Chapitre 27

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Akashi parvint à verrouiller la porte derrière lui avec difficulté car la lycéenne se débattaient avec hargne pour sortir, en vain. Le capitaine se tourna ensuite avec silence vers la capitaine, lui faisant rapidement comprendre qu'elle ne sortirait pas tant qu'il n'aurait pas eut ses explications. Avec irritation, elle le poussa contre la porte et l'attrapa par son col, sous son air silencieux.

Aiko: MAIS C'EST QUOI TON PUTAIN DE PROBLÈME?! LAISSE MOI TRANQUILLE, À LA FIN!

Ses paroles furent accompagnées par la sonnerie annonçant le début des cours ee l'après-midi, la faisant pester.

Akashi: Tu ne sortira pas d'ici tant qu'on aura pas parlé, même si ça doit prendre du temps sur les cours. Si tu veux crier pour appeler des gens, il n'y a pas de classe autour, nous sommes dans le couloir des locaux. Autrement dit, personnes ne t'entendra.

Les yeux de la capitaine s'ouvrir alors avec appréhension. Elle ne voulait avoir cette discussion avec lui car cela allait détruire son plan d'essayer de le faire oublier son amour pour elle, et surtout son amour pour lui. Aiko se mordit les lèvres avec forces et sentit malgré elle ses yeux s'humidifier, tout ça sous le regard du rouge.

Aiko: Je me fiche de ce que tu as a me dire Akashi, oublions tout ce qu'il s'est passé avant et reprenons notre vie chacun de notre côté! Je te demande simplement ça!

Akashi: Tu me mens, Aiko.

Aiko: Bien-sûr que non! Comme je me tue à le répéter, tout notre passé était une erreur et je suis contente d'être sortie de ça!

Le rouge fronça doucement les sourcils devant la mine faussement enjouée de la jeune fille, avant d'écarquiller les yeux en voyant les larmes dévaler progressivement ses joues. C'est alors qu'il comprit.

Aiko essayait de le repousser du mieux qu'elle pouvait pour ne pas le faire souffrir d'avantage en l'attendant, tout comme pour essayer d'oublier ce dernier.

Refermant sa bouche légèrement ouverte dû à la surprise, il leva ensuite sa main pour essuyer une larme qui coulait lentement sur la joue de la lycéenne.

Akashi: Comment pourrais-tu être heureuse, si tu pleures? J'ai compris ce que tu essayes de faire. Tu pensais qu'à force de me repousser, j'abandonnerai l'amour que j'ai pour toi? Impossible.

La mauve était stupéfaite.

Il venait de percer à jour son plan, lui et son intelligence sans pareilles.

Aiko se mordit les lèvres avec force, essayant de stopper ses larmes et la montée de sa colère, en vain. Cette dernière explosa ensuite non pas en sanglots, mais de colère.

Aiko: C'EST QUOI TON PROBLÈME ?! ME GÂCHER LA VIE HEIN?! M'EMPÊCHER DE T'OUBLIER ?!

Akashi: Je croyais que tu m'avais déjà oublié. Lui dit-il de façon à ce qu'elle en dise plus.

Aiko: MA TÊTE PEUT-ÊTRE, MAIS PAS MON COEUR, BORDEL! Hurla-t-elle avant d'écarquiller les yeux.

Le rouge fit de même, ne s'attendant sûrement pas à cette réponse provenant de la plus petite des deux. Cette dernière lâcha un juron contre sa propre personne avant de reculer d'un pas, puis de vouloir le contourner. Juste avant qu'elle n'atteigne la porte, le lycéen l'attrapa rapidement par le bras et l'attira en arrière, contre lui. À laide de sa deuxième main, il releva son menton vers lui pour découvrir le regard noir qu'elle lui adressait.

Aiko: Lâche moi!

Akashi: Ton coeur ne m'a pas oublié ? Répéta-t-il en fronçant les sourcils.

L'empereur et son impératriceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant