Chapitre 19

515 37 14
                                    

Lucy

Ma cuisine, je saute dedans!! Mon salon, je saute sur le canapé!! Ma salle de bain, je fais un calîn à la baignoire!! Mon étagère, je caresse du bout des doigts le grand meuble!! Ma chambre, je saute en étoile sur le lit!! Mon coloc, je lui saute dans les...bras...Oups!!

- Okééééé...

Meilleure réaction au monde! Bordel je l'aime.

- Je t'aime

- Moi aussi

Je suis au bord du malaise.

- Vraiment?

- Tu me dit que tu m'aime par amour toi?

- Non

- Moi aussi

C'était trop beau

**
Natsu

Elle dort enfin la gamine. Ce qu'elle est collante, c'est pas croyable, une vraie pile éléctrique. Elle a passer l'aprés-midi à courir dans tout les sens, manger, crier, parler. Il est 23h00 et elle dort seulement. "Je t'aime", n'importe quoi. "Moi aussi", là par contre j'ai merdé. Non je ne l'aime pas, pas en amitier et encore moins en amour, je la hais, je la deteste, elle m'insupporte et juste le fais d'être en sa compagnie est une torture. Chez les humains, tous m'enerve, tous est mauvais et moche : L'air, leurs mode de vie, leurs apparence, leurs faiblesses, leurs débilitée, mais surtout...La nourriture. AAAAAAARG la nourriture! Non enfaite c'est clairement pas de la nourriture, c'est dégeus, manger un animal déja mort, manger ces sortes de légumes mais avec une sauces jaune dessus, et des fruit farineux. Rien n'est mangeable avec ce qu'ils appellent ces "produits chimiques" je crois, ça change le gout et parfois la couleur.

Je me change, je met un jean noir, un haut noir, et un gilet en cuir noir - des chaussures noires aussi mais inutile de le préciser- et oui j'aime le noir, vous aimez bien bouffer des animaux morts, alors ou est le problémes? Na!

Je me dirige vers la porte, et part en vérifiant une derniére fois que Lucy dort. Les rues sont calmes et silencieuses, elles serait totalement noires si les lampadaires n'éclairait pas grâce à leurs ampoules. Le ciel est nuageux, cachant les étoiles et la lune, mes pas résonne sur le béton, brisant ce silence pesant. Les mains dans les poches, tête baissée regardant défiler le béton sous mes pieds, je marche encore et encore, quittant la rues, puis le quartier. Je marche à grande enjambées, rapidement, ignorans les maisons, les rares voitures qui passe, les SDF et les alcooliques trainant assis et me fixant jusqu'à ce que je parte de leurs misérable champ de visions. Je sais ou je vais, et je me dépèche, plus vite j'y serais plus je repartirais, plus je rentrerais, et moins j'aurais de chances de me faire repérer. J'avance encore et j'arrive à destinations, une étroite impasse sombre, un cul-de-sac ou pue au fond des poubelles, les deux murs en brique sont si collés, que l'impasse est minuscule et trés sombre. Je me met dos à cette impasse, pour éviter soupçons -Bah oui! Si j'me mettais façe à elle les rares passans dirais "Mais wtf kesski fout lui wesh?"- et j'attend. J'attend un moment et je sens enfin une présence derriére moi.

- Tu l'as?

C'est une voix de petite file qui ne m'est pas qu'un peu familiére, qui me pose cette question. Tapis dans l'ombre, je sens sa petite taille dans mon dos, je sens son envie de mettre ses petits bras autours de mes hanches mais elle se retiens. En guise de réponse, je sors une main de ma poche ainsi qu'un bout de papier plié, caché entre mes doigts, je méne ma main doucement en arriére et je sens ses doigts fin prendre le papier, aussitôt je remet ma main dans la poche de mon gilet.

- Merci fréro, t'es le meilleur! Mais je m'inquiéte pour toi...

Je souris et répond de la voix la plus rassurante que j'ai.

- Ne t'inquiéte pas Wendy, tous ira bien.

Elle s'apaise, et disparait dans la pénombre. Moi, je recommence ma marche, dans l'autre sens cette fois.

**

Je pense avoir encore quelques minutes de marche. Je m'engouffre dans une nouvelles rues, celle que j'ai prise tout à l'heure, le probléme c'est qu'elle est mal fréquentée, juste comme ça je vois sept SDF, trois alcoolique, et trois badboy qui doivent être à deux ans de plus que moi. Régle de survie : Ignore. Si tu fais le curieux ça peut blesser ces cons qui se prennent pour les plus forts, et tu pourrais te faire agrésser. C'est donc ce que je fais, je fourre mes poings au plus profond de mes poches, et je baisse la tête, recommencans à regarder le béton qui défile à la vitesse ou j'avance. Même si je sais me défendre, je préfére qu'ils me laisse passer comme tout à l'heure. Je marche, et sur mon coté gauche ce trouve un ruelle sombre, j'accèlère le pas, je passe à coté, MERDE!

Deux gars sortent brusquement de celle-ci, me saute dessus commence à me frapper, je protège mon visage. Ils hurlent, et m'attrape les bras, je décide de me laisser faire et il me trennent dans la ruelle, pour me plaquer brutalement au mur.

- Alé vazy b'lance c'te fric wesh!

- Et si jte dit que j'en est pas?

- T'va morfler ouèch c'nnard!

Pendant qu'un deux me tiens le torse pour que je reste au mur, l'autre sors un couteau suisse.

- Hé hé! C'te p'tit v'sage d'merde j'vais l'tailler! L'mutiler!

Son couteau s'approche dangereusement de mon visage.

- Si j'étais vous je ferais pas ça

- Wesh connôrd! T'prend pô lô pôrôle é!

Le deuxième parle enfin, sa voix est grave par rapport à l'autre dont la voix mue.

- C'est mauvais pour vous

Ils éclatent de rire, et je sens la lame du couteau se poser sur ma joue, je plisse les yeux alors qu'il enfonce la lame, formant un trait sur ma peau. Ils rient comme des sagouins, satisfaits, un d'eux décide de recommencer. Moi, je ne tiens plus, l'odeur du sang m'excite beaucoup, je lance ma tête en arriére et lache un rale de plaisir car je peux enfin redevenir moi même, les deux imbéciles étonné me fixe, alors que je pâlis et que mes cros se libèrent. Je remet ma tête droite, et souris, mes yeux rouge sang les devisages.

-Je vous l'avez dit, que c'était mauvais pour vous!

Lune Rousse (Fairy Tail)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant