1706 du second âge ; Mithlond
Cinq années venaient de s'écouler. Cinq années où Haldir cherchait, s'inquiétait un peu plus de ne pas voir de nouvelle vengeance pointer son nez. Ils se croisaient, mais Hisimi semblait l'ignorer un peu plus à chaque fois. Il avait parfois envie d'aller la trouver, la secouer pour savoir quand est-ce qu'elle se vengerait, qu'est ce qu'elle comptait lui faire. Ou même simplement échanger sur des faits qui touchaient le royaume. Oui, il réalisait progressivement la frustration qui l'habitait à ne pas pouvoir échanger calmement et simplement avec elle.
Et puis, un jour il comprit.
Après l'avoir vu échanger et sourire avec un garde, une image qui ne semblait pas vouloir quitter son esprit, il partit droit vers ses appartements le soir venu. Tambourinant à la porte, il sentit la tension le gagner encore plus : elle ne comptait pas lui ouvrir. Fulminant, il ouvrit avec fraquas la porte et la fixa alors qu'elle sortait de derrière son par à vent avec une robe de chambre qu'elle avait cette fois eut le temps d'enfiler.
Hisimi : « C'est une manie chez vous ou quoi ?! »
Haldir : « Et vous de ne pas répondre ?! »
Hisimi : « Je vous l'ais dit, je ne vous ouvrirais plus la porte ! »
Haldir : « Vous avez intérêt à me l'ouvrir ! »
Hisimi : « Pourquoi ?! »
Haldir : « A votre avis ?! »
Hisimi : « Je l'ignore ! »
Haldir : « Si on vient toquer à votre porte c'est pour vous parler. »
Hisimi : « Et moi je ne veux pas vous parler ! »
Haldir : « Moi si ! »
Hisimi : « Et pour me dire quoi ?! »
Haldir : « Je sais plus ! Vous me tapez sur les nerfs ! »
Il tourna les talons et ressortir de la chambre, poignée de la porte en main pour la claquer. Une fois dans le couloir, il soupira bruyamment comme pour expulser toute cette tension. Peste soit cette elfine et son mauvais caractère. Il finit dans sa couche, à fixer le plafond. Qu'est ce qu'il était venu lui dire au final ? Il ne savait plus. Son esprit était totalement embrouillé. Agacé, il chercha à s'endormir pour oublier. Et afin de s'éviter un nouveau record de tension artériel, il essaya d'éviter l'elfine plusieurs semaines. Ce qui fonctionna, jusqu'à cette fois.
Chacun, alors occupé, avaient été appelé pour rejoindre le bureau. Ils arrivèrent en même temps et se fixèrent avec hargne devant cette porte en bois. C'était à qui aller entrer le premier. Haldir toqua et c'est la voix de Celeborn qui se fit entendre.
Celeborn : « Entrez »
Il saisit la poignée, mais n'oublia pas les propos du seigneur et, cherchant à être diplomate, il ne fit qu'ouvrir la porte avant de fixer Hisimi. Celle-ci, quelque peu surprise, hésita avant de bien vouloir passer devant lui. Haldir referma la porte et ils approchèrent du bureau, alors encadré par les deux seigneurs. Un certain sérieux se faisait ressentir. Les deux capitaines s'observèrent du coin de l'œil en se demandant s'ils avaient fait quelque chose, avant de les saluer poliment.
Galadriel : « Vous savez combien nous vous estimons et vous aimons tous deux. »
Haldir : « Cela est partagé et est un honneur, madame. »
Celeborn : « Nous venons juste de faire parvenir un courrier à nos plus proches amis et allons, après vous, faire cette annonce à Cirdan puis au royaume »
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Haldir
Fiksi PenggemarHaldir : « Je ne vous ai pas permis de parler » [...] Haldir : « Suis-je bien clair ? » Hisimi : « Parfaitement » [...] Haldir : « Ôtez votre tenue » Hisimi : « Non » [...] Haldir : « C'était cela ou je la tuais sur place » Disclamer: Les personnag...