ASTRA [En Réécrire]

Chapitre 14

C'est la lumière du jour passant à travers qui me réveille en douceur.
Malheureusement par la même occasion, un gros mal de tête me rappelle mon débordement d'hier soir. Je cligne des yeux plusieurs fois et attrape mon téléphone que j'ai posé sur la table de chevet très tôt ce matin.
C'est également à ce moment précis que je sens des doigts frais sur ma taille. Je bondi en un quart de seconde sur l'autre côté du lit.

- Si j'avais encore mon bras, j'aurais eu de sacrés crampes.

- Mais qu'est ce que tu fous dans ma chambre Barnes ?! Hurlais je presque.

- Tu es dans ma chambre donc je te retourne la question. 

- Mais de ... Attends quoi?

- Oui, tu as bien entendu, tu es dans MA chambre.

Je mets les doigts sur mes tempes. En plus de ça, cet affreux mal de tête me comprime les neurones.

- Je ne te mens pas Astra, tu es arrivée vers une heure du matin. Bien saoule. Et puis tu t'es jetée sur le lit. J'ai essayé de te dire quelque chose mais tu dormais déjà.
- Je me disais bien aussi, cela me paraissait étrange, un oreiller qui parle. Ça me paraissait plutôt dur aussi.
- Merci, dit- il en gonflant ses pectoraux déjà visibles à travers son tee shirt.

Je suis sûre qu'il en fait exprès de mettre des hauts trop petits.

- Ne t'enflamme pas Barnes. Thor est plus musclé, plus fort et beau. Et puis c'est un dieu.

Oups. Je crois que je l'ai vexé vu comment il me regarde.

- Ça va, j'ai compris, pas la peine d'en rajouter une couche. Tu préfères Thor.

- Je ne l'ai jamais rencontré. Et puis pas forcément, je préfère quand les gens réfléchissent un peu plus. Et puis je préfère les bruns aussi.

- Du genre son frère ?

- Loki?

- Oui, Loki.

- Non. À la réflexion, tu n'es pas super intelligent. Bref, désolée de t'avoir dérangé, je vais dans MA chambre. À plus.

- Attends Astra...

Je pars rapidement sans lui laisser le temps de finir. Je vais me doucher puis me changer.
Je pars ensuite vers la cuisine pour me prendre de l'aspirine.
Il doit bien y en avoir, connaissant certains d'entre nous.

Une main apaisante se pose sur mon épaule.

- Tu vas bien?

- Ça va aller, Clint. C'est juste une petite gueule de bois.

- Tu me dis si y'a besoin, me dit il avec son air paternel.

- Oui, ne t'inquiète pas.

Je bois mon verre et commence à déguster une tranche de brioche quand un courant d'air passe.

- Gueule de bois ?

- La ferme.

- Je venais juste te rappeler notre plan. On va faire les boutiques, me dit Pietro avec un clin d'œil appuyé.

Même si je connais la raison de ce clin d'œil, c'est bien le seul mec qui m'a déjà proposé d'aller faire les boutiques.

- Ahhh. Tu sais quoi ?

- Je viens avec toi?

- Tout à fait. Et ce n'est pas une option.

- Et bien je vais mettre mes chaussures.

- Je te rejoins dans cinq minutes.

- Tu en a quatre.

Je finis ma brioche et frotte les mains l'une contre l'autre pour les essuyer, puis je pars mettre moi aussi mes chaussures et par la même occasion, chercher mon sac à main.