Chapitre 14
Suzanne : mberry tu joues avec le feu et tu risques de te bruler.
Elle sourit. En réalité, elle avait inventé de faire des courses avec Suzanne et décida ainsi d’aller chez elle. Elle avait Donc le cœur plus léger. Elle venait de comprendre qu’elle ne répugnait pas son mari et avait de plus en plus confiance en elle. Elle avait donc decidé d’aller récupérer son amie pour qu’elles aillent se faire plaisir.
Mberry : je ne joue pas avec le feu, je lui montre juste ce que ça fait d’être frustré par le manque de sexe.
Suzanne : mais en attendant que tu lui montre ça, toi aussi tu seras toujours en manque.
Mberry : rire je le sais, j’ai tenu pendant un mois, je tiendrai encore pendant un autre mois.
Suzanne cria : HEY MBERRY FAYE TU EXAGERES UN MOIS ????? Tu n’es pas dans un ring de boxe deh, et ibou n’est pas ton adversaire. Faites la paix et utilise ce que je t’ai envoyé l’autre jour.
Elle sourit : trop top ma belle…
Suzanne éclata de rire. Elle aimait son ami, elle l’adorait. Oui son entrain sa joie de vivre surtout aujourd’hui. Et c’était le bon moment pour elles de se changer les idées.
Elles s’étaient rendues à la foire de Dakar pour acheter quelques petites choses de femmes avant de se diriger dans un salon de coiffure très réputé pour leur chevelure. En effet, elles étaient toutes les deux nappy, et comme mberry n’avait pas de long cheveu, cela n’avait pas paru difficile de la coiffer. Elle avait complétement changé de look et brillait à présent.
Suzanne quant à elle avait les cheveux très très longs. Elle avait juste fait des tresses, car elle ne voulait pas rester assise longtemps à cause de son ventre. Elle se tourna et vit mberry qui se mirait encore.
Suzanne : ibou sera ravi de te voir aussi belle aujourd’hui…
Mberry : toi aussi Bernard sera ravi…
Elle sourit : haha ha, il me traite de ballon de rugby ces temps-ci, donc je doute qu’il me trouve belle.
Elles éclatèrent de rire ensemble et après avoir fini, elles sortirent du local. Le telephone de mberry sonna en même temps. C’était ibou, elle le montra à son ami avant de décrocher : oui ?
Ibou : tu es ou ?
Mberry : je sors du salon comme ça. J’arrive.
Ibou : tu fais le déjeuner ou c’est la bonne ?
C’était la première fois qu’ibou s’occupait de la nourriture. Mberry sourit : je vais moi-même faire le déjeuner. T’en fais pas j’arrive.
Quand il raccrocha, Suzanne se tourna vers son amie : mberry il est 13h rentre faire ton déjeuner avant que monsieur le frustré ne s’énerve.
Mberry : rire allons y. il n’a qu’à s’énerver…
Suzanne : jour 1 frustration à son summum. Je ne sais pas comment il sera le jour 30. En tout cas, quand il te prendra, sois sur que tu vas en baver…
Elles éclatèrent une nouvelle fois et entrèrent ainsi dans le premier taxi qui passait ; Mberry arriva chez elle et n’y trouva que la bonne. Cette dernière lui avait dit qu’ibou était sorti. Elle ne voulut pas l’appeler et se changea puis avait commencé à préparer le repas. Elle savait qu’ibou n’aimait pas manger tôt et du coup, elle pouvait se permettre certains écarts.
Elle avait décidé de préparer une bonne soupe au gombo avec tous les condiments qu’il devait y avoir, sauf le fruit de mer. Oui il en était allergique et c’était la première chose qu’il lui avait dit au début de leurs mariage.