Chapitre 20 (final)
Ibou : .... Je ne savais pas quoi faire mon amour, je ne savais pas ou me mettre, je ne savais pas ce que je devais te dire. J'avais cru que je t'avais définitivement perdu et quand tu m'as dit que tu attendais un enfant, j'ai été encore plus ébranlé, je me suis dit que je ne méritais qu'une seule et unique chose : mourir et rien d'autre.
Mberry soupira : non ne dis pas ça...
Ibou sourit, depuis l'incident ils étaient resté à l'hôpital une journée encore. Ibou avait eu mal au cœur et s'était sentit aussi stupide que jamais. Et à la fin de la journée, Suzanne avait eu des contractions et se préparait à accoucher. En fin de compte il ne pourrait jamais remercier bernard, jamais, pensait-il. À présent, ils étaient allongés dans leur lit, dans la nuit noir, écoutant la respiration saccadé de leur fils tout juste à côté, dans son petit lit.
Mberry : raconte-moi...
Ibou : tu sais quand Yacine m'a appelé j'ai cru que c'était quelque chose de grave, et je n'ai pas voulu t'en parler. Te connaissant tu allais me faire une crise. C'est là que j'ai compris que quelque chose se passait. Quand je suis arrivé chez elle, elle paraissait très malade, ce qui était le cas bien sûr. Mais je ne savais rien jusqu'au moment où elle m'avait parlé de sa séropositivité. J'ai failli tomber dans les pommes à cet instant-là.
Mberry éclata de rire...
Ibou la pinça : ce n'est pas drôle mberry, rire. Mais tu sais, quand la vérité a éclaté, j'avoue que je me suis senti tellement bête que je me suis mis à rire.
Mberry : si tu étais venu me le dire, je t'aurai immédiatement fait faire le test ; En plus ibou, si c'était le cas, je n'aurais pas réagis de la sorte.
Ibou : hum, tu sais, ce n'est pas évident si on te montre toutes les preuves.
Mberry : justement, comment elle a fait ?
Ibou : rire, je ne la connaissais pas aussi rusée tu sais. Elle a juste demandé au médecin de notre entreprise qui a par la suite falsifier un papier pour elle, moyennant une somme.
Mberry : j'espère que tu ne lui a pas dit que tu es au courant. J'espère que personne ne sait ce qu'elle a fait ?
Ibou fronça les sourcils : non mais je comptais en parler a...
Elle l'arrêta : non n'en parle à personne. Tu sais, Yacine n'a qu'un foutu cancer du sein. Ça se soigne au Sénégal très bien, et si on l'emmène à l'étranger c'est qu'elle sera guérit en moins de temps qu'espéré. Je ne suis pas pressé, il faut qu'elle paie pour ce qu'elle a fait. Je lui souhaite de vivre, je lui souhaite une très longue vie car quand elle reviendra au Sénégal, nous serons toutes les deux biens portante et je lui règlerai son compte. Je ne suis pas pressé.
Ibou éclata de rire, sachant qu'elle était prête à mettre ses menaces à exécution. Mais il n'avait pas envie de la voir se soucier de cette fille pour rien. En fin de compte.
Ibou : tu sais ma chérie, quand on m'a annoncé cette fausse nouvelle, j'ai failli me tuer...
Mberry sursauta : quoi ??? Et nous laisser seuls tous les trois ????
Il lui caressa le bras avant de répondre : je ne savais pas comment te regarder après te l'avoir dit et j'ai donc cru que la meilleure punition était de partir. C'est pourquoi je suis allongé sur bord de la mer attendant qu'une vague vienne m'emporter.
Mberry murmura : oh mon Dieu !!!
Ibou continua : mais ça m'a appris une chose : je ne suis pas parfait certes, mais j'ai compris que tu es la meilleure chose qui me soit arrivé dans ma vie. Tu m'as donné mon premier fils, tu as fait de moi un homme accomplit, et un homme dont tout le monde veut pour mari. J'ai compris que malgré tout ce que j'ai pu faire, je ne te dégoute pas. Et pourtant j'en ai fait. Mais aujourd'hui je te fais la promesse d'une chose : je serai à partir de maintenant l'homme de ta vie, ton meilleur ami, ton confident, ton âme sœur ton père ton frère avant d'être ton mari.
