Chapitre 9
Ibou était concentré sur ce qu’il faisait quand son ami doulaye entra dans son bureau.Doulaye : qu’est-ce que tu fais ?
Ibou, sans lever la tête de ses dossiers : j’essaie d’étudier les dossiers de ces nouvelles employés.
Doulaye : tu ne l’avais pas déjà fait ?
Ibou : en fait doulaye il y a certaines filles dont je doute toujours de ma lucidité au moment de les recruter ; Comme la fille qui parlait derrière avec cette autre fille au teint noir.
Doulaye s’assit en face de son ami : je vois… mais en parlant de la fille au teint noir, elle est très belle tu ne trouves pas ?
Ibou : Dou, s’il te plait, ne me fait pas regarder ce que je ne dois pas faire. Déjà avec mes deux femmes j’ai d’énormes difficultés, n’en rajoute pas.
Doulaye éclata de rire : mais non je ne parle pas pour toi, je parle plus tôt pour moi. Elle me plait bien tu sais.
Ibou le fixa : hum… en tout cas, tout ce que tu fais, n’oublie pas les chartes de la société. Et le DG est très stricte là-dessus.
Doulaye : rappelle moi Ibou, c’est qui la 2e femme du dg ?
Ibou sourit : l’ancienne standardiste… mais ce n’est pas pareille.
Doulaye : ils partaient en voyage, ils faisaient des sorties en cachette et aujourd’hui, ils sont mariés. Ne m’embête pas avec la charte de la société. Cette fille, je l’aurai, et tu sais il est temps de me caser tu le sais au moins…
Ibou sourit, mais bien trop préoccupé pour engager une discussion comme ça ; il attendit que doulaye sorte pour prendre son téléphone. Il était de tour chez mberry et il fallait qu’il lui dise ce qu’il avait en tête.
En réalité, mberry était beaucoup plus douce qu’aicha ces derniers temps. Même s’il reconnaissait que cette dernière pimentait ses nuits, il ne pouvait s’empêcher de penser au fait qu’aicha avait toujours cette haine dans le cœur. Bien évidemment, il lui avait remis les pendules à l’heure, mais au fond de lui, il savait qu’elle se mettait ce genre d’idée dans la tête…
Il composa le numéro de sa femme et quelques instants plus tard, elle décrocha : allo…
Ibou sourit en entendant sa belle voix : salut ma première dame…
Mberry : rire, tu es bien joviale, qu’est ce qu’il se passe ?
Ibou : je n’ai plus le droit d’être joviale ? rire, dis-moi, qu’’est ce que tu dirais d’aller au restaurant ce soir ?
Mberry : hum et on fera quoi du petit ? Mounass rentre chez elle ce soir…
Ibou : zut … J’avais complètement oublié….
Mberry éclata de rire, rendant le cœur d’Ibou remplit de joie… : j’ai une idée mon chéri. Dis-moi ce que tu veux manger, et on fait un diner aux chandelles à la maison. Je finis tôt, je décore un peu la maison et à nous la soirée. On pourra en même temps surveiller Babacar…
Ibou sourit : c’est une bonne idée….
Mberry : et j’ai aussi une surprise pour toi. Fais tout pour rentrer après 18h, comme ça j’aurai le temps de terminer la surprise.
Ibou : hum… c’est quoi la surprise ???
Mberry : ou as-tu vu une surprise qu’on dévoile avant l’heure ? ton impatience va te tuer un jour….
Ibou : haha haha, d’accord mon amour, je vais attendre, je vais sagement rester au bureau jusqu’à 18h…
Mberry : d’accord, on se parle plus tard bisou.
Ibou lui chuchota : je t’aime mon ange…
Il raccrocha le sourire aux lèvres. Il se rendait compte à quel point mberry avait le dont de rendre ses journées meilleures. Oui, elle le connaissait mieux que quiconque et elle avait les armes pour toujours le séduire. Elle était juste magnifique pensait-il.
Il comptait donc les minutes qui passaient très lentement. Un moment il était tenté d’appeler aicha, mais il savait qu’elle allait surement se plaindre de quelque chose, lui gâchant ainsi sa journée.
Mais au fond de lui, quelque chose lui disait qu’elle préparait quelque chose, mais quoi ? se demandait il…
On frappa à sa porte, le tirant de ses réflexions…
Ibou : entrez !!!!
« Monsieur Sow, il y a votre femme qui est à la réception… »
Ibou fronça les sourcils : laquelle ?
Le teint clair. »
Ibou : ok fait la entrer…
Il se leva pour l’accueillir mais aicha était déjà dans le bureau…
Ibou : salut mon ange…
Elle sourit et s’approcha de son mari, avant de déposer un doux baiser sur ses lèvres. Ibou l’attira par la taille : que me vaux cette douceur ?
Aicha sourit : j’avais envie de te voir et comme je suis en pause, j’ai voulu faire un crochet ici pour voir mon petit mari…
Ibou : hum… tu es très belle aujourd’hui…
Aicha : tu n’es pas mal non plus. Tu me manques tu sais…
Ibou lui caressa la joue : tu es en train de jouer avec le feu, car on a passé la nuit ensemble et tu t’es refusé a moi.
Aicha ses mains sous la chemise de son mari : je ne me suis pas refusé à toi, je n’étais juste pas d’humeur… et je….
Ibou déposa un baiser sur ses lèvres : à ton tour on en reparlera…
Elle glissa sa main dans le pantalon de son mari et sentit qu’il devenait dur : et si on réglait ça ici….
Ibou lui tint fermement la main et la fixa sérieusement : tu joues à quoi la ? je suis à mon lieu de travail…
Aicha soupira : bon ok…
Elle se retira doucement : j’y vais alors, on se reparle plus tard… si tu veux….
Ibou la regardait ne comprenant sa réaction : tu m’étonneras toujours aicha.
Aicha : rire, à plus tard mon amour…
Elle se dirigea à la porte, déambulant et se déhanchant, faisant rire son mari : je n’aime pas le jeu que tu joue aicha…. En plus ta jupe est trop courte.
Elle se retourna et s’approcha de lui le sourire aux lèvres : tu n’aimes pas ma jupe ?
Ibou mis ses mains dans ses poches et s’adossa sur la table : elle est trop courte…
Aicha se tourna vers la porte, la ferma de nouveau et s’approcha encore de son mari pour lui chuchoter : tu veux voir ce qu’il y a dessous ?
Ibou sourit de ses dents blanches : montre-moi…
Elle releva doucement sa jupe, faisant apparaitre un de ses string rouge que son mari aimait plus que tout. Pensant qu’Ibou allait la toucher, il la contourna et se dirigea à la porte du bureau pour se tourna vers elle, l’air sérieux : descend ta jupe…
Aicha fronça les sourcils et obéit… Ibou continua : maintenant, rentre à la maison et arrête de m’allumer au bureau. Ne me pousse pas à te faire l’amour alors que ce n’est pas ton tour, car si je le fais, un jour je le ferai à mberry quand ça ne sera pas son tour, et ça ne va pas te plaire.
Aicha le foudroya du regard, pris son sac et sortit du bureau sans manquer de le pousser violement. Ibou attendit qu’elle soit sortie pour sourire… aicha l’étonnera toujours
« tiey » murmura t -il en retournant à son bureau
A suivre