Chapitre 17

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Je me redresse péniblement avec douleur, en position assise.

Mes côtes et mon bras gauche me font horriblement souffrir, plus que le reste, mais je ne peux ignorer les sensations cuisantes que mon corps me fait subir.

Je lève difficilement mes bras et mes mains pour retirer les petits bouts de verre qui se sont incrustés dans ma queue de cheval qui, ne ressemble pratiquement plus à rien maintenant. Cette tâche, bien compliquée, à cause des douleurs au moindre mouvement. Plus je bougeais, plus je souffrais même si la douleur semblait s'être atténuée quelque peu.

- Mademoiselle Astra ?

Vision venait d'arriver à mes côtés, avec une sorte de perfusion, sûrement des antidouleurs. Il avait dû trouver ceci quelque part dans le vaisseau où il y avait sûrement la trousse de premiers secours et soins.

- Oui Vision ?

- Puis je relever ta manche pour de perfuser ? Ce ne sont que des antidouleurs.

J'acquise en silence.

Il entreprit son action avec soin et douceur, ce qui ne m'empêcha de ressentir l'aiguille percer ma peau.

Je marmonne dans ma barbe, les trucs piquants, ce n'est pas mon délire.

Il me met la pochette dans les mains et en profite pour palper mon pouls.

Quand il me lâcha, je me mis à tousser forcenée. Quelque chose bloquait mes voies respiratoires est un goût rouillé apparu dans ma bouche. Je crachais du sang.

Vision, quelques peu alarmé glissa sa main sous le menton et le releva.

- Garde la tête ainsi, me dit-il. Mr Stark, s'il vous plaît, appela l'humanoïde toujours accroupi à côté de moi.

- Que se passe-t-il Vision ?

- Pourriez-vous demander à FRIDAY un scan de sa cage thoracique s'il vous plaît ?

La voix de l'I.A. fit son apparition sur la demande de Tony suite à celle de Vision.

- Les poumons de Mlle Astra ne sont que quelques peut endommagés, ce qui explique le sang qu'elle recrache. C'est côtes on subit quatre fractures. Mais ses extraordinaires cellules font déjà leur travail. D'ici deux jours elle n'aura plus rien, sauf des hématomes et de petites douleurs persistantes. C'est tout Monsieur.

- Voilà, pas de quoi s'alarmer. Au fait, Astra ton gâteau dans le four, mais ce dernier a été arrêté par les soins de Happy et ton cheeseburger t'attend.

- Merci Tony.

Ce gâteau m'était complètement sorti de la tête. Au pire, c'est Pietro qui aurait été embêté. Pas moi.

Une main reconnaissable entre toute coupa court à ma réflexion et écarta des mèches rebelles de devant le visage. Elle les cala ensuite derrière mon oreille gauche avec douceur.

Un sourire franc étira mes lippes quand les siennes embrassèrent en front.

- Même si tu es adorable quand tu pleures, je te trouve plus jolie quand tu souris.

Il passe ensuite les doigts sur mes joues pour essayer ce qu'il reste de mes larmes.

- Tu as de beaux yeux tu sais?

Je ris difficilement.

- Toi aussi Bucky.

Il sourit, et moi aussi. J'aime son sourire.

- Voilà qui est mieux chère demoiselle.

Il s'assoit à mes côtés.

- Il serait préférable que la prochaine fois, tu prennes l'ascenseur.

ASTRA [En Réécrire]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant