Lorsque les deux heures de maths se terminèrent enfin par une sonnerie libératrice, Aiko poussa un cri de soulagement, s'attirant les foudres de son professeur. Elle alla rendre sa copie rapidement en compagnie de Kotaro avant de sortir de sa classe, sans son sac. Étant donné qu'elle avait oubliée son bento, cela ne servait à rien de le prendre, elle comptait simplement porter compagnie à ses amis au lieu de rester à errer dans les couloirs inutilement.
Les deux lycéens arrivèrent enfin dans la grande salle de cantine, qui servait à abriter les élèves pendant les jours de pluies. Dans le fond de la salle, Kotaro remarqua leurs amis et donc attrapa Aiko par les épaules afin de l'approcher d'eux, sourires aux lèvres. La mauve ignora bien évidemment le regard brûlant d'Akashi sur sa personne et s'asseya en saluant les autres. Ce dernier, assit en face d'elle, remarqua bien assez vite qu'elle n'avait pas de bento.
Akashi: Tu n'as pas fait de bento, ni le mien.
Le regard agacé qu'il se prit le fit souffler du nez, très habitué à ce regard.
Aiko: Jamais je ne te ferais un bento.
Akashi: Tu te souviens néanmoins de ce que je t'avais ai dit si tu ne faisait pas mon bento, non? Fit-il innocemment avant de la voir tressaillir.
Aiko: Essaye de faire ça et je te jure que je t'étripe!
Le rouge fit mine de se lever pour se pencher vers elle, ce qui fit sursauter la jeune fille et reculer le plus possible. À cause de sa panique soudaine, elle faillit tomber de sa chaise si Mayuzumi, assis à côté d'elle, ne l'avait pas rattrapée non sans détourner le regard de son livre. Le capitaine lança à Aiko un regard plus que satisfait de la réaction qu'il avait obtenu avant de sortir de son sac un bento et de le déposer entre eux.
Akashi: Je savais pertinemment que tu n'allais pas me le faire alors j'enai ramené un. Je te connais beaucoup trop, Aiko.
Aiko: Tu ne connais rien de moi l'empereur !
Akashi: Bien-sûr que si. Maintenant mange.
Elle lui lança un regard plus qu'assassin avant d'attraper les baguettes qu'il lui tendait en marmonnant un faible remerciement. Ses doigts frolèrent malheureusement les siens, ce qui donna des frissons désagréable à la mauve. Cette dernière pesta intérieurement et détacha les deux bouts de bois avant de commencer à manger, sous le regard satisfait du rouge.
Les deux ne remarquèrent pas tout le reste de la table les regarder d'un air plus que surpris au vu de leur échange assez "normal". Le seul qui n'écoutait qu'à moitié était bien évidemment le joueur fantôme de Rakuzan, qui déjeunait tranquillement.
Un peu plus tard dans leur pause du midi, Aiko, plus qu'agacée du regard amusé que lui lançait le lycéen assit en face d'elle, prit soudainement la brique de jus encore fermé de Sayuri et la balança sur lui. Ce dernier rattrapa agilement la brique d'une main et la reposa calmement devant Sayuri qui n'avait rien comprit à ce qu'il venait de se passer mais qui continua sa discussion. La capitaine remarqua donc ensuite que toute la table avait de quoi se désaltérer et pas elle, ce qui la fit grimacer légèrement. Elle s'insulta évidemment dans son esprit pour avoir tout oublié ainsi avant qu'Hinata ne la coupe en lui demandant si elle voulait boire de son jus, ce qu'Aiko déclina en prétextant n'avoir pas soif.
Elles discutèrent encore un peu entre elles suite à ça, avant qu'Aiko ne se tourne pour continuer de manger. Elle s'arrêta néanmoins lorsqu'elle remarqua qu'Akashi n'était plus en face d'elle. Ses sourcils se froncèrent curieusement et elle se mit inconsciemment à le chercher des yeux aux alentours sous le regard noisette de la blonde non loin d'elle.
Mina: Ça fait quelques minutes qu'il est partit mais il va revenir, t'inquiète pas. Lui expliqua-t-elle avec un air très amusé.
Aiko: Pourquoi tu veux que je m'inquiète pour lui?! J'espérais simplement qu'il était partit pour de bon!
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L'empereur et son impératrice
FanfictionAiko Yoshida est une jeune fille qui rentre d'amérique après avoir fuit ses anciens amis, la génération miracle. En faisant sa rentrée à Rakuzan, elle ne s'attendait pas à revoir une certaine personne qu'elle aurait voulu oublier. Ps: C'est une hist...