Chapitre 8
Mberry cria à son mari : IBRAHIMA OU VAS-TU COMME CA ????
Ibou : TROP CEST TROP MBERRY AICHA N EST PAS NOTRE CHEF NI UNE PRINCESSE. SI ELLE SE PERMET DE T ENVOYER CE GENRE DE MESSAGE C’EST QU ELLE….
Elle l’interrompit en prenant la clé de ses mains. Mais elle voyait son mari rouge de colère, s’approcher dangereusement d’elle : mberry donne-moi ça…
Elle recula : non Ibou, calme toi d’abord…
Ibou : MBERRY FAYE DONNE MOI CES PUTAIN DE CLES
Elle paniqua et lui tendit les clés. Elle ne voulait pas qu’Ibou aille lui faire des histoires, car après tout, elle la comprenait et savait qu’elle était plus tôt affectée par la mort de sa fille… mais avait-elle le choix. Non, pensait-elle. Elle regarda à contre cœur son mari sortir de l’appartement, plus en colère que jamais.
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Ibou de son coté avait la rage au cœur. Il fallait qu’il mette les choses au clair avec aicha, car pour rien au monde il n’allait laisser ce phénomène durer entre elle et mberry…
Il arriva en un temps éclair chez sa femme et frappa à la porte. Heureusement qu’’elle était seule, car c’était elle qui avait ouvert…
Ibou : C'EST QUOI CE QUE TU VIENS D’ENVOYER A MBERRY ???
Aicha : tu demandes c’est quoi ? ah je vois qu’elle t’a mis au parfum…
Ibou entra franco dans l’appartement et ferma la porte pour éviter de se faire entendre.
Aicha : RENTRE CHEZ TOI IBOU…. CE NEST PAS MON TOUR….
Ibou s’approcha dangereusement d’elle et cria tellement fort qu’aicha avait écarquillé les yeux de surprise : CA SUFFIT AICHA… JE DIS CA SU-FIT. J’EN AI MARRE DE TES CAPRICES. TU N’ES PAS LA SEULE QUI AI PERDU SON ENFANT MOI AUSSI JAI PERDU MA FILLE. DONC MERDE TU FAIS CHIER. LE MONDE NE TOURNE PAS AUTOUR DE TOI OK ????
Aicha était tellement surprise qu’elle était restée bouche bée…. Ibou s’approcha encore d’elle et lui chuchota : est ce que tu as compris ce que je viens de dire aicha. ??? que ça soit la dernière fois que tu envoies ce genre de message à mberry et je ne me répèterai pas.
Aicha tenta de jouer la dure : sinon quoi ??? hein, Ibou sinon quoi ????
Ibou : sinon je te répudie tu quittes ma maison et puis on en finit une bonne fois.
Sur ce, il sortit de nouveau de l’appartement laissant une femme aussi surprise que meurtri. Elle éclata en sanglot et se jeta sur le canapé. Elle ne savait pas ce qui lui prenait, pensait-elle. Mais elle ne pouvait s’empêcher de penser à ce que ses badienes lui ont dit. Cependant, son mari avait raison, elle n’allait pas insister sur ça. Tout ce qu’elle savait c’est qu’a partir de maintenant, elle allait rester sur ses gardes, et montrer à cette mberry que la guerre ne faisait que commencer, pensait-elle en essuyant ses larmes.
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Les jours passaient ainsi très vite et Ibou avait mis de l’ordre dans son foyer. Il se rendait compte que le fait d’avoir crié sur aicha avait réglé beaucoup de chose. A présent, il vivait ses deux ménages comme un grand.
En plus de cela, il n’avait pas vraiment la tête aux disputes. En effet, leur entreprise avait grandi, et ils avaient changé de statut. Il avait eu une promotion alors qu’il ne s’y attendait même pas. Il devait donc se charger de recruter d’autres personnes pour assurer le fonctionnement et la gestion de la société.
Il passait deux jours chez aicha, et deux jours chez mberry. Tout allait pour le meilleur des mondes.
Il soupira d’aise et se retourna pour regarder aicha. Il était de tour chez elle. Elle avait le sommeil plus tôt profond cette femme, se disait-il. Il la scruta un moment avant de se lever et de prendre une douche rapide. Quand il retourna dans la chambre, elle était déjà réveillée.
