Come As You Are

26. Nuit étoilé

I know the way home - Andrew Galucki

"I know the way home."

***

Keean

Le lendemain soir

Après avoir dîné et débarrassé la table avec Olivia, je suis partis rejoindre Ellie sur le perron.

Elle est assise sur le rocking-chair qui se trouve près des trois petites marches pour accéder à la porte d'entrée. Sa tête est orientée vers le ciel, sombre et tacheté d'étoiles scintillantes.

Lorsque je m'assois à ses côtés, un petit rictus malicieux se forme sur ses lèvres. Le repas a été l'un des meilleurs. Les rires, les pleurs et les petites piques gentilles, ont été de la partie.

- J'ai envie de bouger ce soir, dit-elle après un long moment.

Je la regarde, étonné. Ses longs cheveux de ce blond vénitien qui me fait tomber à chaque fois, voltigent autour d'elle à cause de cette fraîche brise qui nous entoure.

Alors, lorsque je saisis sa main et enroule mes doigts autour des siens, mon cœur bondit dans ma cage thoracique.

- Alors bougeons, conclus-je.

Ses yeux s'illuminent, un large sourire orne désormais ses lèvres aussi tendres qu'un agneau. Je pourrais les savourer chaque heure, chaque minute et chaque seconde de ma vie tant elles sont agréables à embrasser.

Nous nous levons et attrapons nos téléphones. Je demande à Susan pour prendre les clés de sa voiture, elle accepte sans hésitation. Installés dans le véhicule, je fais vrombir le moteur et démarre.

J'amène Ellie à mon endroit. Celui avec la grande fresque. Plusieurs de mes amis s'y trouvent. Je salue Samuel et le laisse pour rester avec Ellie.

Je lui tiens toujours la main, et relève la tête vers le ciel. Elle

- C'est super beau, le ciel.

Je me tourne, me plante en face d'elle et encadre son visage. Son souffle chaud caresse mes joues, ses yeux noisette transpercent les miens.

- Pas plus beau que toi, dis-je d'une voix enjôleuse.

Ellie roule des yeux et rit doucement.

- Il faudrait que tu arrêtes de me dire ce genre de choses niaises, plaisante-t-elle.

J'embrasse délicatement son front et souris.

- Je sais que t'adore lorsque je t'en dis. Fais pas genre, ris-je.

Elle me tape légèrement le bras, alors que je me penche vers ses lèvres. Lorsque ma bouche se heurte contre la sienne, une douce chaleur irradie mon corps, satisfait ce besoin vital d'être constamment auprès d'elle.

Le baiser devient passionné tandis que je l'attire contre moi. Je suis aux anges, clairement.

Lorsque nous nous écartons, je la regarde. Ses yeux brillent dans la nuit, la lumière claire de la lune se reflètent dans ses pupilles.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Me demande-t-elle, confuse.

Caressant sa joue, j'attrape sa main et enroule mes doigts autour des siens.

- Rien, tu es juste sublime.

Ellie se mordille légèrement les lèvres et rit doucement. J'aime lorsqu'elle fait ce genre de choses.

- Arrête, dit-elle légèrement gênée.

Elle se tourne vers les murs couverts de graffitis des plus majestueux et glisse ses doigts sur les parois froides et dures des murets. Lorsqu'elle me lâche la main, un frisson désagréable me parcourt l'échine.