Chapitre 4
Mberry serra son fils dans ses bras car ce dernier ne s’arrêtait plus de pleurer… elle lui chuchota : je t’en prie mon amour, qu’est-ce que tu as ?
Il pleurait à chaude larmes, incapable de s’arrêter. On l’avait appelé du travail pour lui dire que Babacar était incontrôlable. Elle avait pensé que s’il la voyait, il allait s’arrêter, mais le petit en avait doublé ses pleurs, inquiétant en même temps sa mère.
Maman soda : donne là moi, et vas continuer ce que tu faisais. Tu ne dois pas avoir de problème à ton bureau.
Mberry : maman, j’ai rendez-vous avec Bamba dans le bureau d’Ibou aujourd’hui. Il ne faut pas que je rate ce rv, car on doit finaliser les papiers.
Maman soda : peut-être qu’il veut voir son père, emmène-le avec toi. Bamba a une voiture, ça ne doit pas être compliqué pour vous deux.
Elle se tourna vers son fils, qui avait le visage tout pale, et n’avait pas l’air bien. Et pourtant, il n’avait pas de fièvre pensait sa mère, en allant avec lui dans la chambre. Elle la déposa sur le lit et le fixa : tu veux voir papa ?
Il hocha la tête en signe de oui. Et mberry sourit : mais il faut que tu arrêtes de pleurer d’abord ; On va aller le voir tout de suite ok ?
Il sourit à son tour et se blottit dans les bras de sa mère. Cette dernière eu soudain le cœur lourd. Mais avait-elle le choix ? elle aurait voulu vivre une vie tranquille avec son mari et son fils, mais comme le lui avait dit Bamba, Ibou ne changera jamais, et n’arrêtera plus jamais de lui pourrir la vie, pensait-elle. Elle s’allongea sur leur lit et prit Babacar dans ses bras qui jouait avec sont tissage. Elle composa vite fait le numéro d’Ibou et ce dernier décrocha aussitôt : allo
- On arrive avec Bamba comme convenu. Je t’emmène Babacar en même temps il te réclame.
- Ok !!!
Une réponse sèche, et pas de salamalec. Ibou avait tout juste donné la réponse qu’il fallait. Mberry quant à elle soupira et se mit à fixer son fils. Prenait-elle la bonne décision en divorçant de son mari ? mais bon, il fallait qu’elle se fasse souffrance, il fallait qu’elle essaie de faire de son mieux pour ne pas revenir en arrière ; Ibou ne faisait que la tirer vers le bas depuis le tout début, et elle le savait. Oui elle l’avait su dès l’instant ou il avait épousé une autre femme à seulement quelques mois de mariage. Il fallait qu’elle essaie de se départir de cet amour, il fallait qu’elle soit forte pensait elle.
- Mon cœur, tu t’assois sagement sur le lit et je me change. Ok ?
Il hocha la tête jouant en même temps avec le portable de sa mère. Celle-ci fini de s’habiller quand son portable sonna, c’était Bamba : allo ?
- Je suis arrivé, tu es prête ?
- Oui je suis prête, je viens avec Babacar, il veut voir son père.
- Mais mberry, on part là-bas pour régler ton divorce, alors pourquoi tu veux l’emmener avec toi ???
Babacar était un cousin éloigné de mberry. Mais en même temps, elle était un de ses plus cher amis. Seulement, elle savait qu’il en pinçait pour elle, raison pour laquelle il était si partant pour ce divorce.
Mberry : écoute, Ibou est son père ; et s’il le réclame, je ne les empêcherai pas de se voir. S’il te plait ne me stresse pas davantage.
- Ok mberry, ok, fais vite, je suis dehors…
Elle avait envie de lui demander d’entrer et de saluer sa mère, mais se résigna. Elle finit de se changer, prit son fils dans ses bras et sortit de la maison.
Bamba était garé en face de la maison. Il faisait tout pour ne jamais passer inaperçu. Oui il était comme ça, c’était son fort. En réalité, Bamba faisait parti des avocats les plus pertinents de la ville. Il était sûr de lui, et surtout, il dégageait de lui une élégance qui ne faisait douter personne sur son assurance.
