Futur et mésaventures (FINI)

Chapitre 07 : Jeux dangereux

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Chapitre 07 : Jeux dangereux

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«Dites ce que vous voulez, mais moi, je persiste à dire qu'il est louche !»

James se prit la tête entre les mains. Cela faisait trois heures qu'ils étaient enfermés dans leur dortoir à discuter du cas McDrell. Trois longues heures à éplucher tout ce qu'ils savaient sur lui.

«D'abord, il arrive la veille de la rentrée, comme ça, de nulle part.

– Tu n'en as aucune preuve, Remus, intervint pour la centième fois, Kelly, d'un air exaspéré.

– Mais si ! Rose, ta mère a bien dit que le ministère avait été mis au courant de son engagement qu'en début d'après-midi de la rentrée ?

– Oui, répondit la jeune fille qui semblait perdue dans ses pensées.

– Voilà ! Il a donc été engagé alors qu'on ne savait rien de lui !

– Mais si Dumbledore l'a pris sans demander l'aval du ministère, c'est qu'il avait confiance en lui, fit remarquer Sirius.

– Ce type est très fort, persista Remus. Il l'avait peut-être envoûté.

– Envoûter Dumbledore ? s'exclama Peter. Remus, arrête. Là, c'est de la démence.»

Remus voulut répliquer quelque chose à Peter, mais il n'en eut pas le temps. Calypso prit la parole en première.

«Je suis d'accord avec toi que le professeur McDrell est... mystérieux. Et qu'il a probablement un secret assez incroyable et difficile à percer sur sa vie. Mais soyons logique, Remus. Dumbledore est l'homme le plus fort du monde sorcier. Personne n'arrive à la battre. Seul Tu-Sais-Qui à une force environnant la sienne. Et je ne pense pas que Dumbledore l'engage un jour comme professeur de DCFM.

– Je suis d'accord avec toi, concéda Remus. Et je suis même sûr qu'il n'est pas quelqu'un de maléfique.

– Alors pourquoi t'acharnes-tu sur lui ?» demanda finalement James, faisant sursauter tout le monde.

Sirius se redressa, Calypso le regarda, Rose sembla sortir de ses pensées, Kelly fit un bond de 20 centimètres du lit de Sirius où elle était installée, Peter tomba du sien et Remus, qui était au centre de la pièce se tourna vers lui, faisant virevolter sa cape.

Depuis sa première année, James avait une certaine autorité sur le groupe. Tous l'acceptaient et il n'était pas rare que dans une situation délicate, ça soit vers lui qu'ils se tournent, quel que soit le problème. Cela avait d'abord beaucoup gêné James, mais depuis quelque temps, il semblait un peu mieux accepter son rôle de chef. Dans ces situations, les Gryffondors avaient parfois l'impression d'être en présence du chef des Aurors, Abel Potter.

«Je... Et bien... Je ne m'acharne pas sur lui, finit par dire Remus. Je veux juste que vous admettiez qu'il a quelque chose de louche et qu'une bonne fois pour toutes, vous acceptiez de faire des recherches sur lui.»

James souffla, exaspéré. Il s'éloigna du mur sur lequel il était appuyé, et, tel un avocat allant plaidoyer, alla se placer au centre de la pièce, Remus allant s'asseoir près de Rose, sur son lit.

«Résumons les faits, dit enfin le jeune homme sous le regard de tous ses amis. Harry McDrell est arrivé, semble-t-il, en Angleterre le 31 août 1975. Personne ne l'avait vu auparavant, personne ne savait d'où il venait. Avec lui, sa femme, Ginny McDrell, qui, selon moi, vu que j'étais présent, devrait accoucher de deux petits garçons au mois de Mars. Ce soir-là, il se présente à Poudlard, passe trois heures en compagnie de Dumbledore dans le bureau directorial et en ressort professeur de DCFM alors que son épouse devient aide infirmière. Ses renseignements, sont fiables, car ils viennent à la fois de Hagrid, qui est toujours au courant de tout et du professeur De Vaart, qui à la langue plus pendue encore que Rita Skeeter.»