Stranger Things - Dix (terminer)

19.

Eleven

Hopper, Joyce et Karen étaient partis très tôt ce matin. Nous,on était tous réveillés. On mangeait des gaufres tout en dansant sur les spices girl. J'adorais ces petits moments à quatres. On rigolait, on s'amusait, on vivait tout simplement. Nous n'avions même pas entendu les voitures arriver.

- Vous avez entendu ? Répliqua Mike

Dix se pencha par la fenêtre puis elle recula. Puis Mike et moi nous nous penchons à notre tour. Le docteur Brenner était là ainsi que ses associés. Mais il y avait une petite fille blonde avec deux couettes à leur côtés, c'était Holly. Elle pleurait, Mike hurlait et j'étais totalement terrifié. C'est à ce moment là que je vis Dix sortir de la maison et Will essayant de la rattraper. Mon coeur battait à tout rompre. Je n'avais pas le choix, je devais sortir à mon tour de cette maison mais avant je devais écrire un mot pour Jim pour qu'il puisse me retrouver.

- "Brenner est venu" bonne idée, ils vont pouvoir nous retrouver...

On sortit à notre tour de la maison et j'entendais Dix hurlait.

- Lâche cette petite fille !

- Ma puce, calme toi...

- Argg ! Ne m'appelle pas ma puce ! Tu m'entends.

- Si tu viens avec nous ainsi que tes amis. Je te promets que je vais prendre soin de vous qu'il ne vous arrivera rien.

- Même la petite

- Même Holly

C'est Mike qui s'avança en premier puis moi. Brenner me regardait de haut en bas.

- Je n'en attendais pas moins de toi. Je suis fière de toi, onze.

Puis Will nous rejoignit en compagnie de Dix. C'est en montant dans le vanne que Dix se prit une gifle de la part de Brenner.

- Par contre, toi, Dix, tu m'as déçu, tu as tué des hommes, tu as encore menti.

- Je ne regrette rien de ce que j'ai fait et j'assume tout ce que je fais !

Et elle passa la porte du vanne. Brenner ferma la porte et on se retrouva dans le noir. Une larme coula sur ma joue comment était ce possible ? Je n'ai jamais voulu y retourner. Et pourtant me voilà avec dix, Mike et Will dans un vanne. Qu'allons nous devenir ? J'avais bien trop de questions en tête et bien trop peu de réponses. Le vanne s'arrêta, on était arriver. Ils nous sortirent du vanne. Holly nous rejoignit et elle sauta dans les bras de Mike. On entra dans le laboratoire et pleins de souvenirs me remontèrent. Ils nous séparèrent, Holly et Dix étaient avec moi tandis que les garçons étaient ensembles. On nous emmena dans notre chambre. Il y avait trois lits simples et une salle de bain, rien de plus banal. On nous suggéra de prendre une douche puis ensuite on pourra dîner. Avec Dix, nous nous regardions, quelque chose ne tournait pas rond. Holly partit la première prendre sa douche.

- Ce n'est pas normal... chuchotta Dix

- On a jamais eu ce privilège. Il y a un début à tout dis-je en lui faisant un clin d'oeil.

J'ouvris l'armoire qui m'étais destiner. Je trouvais des robes de soirée ainsi que des blouses d'hôpital.

- Tu crois qu'ils vont recommencer ? Lui demandais-je

- Je crois...

Holly sortit de la douche et Dix prit sa place. J'ouvris l'armoire d'Holly et je découvris qu'elle aussi avait des blouses d'hôpital dans son armoire. Je lui sortis des affaires pour qu'elle puisse se changer. Je ne pouvais pas m'imaginer que cette petite passerait les épreuves que j'avais passer. Je ne pouvais pas penser qu'elle puisse vivre un cauchemar à son tour. C'était impossible. Dix sortir de la salle de bain et c'était à mon tour.
Je passa la porte de la salle de bain et je me déshabilla. Je passa mon corps sous l'eau tiède. Je ne supportais pas d'être ici. Je ne supportais pas cette endroit. J'utilisa le savon mit à ma disposition. L'odeur, l'odeur me rappelait mon passé. Je détestais ces murs....

Will

Moi et Mike avions fait le tour de notre chambre. Nous avions constater avec regrets qu'il n'y avait aucun moyen d'évasion. L'armoire qui nous était destinée regorgeait de tenues de soirée ainsi que de blouses d'hôpital. La terreur nous avait submergée. Je ne pouvais pas penser que El ou Holly ou Dix puissent vivre l'horreur. Deux gardes de l'armée américaine étaient venus nous chercher pour le dîner. On entra dans la pièce, les filles étaient déjà là. Elles étaient vraiment magnifiques. Holly courut dans les bras de Mike et El et Dix firent de même avec moi.

- Vous allez bien ? Demanda Dix

- Oui et vous ? Demandais-je à mon tour

- Oui, tout va bien répondit El

Je tourna la tête vers le buffet. Il regorgeait de frites, de poulets, de glaces, de gaufres, de muffins au chocolat.

- Je vois que le buffet te tente Will

Cette voix,c'était le docteur Brenner. Ils nous avaient eu. Et on n'avait aucun moyen de s'échapper de ce laboratoire.

- Bien assayez-vous les enfants. Mangeons en famille !

Nous nous exécutons sans rien dire. Dix prit son assiette et commença à entamer le buffet sous le regard de Brenner. Leur relation était bizarre. Dix le mettait toujours au défi.

- Eh bien, je vois que tu avais faim.

Et elle ne répondit pas. J'aimais son arrogance mais je n'avais pas le même avis que le docteur Brenner. Il commençait à s'énerver de plus en plus.

- Oh tu veux la jouer comme ça Dix. Je pensais que tu étais plus maligne que ça.

Et elle ne répondit toujours pas. El et moi nous nous regardions du coin de l'oeil. Nous avions tous les deux envies de rigoler.

- Bien, toujours rien, c'est ta nouvelle mode, ne pas parler. Que dirait ta pauvre mère qui te cherche partout !

Cette fois, Dix se leva de sa chaise et elle pointa sa fourchette sur le docteur Brenner.

- Vous ne me connaissez pas ! Et je vous interdis de parler de ma famille ! C'est clair !

- Eh bien voilà, je préfère te voir comme ça.

- Je vous déteste

- Tu me détestes et bien ça m'est égal !

- Je n'ai jamais eu besoin de votre avis !

- Oh tu m'as l'air bien énerver. Voilà ce que je te propose en faites non ce n'est pas une proposition. C'est un devoir, une obligation. Demain, nous allons recommencer des tests sur toi.

Sa fourchette tomba par terre. Des larmes coulaient sur ses joues. Mike regardait son assiette tout en fermant ses yeux. Holly ne comprenait rien et El était totalement perdu dans ses pensées. Dix n'eut même pas la force de répliquer. D'ailleurs, il n'avait rien à répliquer. Nous n'avions pas le choix ceci était notre destin. Et ils fallaient nous battre !