Chapitre 2

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Lindir s'étant douté qu'elle avait filé vers le grand salon afin d'échanger avec les nouveaux arrivant et s'assurer que tout aille bien, et comme c'était là aussi qu'il allait aller avec son interlocuteur, il a accompagné ce dernier vers l'immense salle. Rapidement, ils s'étaient séparés, Lindir interpelé par un des siens tandis qu'Haldir, ayant aperçu cette personne en pleine discussion avec ses frères, était en train de se diriger vers eux.

Hisimi : « Je viens de réaliser que j'ai laissé nos seigneurs pour venir ici m'assurer que tout aille bien et que j'en ai oublié de saluer le gardien »

A l'entendre, elle parlait aussi vite qu'elle ne tenait pas en place. Il aurait du s'en méfier davantage. Trop proche, peut-être, voilà qu'elle pivota avant même d'avoir finit de parler et qu'elle lui entra dedans sans la moindre esquive possible. A ce heurt, il laissa un grognement lui échapper. Il n'avait pas eu mal, mais cette boule d'énergie insolente commençait déjà lui taper sur les nerfs. Elle recula pour se redresser et relever son visage vers lui. Et il ne put détourner son regard de ses prunelles argentées.

Haldir : « Effectivement, vous avez oublié »

Maugréa-t-il sans délicatesse, en se reprenant.

Haldir : « Alors que c'était là le minimum à songer ! »

Hisimi : « J'étais inquiète de m'assurer que tout aille bien »

Haldir : « Inquiète ? Ou juste envieuse de venir échanger ?! »

Rúmil : « Frère, ne soit pas trop dur »

En réponse, il reçu le regard froid de son aîné pendant que l'elfine reprenait une distance plus raisonnable.

Haldir : « Quand on ose se dire intendante, on ne doit pas oublier »

Orophin : « Intendante ? »

Haldir : « Visiblement, cela aussi elle a oublié »

En réponse, il croisa le regard menaçant de l'elfine. Osait-elle réellement ?! Allait-elle oser répondre ?! Qu'elle ose et elle le regretterait dans la seconde. Amèrement. Cependant Hisimi savait qu'il n'avait pas totalement tort. Même si, ni son ton, ni ses manières n'étaient cordiales et que techniquement, ce n'était pas tant une faute mais plus une maladresse. Elle inspira profondément pour ravaler son envie d'elle aussi mordre. Et elle reposa son attention sur Orophin et Rúmil. Visiblement plus chaleureux que leur frère.

Hisimi : « Oui, je suis l'intendante du seigneur Celeborn. Je n'ai pas encore eu le temps de vous le dire »

Orophin : « Je suis épatée, intendante en si peu de temps ? »

Haldir : « En même temps, il y a assez peu d'elfe compétent qui l'ont accompagné »

En effet. Se sachant en sécurité et sachant qu'Imladris avaient suffisamment de soldat et de bon éléments, Celeborn avait forcé Galadriel à prendre avec elle les meilleurs de leurs elfes. Lui, prenant principalement les plus jeunes. Et même si Hisimi le savait très bien, elle sentait surtout que cette remarque lui était adressée pour lui dire qu'il la jugeait incompétente à ce rôle. Les mains sur les hanches, elle le fusilla de nouveau du regard. Haldir manqua d'hausser un sourcil. Définitivement, elle ne semblait pas avoir peur de lui.

Hisimi : « Si vous avez quelque chose à le dire, dites-le avec franchise plutôt que sous-entendre de la sorte »

Haldir : « Je ne sous entends rien. J'énonce des faits »

Hisimi : « Des faits ? Pas avec de telles manières ! Ne me croyez pas stupide »

Haldir : « Ah ? Parce que vous ne l'êtes pas ? »

HaldirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant