La bip final résonna enfin dans le grand gymnase B, laissant à l'équipe de Rakuzan la joie d'avoir gagné 77 à 60. Aiko poussa alors un cri de joie avant que tout le reste de l'équipe ne lui saute dessus, en l'écrasant littéralement au sol. Lorsqu'elle fût dégagée de toute ses coéquipière, elle s'approcha de toute les joueuses adverses et leur serra la main, avec ses coéquipières pour les féliciter.
L'empereur de Rakuzan, en retrait, l'observait serrer la main de ces joueuses en souriant, en se rappelant qu'elle avait toujours fait ça. Lui, n'avait jamais fait ça après un match. Il trouvait que c'était un geste inutile.
Les basketteuses se mirent ensuite toutes en ligne pour le salut, qu'elles firent aussitôt sous les applaudissements du lycée. Tous quittèrent bientôt le gymnase car il ne restait plus rien à observer, dont l'équipe masculine de Rakuzan. Seul Reo, Kotaro et Eikichi décidèrent de rester vers le portail afin d'attendre les lycéennes. Akashi lui, resta quelques minutes de plus dans le gymnase et regarda Aiko rentrer dans les vestiaires, là où il pût enfin décrocher son regard de sa personne, ce qu'ilavait été tout simplement incapable ee faire depuis son apparition. Il soupira avant de sortir à son tour, air sombre sur le visage.
Tandis que toute les cinq gagnantes se douchaient pour enlever la sueur, elles firent une bataille de savon, qu'elles arrêtèrent bien vite lorsque Sayuri se prit le savon en plein dans la bouche et faillit l'avaler accidentellement sous leur panique. Elles se remirent ensuite en uniforme, discutant joyeusement de leur match gagné avant de sortir et de faire un léger point avec leur coach, qui était très satisfait de leur jeu. Les quatres lycéennes sortirent ensuite laissant Aiko à l'intérieur afin qu'elle questionne leur coach sur certaines choses auxquelles elle eut bien vite des réponses constructives.
C'est donc ainsi qu'une dizaine de minutes plus tard, elle sortait enfin du gymnase, sac sur l'épaule, air paisible sur le visage. La lycéenne remarqua directement ses amis discuter au loin et plus particulièrement Eikichi se battre avec Yuki tandis que les trois autres adolescents discutaient tranquillement. Alors qu'elle comptait les rejoindre, sourire aux lèvres, ce sourire tomba très rapidement lorsqu'elle entendit une voix dans son dos qu'elle reconnu aussitôt, ce qui la paralysa.
Akashi: Ça faisait longtemps, Aiko.
La jeune fille se retourna alors lentement vers l'entrée du gymnase à côté de laquelle, le capitaine de l'équipe masculine, adossé au mur, la fixait de ses yeux vairons. Les mains de la capitaine se mirent à trembler devant la personne qu'elle avait voulu le plus oublier.
Il n'avait pas changé.
Toujours les mêmes cheveux rouges,
Le même regard vairons qu'elle trouvait magnifique mais avec lequel elle ne se sentait pas à l'aise,
Le même visage,
Les mêmes expressions.
Il avait seulement beaucoup grandit comparé à la dernière fois ou elle l'avait vu, autrement dit, durant leur dernière année.
Akashi: Tu te souviens de moi n'est ce pas? Continua-t-il en la voyant reculer d'un pas.
Les larmes lui montèrent aux yeux, tandis qu'elle reculait d'un autre pas tremblant. Les mots restèrent bloqués dans sa gorge devant cette silhouette qu'elle avait tant chérit dans le passé. Ses jambes paralysées ne bougeaient seulement que pour trembler et c'est ainsi qu'il s'approcha d'elle, pour rester à quelques centimètres d'elle, baissant la tête pour observer son regard effrayé.
Akashi: C'est moi que tu as fuis non? Tu n'aurais pas pût m'oublier comme ça, je le sais. Fit-il d'une voix sérieuse.
Ce fût le déclic pour Aiko. Ses bras se lèverent vers lui et le reooussèrent violemment avec toute la force qu'elle possédait à cet instant. C'est ainsi qu'Aiko pu mettre de la disctance entre eux, tout en reculant de quelques pas.
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L'empereur et son impératrice
FanfictionAiko Yoshida est une jeune fille qui rentre d'amérique après avoir fuit ses anciens amis, la génération miracle. En faisant sa rentrée à Rakuzan, elle ne s'attendait pas à revoir une certaine personne qu'elle aurait voulu oublier. Ps: C'est une hist...