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P.D.V de Kris

J'ouvris lentement les yeux, quand je sentis que Tao n'était plusprès de moi. Je ne m'en alertai pas: il était sûrement déjàdescendu pour prendre le petit déjeuner avec les autres... ou autrechose...

Je me levai. J'enfilai un pantalon et un t-shirt, et alors,j'entendis de l'eau couler dans la salle de bain, annexée à lachambre. C'était sans doute Tao.

Je me dis que j'allais l'attendre en bas, avec nos amis. Je venaisd'ouvrir la porte de la chambre, quand soudain...

- N... Non! Kris!

Je me retournai d'un coup, inquiet et surpris.

- Tao?

- Pas... Pas ça!

J'entendis ses sanglots. Je courus vers la porte de la salle de bain,et l'ouvrit brusquement.

Tao était là, dans la baignoire, nu; il pleurait à chaudes larmestandis que l'eau continuait de couler de la pomme de douche. Jem'approchai doucement.

- Tao?

Je m'accroupis près du rebord de la baignoire et je tournai lerobinet pour que l'eau s'arrête de couler. Je pris une serviette etenveloppai Tao dedans. Toujours le visage baigné de larmes, ildirigea

son regard vers moi, et je pus y voir une profonde tristesse.

Je détestais le voir comme ça.

- K... Kris! Parvint-il à dire entre deux sanglots.

- Allez, viens là...

Il m'entoura de ses bras, et je le pris dans mes bras. Je le posaiensuite doucement sur le sol. Il resta collé contre moi plusieursminutes, en essayant de sécher ses larmes, sans rien dire. Je leserrai contre moi, afin de le calmer.

Enfin, il m'expliqua d'une voix triste:

- Je... Je t'ai revu comme ça...

- Comme toi Tao? Demandai-je.

-S... Sans... -il soupira-... Sans vie!

Je baissai les yeux. J'étais à la fois heureux et triste qu'il aitaussi peur que je meure.

- Je resterai toujours à tes côtés, déclarai-je en le serrantplus fort. Toujours. Je te l'ai promis...

Il releva la tête et il me fit un petit sourire. Et, tout à coup,ses joues devinrent rouges, très rouges. Je crois qu'il avait oubliéquelques secondes qu'il n'avait qu'une serviette sur lui. Moi, jen'avais pas oublié. Il me demanda, gêné:

- Euh... Kris... euh... est-ce que tu peux sortir... juste quelquessecondes?

Je me retins de pouffer de rire en me redressant. Il était tellementmignon!

L'espace de quelques instants, j'avais senti mon membre se durcirdans mon boxer. Et je crois que, moi aussi, je rougissais.

Je sortis et m'assis sur mon lit. Il n'avait pas à être gênédevant moi. Je l'avais déjà vu sans aucun vêtements sur lui,plusieurs fois. Mais pas intentionnellement... J'espérai que, laprochaine fois qu'il le serrait, ce serait à mes côtés, heureux.

Au bout de quelques minutes, il sortit de la salle de bain, habillé,les cheveux encore un peu mouillés. Je vis qu'il avait toujoursl'air un peu gêné quand il s'approcha de moi et qu'il me dit:

- Tu... Tu viens?... On... On va rejoindre les... les autres...?

Je lui souris et il fit de même. Je me levai, lui pris la main, eton descendit dans le salon.

CHASSEUR - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant