Chapitre 17 : Sur tes gardes

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Chapitre 17 : Sur tes gardes

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Harry se tenait à son balai, essayant désespérément de ne pas tomber. Il riait tant que des larmes coulaient sur son visage avec abondance. En dessous de lui, il entendait Setsuko hurler à Josh de lui rendre ses vêtements immédiatement ! Enroulée dans une serviette qu'elle tenait avec difficulté, la Japonaise criait à la fois dans sa langue et en anglais, si bien que ses paroles semblaient presque incompréhensibles, excepté pour Mikohé, frère de la jeune poursuiveuse, et pour Harry qui avait appris le Japonais en côtoyant ses deux joueurs dans leur pays natal.

Les membres au grand complet de l'équipe d'Angleterre étaient réunis sur le terrain le plus grand du pays. Harry se sentait fort heureux d'être de retour dans son époque. D'un commun accord, Ginny et lui avait décidé de rentrer en 2001 pour les vacances de pâques. Ça leur avait permis de présenter leurs petits monstres à la famille et de ravir Molly Weasley pour l'éternité ! La belle-mère d'Harry ne cessait de s'extasier sur « C'est deux petits trésors ». Bien sûr, ça n'était pas elle qui devait supporter les trésors quand ils hurlaient pendant la nuit, quand ils décidaient qu'ils avaient faim puis qu'ils ne l'avaient plus ou encore quand ils saisissaient violemment les cheveux de Harry et Ginny pour jouer à « Faire mal à papa et maman ». Ce n'était pas elle qui devait empêcher Abel junior de grimper aux rideaux du salon (il n'avait pas vraiment grimpé ! Il s'était juste contenter de saisir les rideaux alors que Ginny se tenait près de la fenêtre avec lui dans ses bras, mais Harry soutenait qu'il le ferait un jour !!) et Théo de baver sur les copies des élèves (passe-temps qu'il adorait manifestement). Mais il fallait avouer qu'elle n'avait pas le plaisir de les voir sourire aux grimaces de leur père, de voir leurs yeux bleus scintiller quand leur mère leur souriait avec tendresse ou encore leur bonheur quand ils étaient respectivement dans les bras de leurs parents. Néanmoins, il fallait admettre une chose : il y avait moins de bons que de mauvais moments... Mais Harry ne s'en décourageait pas. Avec le temps, il avait fini par s'habituer aux facéties de ses fils, et il fallait avouer qu'il avait hâte de découvrir quelles gaffes ils avaient encore fait tandis qu'il était à l'entraînement.

En parlant d'entraînement... Harry dut se coucher rapidement sur son balai pour éviter le cognard que lui envoya Ledaral, un sourire carnassier sur les lèvres.

« Allez Papa Gâteaux ! Cesse de rêvasser et trouve-nous ce Vif de malheur qu'on puisse rentrer chez nous ! »

Harry répondit par un sourire et, d'un air nonchalant, il souleva la main droite, brandissant le fameux vif.

« Tu l'as attrapé depuis longtemps ? demanda Gabrielle à ses côtés.

– Depuis plus de dix minutes, avoua Harry. Mais les premiers pas de Setsuko dans le monde du nudisme m'ont empêchés de le signaler ! »

Tous éclatèrent de rire alors que la jeune japonaise sortait des vestiaires, vêtue d'un Jean saillant parfaitement ses longues jambes et d'un pull à col roulé lilas, sa veste posée avec désinvolture sur son épaule.

« Je file, oh, équipiers bien aimés ! Je suis déjà en retard à cause d'une certaine personne... »

Et elle fusilla Josh d'un regard assassin tandis que celui-ci affichait un regard goguenard.

« File, sœurette, fit Mikohé d'une voix grave. Ne fais pas attendre ton amoureux. »

Setsuko sourit à son frère et partit précipitamment. D'un même mouvement, les autres membres de l'équipe soufflèrent d'un air rêveur.

« Ah, les premiers rendez-vous, souffla Harry en descendant et en décrivant de large cercle, croisant ses équipiers qui faisaient de même.

– Le cœur battant la chamade à la vue de l'être aimé, poursuivit Josh.

Futur et mésaventures (FINI)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant