Chapitre 15

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- Tu veux de l'aide pour tout mettre dans ta chambre plus rapidement ? Demande Pietro quand je referme le coffre. 

- Oui, vas-y, je vais faire ton gâteau.

- Ça marche, me répond l'argenté en partant rapidement.

En fait, il ne fait jamais rien lentement. Logique. Quand on a un pouvoir comme le sien, autant en faire usage.

Pendant que lui, doit approximativement mettre les affaires dans ma chambre, pour ne pas dire les jeter sur mon lit, je me dirige vers la cuisine.
Je commence donc à sortir les ingrédients.

- J'espère pour toi qu'il sera bon.

- Douterais-tu de mes talents Pietro?

- Je ne sais même pas si tu as des "talents" à proprement parler.

Il accentua le mot "talents" en faisant des guillemets avec ses doigts.

Je lève les yeux au ciel.
Je n'ai pas envie de me fatiguer pour un gâteau, je vais donc lui en faire un nature simple!
Je mets les ingrédients tour à tour et m'amuse même à broyer les coquilles d'œufs vides au dessus de la poubelle.

- Qu'est-ce que tu prépares ? Susurra une voix rauque près de mon oreille.

- Rien qui n'est pour toi Barnes.

Il observait encore mes faits et gestes quand je versais la préparation dans le moule. Tout était prêt à aller au four.
Mais soudain, je le vis glisser un doigt dans le plat, le ressortir et m'en coller sur le bout du nez. Il lèche ce qu'il lui restait sur le doigt.
Je lui offris une mine faussement scandalisée et lui commenta mon gâteau.

- C'est plutôt bon.

- Ce n'est pas cuit.

Je me retourne, mets le gâteau dans le four et règle le minuteur.
Mais soudain un ingrédient attire mon attention.
Le paquet de farine.
Je monte sur le plan de travail, pour faire mine de le ranger mais au dernier moment je saute et le vide entièrement sur l'ex soldat d'Hydra.
Je contemple mon œuvre en riant, amusée par son air à la fois surpris et offensé.
Je pouvais lire sur son visage quelque chose "de la farine? Sérieusement?".

- Tout dans la légère mesure Astra, ricana Clint.

Je ne répondis même pas à l'archer et m'adresse à plutôt à Bucky.

- Tu ressembles plus à un centenaire maintenant, riais- je devant ses cheveux désormais colorés

C'est ainsi qu'une bataille d'ingrédients restants sur le plan de travail éclata, voir la guerre. Et puis, de plus nous avions un public. Clint et Sam profitaient de la vue en évitant tout de même les projections involontaires. Malheureusement, on nous interrompit bientôt.

- On a repéré Rabloc. Vous avez dix minutes pour vous équiper, débriefing dans le jet, ordonna Steve.

- Ça va être chaud, je dois me laver les cheveux !

- On en parle de mes cheveux ?

- Toi, on s'en moque, tu as cherché.

Je ne lui laisse pas le temps de répondre et cours me laver les cheveux. Quand je sors de la douche, je remarque une combinaison dans le style de celle de Natacha (en moins moulante quand bien même) qui m'attend, posée sur mon lit.
Je l'enfile et me fais une queue de cheval haute avant de sortir, les cheveux encore mouillés.
Le temps que les derniers arrivent, je regarde brièvement les armes que j'ai. Deux 9 mm chargés, un coutelas et deux chargeurs.
Pas grand-chose mais ça devrait le faire.
Je déclenche mon oreillette et je suis les autres en montant dans Quinjet. Steve commence alors son débriefing.

- Nous allons à Détroit, dans une banlieue pratiquement déserte, en ruine et inhabitée. Les immeubles ont tendance à s'effondrer et des briques aussi. Faites attention. Nous pénétrerons dans un énorme entrepôt désaffecté en 1990 mais rénové de l'intérieur pour construire une planque idéale pour Hydra. Rumlow s'en servait comme point de renseignements et de regroupement des troupes.
Rabloc et son supérieur l'on ensuite reprit avec des rescapés de Washington.
Le bâtiment est énorme et contient douze étages.
Stark, Rodhes, Sam et Vision, vous prenez par le haut en emmenant Clint et Natacha avec vous. Astra et Bucky, vous prenez l'entrée principale, les jumeaux et moi l'entrée de service. Enregistrer le maximum de données informatiques avec votre oreillette. Attrapez Rabloc et son supérieur !
On se retrouve exactement vingt minutes dehors après être entrés dans le bâtiment.
Il est équipé d'une auto-destruction programmée dès que les intrus franchissent les portes.
Ne tuez les pions de cette organisation qu'en dernier recours! On atterrit dans dix minutes. Préparez-vous!

Quand Captain eu terminé son monologue, je soupire de soulagement et Pietro qui était juste à côté sourit.

- Encore plus long la prochaine fois, Captain, dit le Sokovien.

Tous braquèrent leur regard sur nous et Steve fronce les sourcils.

- Non parce que là, c'était la mort, renchéris- je.

Pour prouver mes dires je mime un revolver avec mes doigts et fait mine de me tirer une balle dans la tête en basculant cette dernière sur le côté.
Le rapide proteste. Il fait semblant d'essuyer un filet sang invisible sur sa tempe sûrement provoqué par ma balle imaginaire.

- Ne te tue pas à côté de moi la prochaine fois, c'est super salissant.

Captain sourit.

- Vous avez de la chance que je ne sois pas Fury car sinon, avec vos âneries vous auriez passé un sale quart d'heure.

- C'est bien pour ça que nous le faisons avec toi Steve.

Je ris à ma propre remarque.

J'essaie quelques temps plus tard de couper le devant de mes gants avec mon coutelas pour en faire des mitaines.
Cela sera sûrement plus pratique d'utiliser mes "capacités" si j'ai un contact direct.

- Tu fais quoi la naine?

Je sursaute et m'entaille le doigt.

- Aïe!

- Mais regarde, c'est trop stylé! Tu guéris plus vite que je cours !

- Il ne faut pas exagérer non plus.

Nous restons en contemplation quelques secondes, le temps que la coupure se referme complètement.

- Viens on réessaie !

- Mais ça me fait mal quand on me coupe crétin.

- Mais c'est que un détail, râle t-il.

- Je t'en ferai voir moi des détails.

- Bon tu recommence ou pas? Insiste Pietro.

- Ok, juste une fois.

Je me recoupe au même endroit. Le processus reprit.

- Classsseeeee. Tu crois que si on te coupe le doigt il repousse ?

- Je guéris Pietro. Je ne repousse pas.

- Tu ne sais pas. Tu n'as jamais essayé.

- Et je n'essaierais pas. En attendant, nous sommes arrivés.

Nous sortons donc du jet. Tony à fait en sorte de se poser à l'abri des regards, même si le Quinjet est équipé d'une technologie furtive.

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Coucou, voilà un nouveau chapitre et je tiens juste à vous dire qu'une petit partie de ce dernier est inspiré d'un imagine de @MarvelLover06 .
Voilà. Et ce n'est pas du plagiat, j'ai demandé donc ne vous inquiétez pas.
Bref. Bonne lecture.
Mademoiselle1307

21/08/19

ASTRA [En Réécrire]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant