tome 2 chapitre 16

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Chapitre 16

Mberry avait une faim de loup quand Ibou la forçait à manger. Il faisait presque nuit noire et elle n’avait rien avalé. En plus de cela, elle se sentait malade, elle avait des haut le cœur depuis maintenant plusieurs heures.
Quoi de plus normale d’ailleurs. Car oui, Ibou avait passé presque toute la matinée à lui faire l’amour sans arrêt. Elle se demandait encore comment il pouvait être si endurant. Elle voulut lui poser la question à savoir s’il avait pris quelque chose, ou un aphrodisiaque, mais elle se ravisa de le faire, avec l’impression que son mari pensera qu’elle le sous-estime.

Il venait d’entrer de nouveau dans la chambre avec un plateau d’œuf brouillé. Mberry était toujours au lit et n’arrivait même pas à se lever. En réalité, c’était leurs ébats qui l’avaient fatigué mais aussi, les mots de son mari à sa mère, la concernant l’avait beaucoup touché et elle avait énormément pleuré.

Ibou était donc en face d’elle, bien habillé dans son pantalon en lin comme il les aimait et son t-shirt assortit. Il aimait le bleu, et mberry trouvait que ça lui allait bien. En réalité, elle remarquait que son mari était de plus en plus spécial et chaque jour, elle se disait qu’elle venait de se marier. Oui elle avait cette impression.

Ibou : tu penses à quoi ?

Elle sursauta : à rien de spécial.

Ibou : il faut que tu manges…

Mberry fronça les sourcils en voyant le plateau bien garnit ; tout avait été bien fait et elle savait aussi qu’Ibou ne pouvait rien préparer de bon. Elle l’interrogea du regard et ce dernier sourit : ok ok, je suis cuit, ce n’est pas moi, mais la femme du gardien : marie louise.

Mberry prit le plateau et commença à manger avec appétit. Elle avait une faim de loup et Ibou l’observait.

Mberry : et toi tu ne manges pas ?

Ibou : je l’ai fait quand tu dormais…

Elle sourit puis continua toujours devant le regard de son mari. Quand elle eut fini, elle tendit le plateau à Ibou.

Ibou : profites en bien mon amour… ça ne vas pas durer.

Mberry : rire, ne t’en fais même pas je vais en profiter. Et tu n’as pas emmener l’eau…

Ibou sourit, déposa le plateau puis la regarda droit dans les yeux : alors dis-moi, tu veux qu’on aille manger dehors, ou bien tu veux rester au lit et que je commande ?

Mberry sursauta : rester au lit avec toi ? jamais !!!! allons manger dehors.

Ibou : j’ai changé d’avis nous restons ici, et je vais commencer.

Mberry le regarda avec des yeux pleins de supplice mais Ibou ne la regardait même pas ; il prit le plateau et sortit avec lui. Il se dirigea de nouveau dans la chambre et trouva mberry au lit, entrain de stresser ;

Ibou : tu exagère mberry Faye… ne me dis pas que tu n’as pas aimé tout ce qu’on a fait hier ?

Mberry : ….

Ibou : rire, je ne te toucherai pas dans ce cas. Ha haha, n’est-ce pas toi qui me montrait tout le mois que tu avais envie de moi ? et aujourd’hui tu te défiles ???

Mberry : ….

Ibou éclata de rire. Il n’en avait jamais assez d’elle et s’il le pouvait, il allait lui faire l’amour tous les jours que Dieu fait. Mais pour l’instant, il allait profiter d’elle du mieux qu’il le pouvait avant de retourner à dakar.

Ils étaient tous les deux allongés sur le lit, dans la nuit noire quand mberry brisa le silence : on est ou Ibou ?

Ibou : on est à Niodior, la ville natale de ma mère. Demain je te ferai visiter ça te va ?

Addiction Tome 1 et 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant