Chapitre 20
Mberry avait finalement appelé son mari et comme Ibou savait qu’elle ne le dérangeait jamais quand elle était avec aicha, il décrocha : allo ?Mberry : salut mon chéri je te dérange ?
Ibou : non ma belle. Qu’est ce qu’il y a tu as la voix bizarre. Babacar est malade ?
Mberry : non, j’ai besoin de toi Ibou. Tu … euh tu as une minute ?
Ibou : tu veux que je vienne ?
Mberry : non je veux juste parler à quelqu’un et je …
Il l’interrompit : dis-moi ma chérie, dis-moi ce qu’il se passe ?
Mberry soupira puis chuchota : j’ai perdu mon travail aujourd’hui. L’entreprise à fait faillite à cause d’un détournement du comptable récemment.
Ibou : mais pourquoi tu ne m’as rien dis depuis le début de tout ça ?
Mberry : je ne sais pas Ibou. Je… a chaque fois qu’on est ensemble, je profite du moment présent, car je sais que tu vas partir rejoindre aicha. Et je fais tout pour ne penser à rien d’autre qu’a ce que nous vivons ; Mais nos moments de longues discussion la nuit me manque, j’ai besoin de parler à quelqu’un…
Ibou soupira puis lui chuchota : j’arrive tout de suite.
Mberry : non Ibou, je ne veux pas que tu aies des problèmes avec aicha à cause de moi. On en reparlera quand je serai de tour.
Ibou : j’arrive mberry et c’’est non discutable.
Elle soupira, sachant d’avance que son mari faisait toujours ce qu’il disait. Elle se leva pour prendre une douche et coucher son fils dans son berceau. Elle avait passé presque toute la journée dans son lit et déprimait à fond.
Au fond d’elle, mberry ne profitait pas tellement de son mari. Mais avait-elle le choix ? se demandait elle encore pour la énième fois. Ibou avait choisi d’être polygame, et cela, elle n’avait pas d’autre issue que de l’accepter.
Lui de son coté se préparait à sortir. Aicha le retrouva dans la chambre : ou vas-tu comme ça ?
Ibou : mberry a des problèmes, j’y vais et je reviens dans quelques minutes.
Aicha fronça les sourcils : mais Ibou tu te fou de moi ? elle n’est pas de tour aujourd’hui. Comment tu peux me laisser ici et aller la retrouver ?
Ibou soupira : écoute aicha, mberry a des problèmes. Tu ne comprends pas ça ??? elle a des pro- blemes ; et elle a besoin de mon aide. Je ne t’ai pas dit que je coucherai avec elle, et je ne dormirai non plus là-bas. Elle est ma femme et quand elle est dans des difficultés je me dois de l’aider. C’est clair. Pousse-toi.
Aicha, les mais sur les hanches : je ne compte pas me pousser, et tu ne sortiras pas de cette maison.
Elle courut aussitôt vers la porte et la ferma à clé. Elle mit ce dernier dans son soutient gorge et attendait qu’Ibou arrive.
Quand il fut à son niveau et vit que la clé de l’appartement n’était pas sur la serrure, il soupira de dépit : aicha dia, s’il te plait, arrête de te comporter comme une enfant ; Donne-moi ces foutus clés que je parte afin que je puisse revenir vite.
Elle ne répondit pas, mais au moment de le contourner pour aller dans la cuisine, Ibou l’intercepta par la taille et enfonça ses mains dans ses seins pour récupérer les clés. Elle se débattait mais en vain. Ibou était largement supérieur a elle physiquement.
Il ouvrit la porte et sortit, ignorant les protestations de sa femme qui l’avait traité de tous les noms d’oiseau.
Aicha ferma la porte a clé et appela sa tante. Elle savait que sa mère lui dira de ne pas faire de scandale, mais sa badiene elle sera raisonnable et lui dira quoi faire, car là, elle ne comprenait plus cette addiction qu’Ibou avait pour mberry…