grand sourire.

- Je sais, mais comme je te l'ai dit, tu es la femme de ma vie et j'ai le besoin de te savoir en vie. Certes tu ne peux pas me dire se que tu es entrain de traficoter mais je veux quand même être là pour toi.

- Je suis vraiment désolé Agustin. Je sais qu'un jour tu comprendras mais je te promets, c'est pour notre bien, surtout le bien de mon couple que je fais ça.

- Je te connais Karol. Tu seras t'en sortir avec bravoure comme à chaque fois, me souris-t-il. »

Il marche en direction du couloir mais je n'ai pas encore fini.

« Attend!, il se retourne. Il se peut qu'un jour tu apprennes beaucoup beaucoup, beaucoup de choses et il est fort probable que tu m'en veuilles un jour ou l'autre mais sache que chaque jour, je réfléchis à comment garder notre famille en sécurité. Du moins se qu'il nous reste de notre famille.

- Je sais petite sœur. J'ai déjà pensé à comment te protéger comme tu le fais toi avec moi. J'ai l'impression que tous les matins tu affrontes une nouvelle épreuve pour me veiller et je t'en suis reconnaissant. Mais je sais aussi que c'est loin d'être facile surtout que tu ne peux rien me confier en disant mot pour mot se qu'il se passe. J'ai déjà voulu être comme toi. Être fort, puissant dans ton domaine, insouciant, cœur de glace...tu es une personne formidable et je suis heureux que tu sois ma sœur. Ne t'inquiète pas, je m'entraîne déjà à affronter un futur jour où j'apprendrai certain événement tragique dont tu es au courante. Je te fais confiance, tu seras géré la situation. »

Puis il part sans même me laisser en placer une. En même temps, je n'aurais pas réussi.
Un message de Ruggero me proposant de le téléphoner me fait sortir de ma rêverie. Je me dépêche d'aller me mettre en pyjama pour ensuite appeler mon amoureux.

Au final, on est resté au téléphone une heure et merci, merci, on a pas parler de mon mensonge.

Détruite à l'intérieurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant