ASTRA [En Réécrire]

Chapitre 10

Quand nous avons redonné la carte bancaire à Stark, il nous a lancé un regard et a dit "si vous n'avez pas de jolies robes je vous tomberais dessus".
On a haussé les épaules et on est parties ranger nos affaires.
À la suite du repas, je me suis assise tranquillement sur le canapé avec un livre, jusqu'à ce que l'on me l'arrache des mains.

- Astra, ce n'est pas de ton âge les livres aux scènes érotiques. Quand même! Me dit quelqu'un sur un ton de reproches sarcastique. Je vais te l'emprunter, il me paraît passionnant.

J'étais indignée parce que je venais d'entendre. Moi, un bouquin érotique ?! Je préfère les livres de science-fiction comme ici.

- Rendez-moi ce livre tout de suite Stark où je vous étripe !

- Passionnant, tout de même, l'héroïne a l'air d'aimer coucher à droite et à gauche... 

- Stark, arrêtez vos conneries !

- De toutes façons, ce n'est qu'un livre, lâche t-il en me le redonnant. Je préfère la vraie vie. Vous savez Astra, je vous accueillerai à n'importe quelle heure dans ma chambre si l'envie vous prend, il suffit de demander.

Encore plus indignée, je rougis puis il part, content de sa blague bien pourrie.
En me retournant, je vois Pietro sur le point d'exploser de rire et Steve qui ne savait pas où se mettre.

- Pour quelle raison êtes vous rouge Astra? Vous vous sentez mal ?

Je me retourne. Vision.

- Non Vision. Ne t'inquiète pas ce n'est rien. Et puis je t'ai dit de me tutoyer.
- Oui, c'est vrai, excuse moi.

Je lui ai gratifie un sourire bienveillant et il repart.

- Tu ne vas pas dormir la naine?

- Je ne suis pas fatiguée.

Pietro hoche la tête par se coucher. Menteuse, me dis ma conscience. Mais j'ai tellement peur de refaire un cauchemar que je préfère rester éveillée et lire tranquillement ici.
J'en suis déjà au milieu de mon livre quand le canapé s'affaisse à côté de moi.

- Tu sais qu'il est deux heures et demi du matin?

- Je sais Bucky, je sais.

- Si tu veux être présentable demain et ne pas avoir de cernes, il faut dormir.

- Mais je ne suis pas fatiguée.

- Mouais... Je peux te fatiguer moi.

Je lâche mon livre et le regarde dans les yeux. Il me fait une danse des sourcils et aborde un sourire qui endit long. Je rougis.

- Mais vous êtes tous des pervers dans cette base ou comment ça se passe ?!

- C'est toi qui t'imagine des choses.

Il rit doucement, ce qui me fait rougir encore plus. Couronner le tout, il a un rire super agréable, qui m'en donne même un frisson.
Mais qu'est-ce qui ne va pas chez moi ?

- Au final, ça ne m'étonne pas de toi, rétorquais -je.

- Qu'es ce qui te fait dire ça ?

- Il paraît que tu étais un vrai coureur de jupons.

- Ce n'est pas que des histoires. Je ne pense plus que ça soit d'actualité. Mais ce n'est pas pour autant que je suis un pervers et que je ne respectais pas les femmes.

- Ah oui?

- Mais oui. C'est beau une femme, elles méritent le respect.

Il laissa son commentaire en suspens et je commençais à rougir une fois de plus. Heureusement pour moi, il faisait plutôt sombre.

- Mais toi t'es une gamine.

Ah l'batard, pensai-je. J'essayais de lui mettre un coup de pied mais il attrapa ma cheville. Il prit l'autre et la tira également vers lui, me vola mon livre des mains et me balança sur son épaule en mode sac à patates.

- Mais tu fais quoi là ?

- Je t'avais dit que je voulais tester tes capacités et je pense que c'est le bon moment.

