Chapitre 27
Aicha se tourna vers sa sœur et vit qu’elle s’achetait des voiles. Elle soupira d’énervement et cria : faites vite, vous ne savez pas que je suis de tour aujourd’hui ???
Aminata à sa sœur : Donne moi une minute.
Aicha se Tourna de l’autre côté du marché et vit quelques arsenals. Elle sourit et s’approcha de la dame.
Aicha : bonjour madame…
« Bonjour ma fille, que puis-je faire pour toi ? »
Aicha : je voudrais ces pagnes… et aussi ces perles, ça coute combien ?
La vielle dame lui donna son prix et aicha n’hésita pas. Elle s’acheta encore quelques petits trucs pour pimenter ses prochaines nuits avec son homme. Et finalement, c’était un sac remplit de bagages qu’elles emmenèrent avec elle.
Il était presque 18h quand elle mit enfin les pieds chez elle. Aminata et seynabou avaient voulu rentrer chez elle et laisser aicha seule avec son mari. En réalité, quand elle était de tour, tout le monde était au courant, et elle ne parlait que de ça.
Elle ouvrit doucement la porte, espérant qu’il n’y avait personne. Mais à sa grande surprise, ibou y était déjà ; ce dernier était au salon regardant la télé.
Aicha : mon cœur ? Tu es la depuis quand ? Je pensais te voir que le soir ?
Ibou : tu veux que j’aille ou ?
Aicha : rire, ne t’énerve pas…
Ibou : tu étais ou aicha ?
Aicha : j’étais au marché faire des courses.
Ibou : tu n’es pas allé travailler aujourd’hui ?
Aicha : …. Non ibou, j’ai demandé une journée à l’agence.
Ibou fronça les sourcils, mais aicha ne lui laissa pas le temps de poser davantage de question. Elle se dirigea automatiquement dans aleur chambre et cria à son mari : ON VA MANGER AU RESTAU AUJOURD HUI…
Ibou soupira et continua de regarder la télé. De toutes les façons, il ne comptait pas sortir. Non seulement il n’avait pas la tête à cela, mais surtout, il n’avait pas d’argent à gaspiller, se disait-il.
Mais c’était sans compter avec l’entêtement d’aicha. Car le soir avant même qu’ibou ne puisse répliquer, elle s’était mise à se préparer. Il la trouva dans leur chambre : aicha, tu sais très bien que je n’irai pas gaspiller de l’argent dans un resto. Magnons ici c’est mieux.
Aicha soupira : hey ibou, toi aussi, j’avais déjà prévu ça.
Ibou : il fallait me prévenir. Tu sais que je n’ai pas d’argent. Et je ne peux pas me permettre certaines dépenses.
Aicha se leva. Elle avait juste son peignoir avec elle. Elle avait donc commencé à se maquiller. Oui, elle était très belle et ibou ne pouvait s’s’empêcher de la contempler… elle s’approcha doucement de son mari et entoura ses bras autour de son cou : aujourd’hui, mon chéri, c’est moi qui t’invite. Et arrête de faire le fier. Ce n’est rien ça.
Ibou soupira, mais elle déposa un doux baiser sur ses lèvres, et brusquement, elle plongea ses mains dans le pantalon de son mari, qui sursauta et lui murmura : qu’est-ce que tu fais ?
Aicha sourit : je veux juste saluer mon jouet. Il m’a manqué et il me semble que lui aussi… il est déjà très dur…
Surpris, ibou baissa la tête, incapable de croire que c’était son membre qui réagissait aux caresses d’aicha… il sourit à son tour et plaqua sa femme sur le mur. Il voulait s’assurer que c’était bien réel, oui, il voulait voir si tout allait bien. Et oui…