Stranger Things - Dix (terminer)

32.

Dix

J'étais monter dans le vanne accompagné de deux hommes armés. Le vanne roula jusqu'au laboratoire. On me fit descendre, je releva la tête. J'étais bien arriver au laboratoire. Ce lieu où je finirai ma vie. Ressentais-je de la peine de mourrir ? De laisser mes amies, ma famille ? Je pense que tout être humain à peur de mourrir, de laisser sa famille en deuil. Mais aujourd'hui, je fais parti de ces personnes. Avant, j'aurai pu mourrir sans que personne pleure sur mon sort. Je dois me faire à l'idée que je dois les aider, que je dois me sacrifier pour eux. Je ne dois pas hésiter ni avoir peur de mourrir. Que pensera Karen ? Elle pleura sans doute mais elle se releva pour ses enfants. Je m'avança vers la porte du laboratoire, Brenner à mes côtés. Cette situation était très très malsaine.

- Alors Dix, j'aimerai avoir une petite discussion avec toi, dans mon bureau.

J'hocha simplement la tête. La journée avait été longue et je n'avais pas la force de refuser. J'entra dans son bureau. Je n'étais jamais venu ici. Le mobilier était très moderne, il y avait des cadres photos : sa femme mais aussi des photos de moi, ou de Eleven avec moi. Sur le mur droit , un grand cadre photo était accroché au mur. Cette photo, je la connaissais. Une jeune femme vêtue d'une longue robe bleu, une petite fille, elle portait une robe rose bonbon et une pince dans ses cheveux blond et un homme en costume.

- Qu'est-elle devenu ?

- Ta mère ?

- Lucie, oui

- Pendant des années, Lucie est venu ici tous les jours te voir. Elle t'aimait comme ça propre fille. Toutes les nuits, elle pleurait dans mes bras en me suppliant de te ramener à la maison. J'ai fait une demande à l'état pour te ramener à la maison. Ils n'ont pas voulu. Lucie a sombrer petit à petit dans la dépression. Aujourd'hui, elle est interner dans un hôpital psychiatrique car elle a fait plusieurs tentative de suicide.

- Je suis désolée

- Tu n'y es pour rien Éli...

Ce surnom Éli, il me le disait quand j'étais jeune. Malgré tout ce qui c'était  passer entre nous, je lui pardonnai.

- Je te pardonne alors pour tout ce qui s'est passer entre nous.

Il releva la tête vers moi. Il se demandait sûrement si j'étais sincère.

- Tu sais je suis sûre qu'on aurait eu une vie très heureuse tous les trois. J'avais des pouvoirs, j'étais différente. Tu as fait ce que tu avais à faire. Tu as suivi ton instinct de scientifique. Tu as voulu me protéger mais tu n'y es pas arriver. Je suis convaincu qu'on aurait pu bien s'entendre s'il n'y avait pas eu toutes ces histoires.

Il me fixait toujours, je baissa la tête soucieuse. Je releva ma tête déterminé. 

- C'est pour ça que je survivrai

C'est ce que je pensais au fond de moi. Je ne pouvais pas mourir avant oui,  aujourd'hui non. J'avais une famille, des amis. Pas un jour, j'avais penser que je pouvais aimer quelqu'un, pas un jour je me suis dis qu'il remplacerait cette douleur. Dans quelle état est-il ? J'aurai du lui dire au revoir avant, j'aurai du lui expliquer mon plan. Mais, je n'ai rien fait, je suis partie en brisant son coeur. Je m'en veux énormément. Will ne mérite pas ça. Il n'a jamais rien demander, il s'est retrouver là sans rien demander. C'est moi qui est arriver et j'ai bouleverser toute sa vie.

- Tu penses à eux me demande Brenner

- Oui

- Je suis heureux que tu es pu rencontrer ta mère biologique, ainsi que tes frères et soeurs. Si tu survis, tu reparteras avec eux et je ne ferai pas d'histoire. Et si tu meurs, je te promets de veiller sur eux. Ta mère vivra dans une agréable maison. Mike, ira dans une école prestigieuse tout comme Eleven, Will, Holly et les autres. Hopper et Joyce n'auront plus à se soucier de leurs problèmes financiers. Ils vivront confortablement et même si tu vis. Je veux t'offrir une vie de liberté.

J'étais surprise par ces propres mots. Il allait aider les autres à avoir une vie plus confortable. J'hocha simplement la tête et une larme coula sur ma joue. Le fait qu'il puisse prendre soin des personnes que j'aime ou même moi m'affecta énormément. Il s'approcha de moi en me caressant les cheveux pour me rassurer.

- Tout va bien se passer

Et ça c'est ce que je pensais