Je ne dis rien et me laisse faire. De toutes façons, ça n'aurait servi à rien.
En attendant, j'ai une vue directe sur son derrière. Non pas que c'est dérangeant mais c'est légèrement gênant.
Non mais à quoi je pense moi ?! Mais n'importe quoi!
Bucky me repose soudain sur mes pieds, coupant cours à mon débat intérieur de la plus haute importance.

- Bon, commença t-il, au début je vais être gentil mais je vais corser et le jeu au fur et à mesure.

- D'accord.

Je m'éloigne, il ne se met pas en position contrairement à moi. Je devrais en tirer des conclusions... S'il fait ça, c'est peut-être pour ne pas être prévisible ?
Et puis je commence. J'essaie de le frapper au torse mais il m'en empêche le deuxième essai est foireux aussi j'essaie donc de l'attaquer à la gorge mais il attrape mon poignet et par je ne sais quels moyens je me retrouve sur les fesses par terre.

- Sois plus agressive et plus rapide. Tu ne me feras pas mal. Tu n'es pas censée avoir mis T'Challa au tapis?

Ouais, facile à dire. Je  ne suis pas un super soldat surentraîné qui sort d'une organisation de fous furieux. 

Je me relève.

- Mais j'étais au top de ma forme, là je suis fatiguée. Et puis t'es un super soldat, pas lui.

- Mais il se bat tout de même bien. Si tu es fatiguée, il fallait aller te coucher. De plus, je crois que tu sortais de l'infirmerie non?

- Mieux quand il a son costume qui le protège. Mais j'allais bien!

- Bref. De toutes manières il est comme Steve, il retient ses coups. Ils ont peur de t'égratigner.

Je l'attaque à la jambe et au ventre mais il pare tous mes coups sans grandes difficultés.
Il m'envoie son poing cybernétique que j'attrape avec mes deux mains.
Et si je faisais comme dans la piscine ?
Je visualise son bras, son apparence et essaie de la copier.
Je me concentre très fort et puis je sens soudain mon corps chauffer.

Pdv de Bucky :

Elle s'est arrêtée net, et a fermé les yeux. Quand elle les ré-ouvre, ils sont violets. Mais cette fois-ci, elle est entièrement faite en métal , le même que mon bras, avec une étoile rouge sur le bras gauche. Tout comme moi. Elle enlève ses mains de mon bras et métal et contemple les siens.

- C'est assez effrayant, bredouille Astra.

- Non, magnifique.

- Et en fait c'est plutôt cool, rajoute la blonde.

Elle sourit et m'attaque. Sauf que cette fois-ci le, combat était plus équitable, sans vraiment l'être. Elle est plus résistante et a plus de réflexes, même si elle n'a pas mon expérience.
Il semblerait qu'elle est absorbé quelques capacités et connaissances par la même occasion.
Elle a tout de même beaucoup de progrès à faire.
Mais ça ne dure que cinq minutes. Elle est exténuée et redevient elle-même.
Elle est tellement épuisée par les événements présents et précédents qu'elle titube et s'évanouit.
Cette mutation semble la vider de son énergie.
Je la rattrape de justesse du bout des bras.
Je glisse un bras sous ses genoux et l'autre autre sous ses épaules puis la porte jusqu'à sa chambre, qui n'est pas extrêmement loin de la mienne. Juste à l'autre bout du couloir qui ne contient que cinq  chambres. D'ailleurs, quelqu'un qui prendrait le couloir à l'envers, pourrait se tromper.
Arrivé dedans, je la lâche d'un de mes bras pour tirer la couette. Je la dépose doucement sur le grand lit puis remonte doucement la couette et lui souhaite bonne nuit, mais elle ne peut pas me répondre. C'est normal, elle dort.
Je referme doucement la porte derrière moi et par également me coucher.
Disons, me recoucher car j'ai déjà dormi mais je me suis réveillé et j'avais voulu aller prendre un verre d'eau dans la cuisine mais je l'avais trouvé elle, en train de lire paisiblement dans le salon.

18/07/2019