La Guerre des Clans : La Prophétie des Deux Sœurs [TERMINÉ, EN RÉÉCRITURE]

Chapitre 13

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- Tu vois les prêles ? demanda Nuage de Forêt à Coeur d'Orage.

- Non, pas encore. Elles sont plus proches du lac, répondit ce dernier. On doit avancer encore un peu.

- Dépêchons-nous !

Et si ils arrivaient trop tard ? Nuage de Forêt essaya de repousser cette option. Ils allaient y arriver. Ils rapporteraient les prêles et sauveraient Coeur d'Argent. Et ensuite, la vie reprendrait son cours, comme avant.

Non. Pas tout à fait comme avant. Tant de choses étaient arrivées en même temps ! Nordique, pour commencer. Nuage de Forêt se surprenait souvent à le chercher du regard, du lieu de leur rencontre, jusqu'à la tanière des apprentis. Ensuite, le soudain changement de caractère de Nuage de Nuit.

- Ne te fais pas trop d'illusions, miaula le guerrier comme si il avait lu dans ses pensées. Même si Coeur d'Argent survit, Nuage de Nuit sera sûrement punie. Et ça m'étonnerait qu'elle se retrouve à nettoyer la litière des anciens.

- Je sais, répondit la jeune apprentie en retenant ses larmes. Mais je n'arrive pas à me dire que c'est juste. Elle ne se souvient même pas de l'avoir attaquée.

- La vie est injuste, soupira Coeur d'Orage en récoltant un peu du précieux remède. Aide-moi à récupérer des prêles.

Les deux félins cueillirent le plus possible d'herbes.

- Ça devrait suffire, commenta calmement le guerrier.

Les deux chats se précipitèrent vers le Camp.

- Vous voilà enfin, grogna Nuage Sombre.

- Où est Nuage de Nuit ? s'écria Nuage de Forêt, voyant que sa sœur avait disparu.

- Elle est partie réfléchir dans son coin, confia Aile de Noix.

- Oui, j'espère juste qu'elle ne fera pas trop de bêtises, soupira Étoile de Lierre, la mine sombre.

Un rugissement se fit soudain entendre.

- Ben tiens, qu'est-ce que je disais, maugréa la meneuse.

- Étoile de Lierre ! J'ai trouvé cet intrus en train de chasser sur notre territoire !

- Comme si Nuage de Nuit ne suffisait pas... marmonna Plume Ensoleillée pour elle-même.

- Un intrus... murmura pensivement Aile de Noix en s'approchant du nouveau venu.

C'était un mâle siamois très musclé, aux yeux luisants d'un bleu glacier. 

- Nordique ? souffla Nuage de Forêt.

Le vent souffle... souffle sur l'herbe des champs
Le vent agite les chatons des saules, les feuilles brillent d'argent.
Vent, où vas-tu ? Très loin, si loin,
Par-delà les collines, Par-delà les lisières du monde.
Emporte-moi, ô vent, bien plus haut que le ciel.

Le fleuve coule, coule sur les cailloux
Traverse le cresson bleu, les têtes-d'or, le bleu et l'or de mai
Fleuve, où vas-tu ? Très loin, si loin,
Par-delà les bruyères, toute la nuit durant.
Emporte-moi, ô fleuve, là-haut sous les étoiles.

En automne volent les feuilles jaunes et brunes.
Elles se froissent dans les fossés et se débattent sur les haies.
Feuilles, où fuyez-vous ? Très loin, si loin,
En terre nous allons, où vont les fruits et la pluie.
Emportez-moi, ô feuilles, où vous emporte votre course noire.

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YES ! J'ai terminé ce chapitre ! Hip hip hip, hourra !!!!! Je n'avais strictement aucune idée de comment je pouvais le présenter.