La Naissance d'un Ange

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J'ai envie de te tenir, te parler, t'entourer de mes bras, te couvrir et te brûler de mes caresses. Te voir pâlir et rougir sous mes baisers, te sentir frissonner dans mes embrasements, c'est la vie, la vie pleine, entière, vraie, c'est le rayon de soleil, c'est le rayon du paradis ! Ô mon ange, que tu es belle, viens que ma bouche pose et cueille sur la tienne ce mot qui est le plus doux des baisers : Je t'aime

Victor Hugo

Il regarda son ami qui tenait dans ses bras la belle jeune femme qui, pendant un moment s'était véritablement transformée en lionne.

Il se sentait..... désorienté.

Son ennemie n'était pas une Sang de bourbe alors qu'il l'avait affublé de ce nom pendant des années.

Jamais elle ne s'était énervée ainsi, oh bien sur la Gryffondor l'avait déjà insulté et même frappé. Drago n'avait pas oublié le coup de poing qu'il s'était pris en pleine face lors de leur 3e année à Poudlard.

Mais là il avait senti toute la rage de Hermione Granger à travers son regard de braise. Pour le Serpentard quand il croisait ses yeux , ils étaient chocolats et chaleureux. Il n'y avait que de la haine qu'il put voir lors de cette altercation.

Maintenant qu'il la regardait, allongée et inoffensive une seule pensée le traversait. Un ange. La douceur et la beauté d'un ange.

La voix de Blaise brisa sa contemplation et le ramena sur Terre.

- Ça explique tout, dit-il pensif.
Les runes, la magie sans baguette, la résistance aux sortilèges, tout.
On devrait la remonter dans sa chambre et puis tous se détendre d'une bonne nuit de sommeil Dray.

Drago adorait le métis. C'était son meilleur ami depuis l'enfance. Il le comprenait et le Serpentard le voyait comme un deuxième frère. Blaise avait lui aussi été contraint de devenir Mangemort par ses parents. Il avait lui aussi commis des actes impardonnables. Mais étonnamment, sa bonne humeur et son rire était toujours présents. Réconfortants et communicatifs tous deux.

-Tu la ramènes ? Demanda-t-il.

Drago un peu surpris, acquiesça.

Il prit Hermione dans ses bras tel une princesse.

Arrivé à sa chambre il la déposa sur son lit avec une délicatesse insoupçonnée chez lui. Il soupira et sortit de la pièce en éteignant la lumière. Une fois dans sa propre chambre il se brossa les dents puis se dévêtit. Une fois en caleçon il plongea dans son lit et s'endormit en pensant à une certaine Gryffondor, curieusement.