Lettre 67

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Rosalie,

    Chaque jour qui passe, mon coeur s'enflamme davantage à votre propos. Comme je vous l'avais dit, je suis allé à Kaamelott pour l'anniversaire du roi Arthur, afin de participer au tournoi organisé pour l'occasion. J'ai hélas été vaincu par le seigneur Lancelot dès le premier tour, mais j'étais heureux de pouvoir porter fièrement vos couleurs. Votre foulard ne m'a pas quitté un seul instant.

    Comment se porte votre famille ? J'ai entendu dire que votre soeur s'était mise aux armes depuis quelques années, cela faisait bien jaser à la cour royale. Votre beauté se porte également sur de nombreuses lèvres, et j'étais fier de pouvoir montrer à tous l'affection que je vous porte. Affection qui, je dois l'avouer, s'est transformé au fil de nos échanges en un amour sincère.

    Je vous aime, Rosalie. Je souhaite de tout coeur que cela est réciproque, et si ce n'est pas le cas, sachez que je comprendrais que vous refusiez d'échanger à nouveau avec moi. Mais j'avais besoin de soulager mon coeur langui d'amour.

Votre dévoué Hector 

Les Pétales d'une Vie Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant