Une rédaction

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PDV Karol:
« Si je te jure! Il a réellement cru que son bonheur passait avant moi! »

Il est neuf heures du soir et je suis au téléphone avec Valentina. Je lui raconte comment j'ai réussi à faire annuler mon plan.

« Karol, tu vas me dire que Jorge ne compte pas pour toi?, me demanda-t-elle en soupirant.

-Si, enfin..c'est mon ami quoi. Mais je préfère me consacrer à moi même plutôt que lui, répondit-Je en hésitant au tout début mais en finissant par sourire.

-Olala Karol, qu'est-ce je ferais de toi sans ton égoïsme?, ricana la blonde

-Bah tout simplement, rien, mon égoïsme me fait un charme qui attire beaucoup de garçons rigolais-Je »

On parla encore une heure puis je décide de raccrocher pour aller dormir.

***

« Non non! Je t'en pris maman! S'il te plaît, ne m'abandonne pas à ton tour! Non..nooonn!! Papa! Restez avec moi, je serais perdu sans vous! Je vous aime! »

J'ai chaud, je gigote de partout, puis je me réveil en sueur. Je regarde le mur en face de moi quelques secondes histoire de reprendre petit à petit mes esprits. Je regarde l'heure sur mon portable, il est six heures du matin. Je peux encore dormir trente minutes. Je me recouche et essaye de retrouver le sommeil. Malheureusement, je n'arrive pas à l'atteindre alors je me lève, va allumer la lumière et vient me placer devant le miroir de ma coiffeuse. Je pense qu'une petite remise en question ne me ferait pas de mal avant d'aller au lycée.

« Pourquoi n'arrives-Tu pas a oublier se qui s'est passé ce jour là? Encore un stupide cauchemar. Cette journée m'avais vraiment affecté et pourtant je n'étais encore qu'une petite chose fragile. En même temps se faire abandonner par ses parents, se n'est pas rien. »

Depuis le début mes larmes restent encrées dans mes yeux. Je refuse de les laisser couler. Ma voie qui était toute tremblante devient d'un coup plus menaçante.

« Je te promets, je nous promets à mon frère et à toi que le jour où cette maudite femme qui t'as lâchement laissé toute seule dans ton enfance va le regretter! Et son marie qui n'est plus mon père, aura le même prix qu'elle. »

Mon réveil sonne six heures et demi. Je me lève de la chaise comme ci de rien était et part me préparer. Je m'habille d'une jupe taille haute rose pale, d'un crop top manche longue de couleur blanc et de mes Stan Smith qui sont également blanche. J'endule légèrement mes cheveux et décide de les laisser détacher. J'attrape ensuite plusieurs produits de maquillage et essaye de cacher l'horrible visage que j'ai ce matin. Mes cernes vont être camoufler à la mord. Mes muqueuses rouge vont être repasser par un crayon couleur chair, etc...

***

Je suis assise en fond de classe avec comme camarade, mon sac de cours. C'est le meilleur voisin de classe qu'on pourrait avoir! La prof de littérature écrit la consigne pour une nouvelle rédaction écrite. J'ai l'impression qu'on ne fais que ça! Mais bon, je ne me plain pas, c'est la matière où j'ai la meilleure moyenne. Je dois avoir dix-neuf-quatre-vingt-cinq. Pourtant, ce n'est pas la matière que je préfère le plus.

« Aujourd'hui, vous allez devoir vous mettre dans la peau de quelqu'un que vous connaissez et commenter, voir imaginer se qu'il se passe dans sa tête, nous raconta la prof »

Un élève dont je le connais pas le nom, et dont je me fiche aussi royalement de son existence lève la main. La prof lui donne la parole.

« On doit en quelque sorte écrire sa vision des choses?

-Oui exactement, tu dois décrire la vie comme si tu avais son cerveau, ses yeux, sa façon de penser, répondit la professeur. Bon aller au boulot!, dit-elle en claquant des mains. »

Je ne sais vraiment pas sur qui écrire. Agustin? Non sa vie est tellement barbante. Carolina, n'en parlons même pas...Ah je sais, je vais écrire sur mon ancienne moi. Celle qui ne connaissait pas encore les dangers de la vie, la tristesse. Juste, celle qui était remplie de bonnes ondes. J'attrape un stylo bleu et commence à écrire mon devoirs sur une feuille simple.

PDV Ruggero:
Assis devant ma feuille vide, une personne n'arrête pas de hanter mon esprit. Cette personne est une magnifique blonde au yeux vert. Oui, je parle bien de Karol. Sa personne me fascine tant. Tiens, j'ai envie d'écrire sur elle. Sa vision des choses peut être tellement intense et captivante. J'écris, et écris sur elle.

PDV Karol:
« Stop! C'est fini, on repose les stylo sur la table, et on me passe sa feuille quand je passe dans les rangs, expliqua la personne de grand âge.

Une fois qu'elle est fait le tour de la classe, elle commence à lire à voix haute, comme d'habitude, se qui est marqué sur les différentes rédactions. Je n'écoute pas, je prend mon téléphone que je mets dans ma trousse puis lance une vidéo sans le sons. J'ai oublié mes AirPod donc pas de sons pour aujourd'hui, dommage.

Soudain, en cherchant une autre vidéo à mettre, le nom de Ruggero passe dans mes oreilles. J'enlève mes écouteurs. Finalement sa commence à bien m'intéresser.

« Dois-je laisser mes émotions passer a travers mon masque, ou dois-je continuer à souffrir dans le silence? Je passe les porte de l'entrée du lycée, ma cagoule teinté de mauvais souvenirs et d'un passé douloureux recouvre entièrement mon visage, voir même mes pupilles. Un seul regard avec n'importe quelle émotion d'infériorité peut détruire tout se que j'ai construire. A qui je peux faire confiance? Peut-être mon frère.. Je rêverais de partir loin d'ici, loin de tout ses souvenirs où a l'intérieur j'aperçois une petite fille souffrir, pleurer, crier pour se faire entendre et se battre pour se reconstruire une nouvelle vie au seins d'un gang. J'attend celui ou celle qui arrivera à me faire voir se que c'est que la paix. »

La prof fini sur cette phrase. Il est certain qu'on parle de moi dans cette rédaction. Mais qui a bien pu écrire ça? Sûrement Agustin! A part Valentina je n'est jamais parler de mon dernier passage aux près de Shawn. Et encore, je ne lui est pas raconté le souvenir que j'avais eu lorsque j'avais vu la gravure sur l'arbre. Le souvenir où Shawn me demandait d'être en paix. Qui a bien pu écrire ça bordel! Je reste encore dans mes pensées à essayer d'être une détective quand je sens un poid se poser sur la chaise où il y avait mon sac. Je ne regarde pas la personne qui a osé déplacé mon magnifique sac mais regarde où est-ce qu'il se trouve désormais. Ensuite je lève ma tête et me retrouve le visage collé à celui de Ruggero. Il a un petit sourire dragueur. Il est tout simplement irrésistible.

« Mon texte t'as plu?, me demanda-t-il.

-C'est donc toi qui a écrit?

- Oui, il me sourie de ses dents blanches en passant sa main dans sa nuque. »

J'ai l'habitude d'observer les gens qui m'entoure. Je sais reconnaître se que les gens ont comme émotion. Et surtout, à force d'avoir à faire à des garçons qui essaye de tenter quelque chose avec moi, j'arrive à remarquer si ils sont stressés ou non. Et là, bouclette est carrément pas bien. Il a les mains moites et un sourire crispé.

« Qu'est-ce que t'as Ruggero? T'es pas bien à cause de moi? Je te fais tant d'effet que ça? Sa me touche tu sais »

PDV Ruggero:
Elle a à ce sourire qui me fait fondre. L'envie de l'embrasser ne veux pas sortir de ma tête depuis la première fois que je l'ai vu. Son regard se pose sur mes lèvres. Le miens est dirigé vers les siennes depuis un bon moment. Je m'avance vers elle puis...

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Détruite à l'intérieurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant