Perhaps it is not yet too late.

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Ceci est de la science-fiction donc comprenez mon délire.
Merci.


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Les générateurs périphériques ont dû tomber en panne pendant un cours moment car ce matin, en me levant ; l'air fût acariâtre et sulfureux, j'espère que ça n'a touché que quelques secteurs.
En prenant ma douche, je veille à économiser le plus, évitant toute surconsommation. Toute en mangeant, je relis le message reçu quelques heures auparavant. Les autres ont envoyé leur confirmation, il n'en manque qu'un. Le central m'a communiqué qu'il était injoignable, je me suis alors proposé de m'y rendre en personne chez lui.

Dans le train, je gardais tête basse, ne souhaitant pas être témoin du désespoir et du fatigue sur les visages des majorités de gens qui prennent ce transport en commun. Le train se dirige vers le côté Ouest de la ville, le côté dont la population évite ; à cause de l'instabilité et surtout de l'horreur qui s'y trouve. Je soupire de résignation. Combien de fois ai-je essayé de le convaincre de vivre dans les logements qui nous ont été attribué ? Bons nombres de fois, où toutes ont été soldé par mon échec malgré mes arguments.

Je rabats mon capuchon en descendant du train, quelques personnes me regardent avec insistances mais je fais abstraction en accélérant mes pas. Quelques minutes plus tard, je sonne et il ne m'a ouvert qu'après de longues minutes.
Il n'était vêtu que par un simple boxer et m'adresse un visage indifférent sans dire quoi que ce soit.

_Bonjour à toi aussi- raillais-je.

Il m'ignore toujours et je le suis dans l'unique espace qui lui servait à la fois de cuisine, de salle de séjour, de salle à manger et de chambre où le lit était dissimulé par des rideaux assez fins. Il s'empare d'une barre de céréale et le mange en me fixant. Je soupire et s'en va vers la fenêtre vitrée.

_Allume ton téléphone, ça m'éviterait de me fatiguer à aller jusqu'ici.

J'actionne le bouton qui permet de relever les semblants de voiles qui couvre la vitre, en découvrant le paysage devant moi, je soupire et me retourne vers lui.

_L'option choix du paysage est là pour être utilisé Nam.

Il hausse les épaules et se lève en me rejoignant. Il se mit à côté de moi et observe l'extérieur avec des yeux mélancoliques et quelques peu tristes.

_Voir la réalité en face est mieux que de se bercer dans des illusions. – répondit-il avec douceur.

On reste là, silencieux, chacun en proie à des sentiments et émotions différents. Jugeant que l'on perdait assez de temps, je lui confie finalement le but de ma venue :

_La réunion d'après-demain est avancé aujourd'hui à 10h.
_Bordel, moi qui prévoyais journée détende devant un film aujourd'hui- dit-il avec une grimace.
_Va te préparer, il ne faut pas arriver en retard.

Sans rien ajouter, il disparut de mon champ de vision et je me remis à contempler le paysage devant moi. La tristesse et l'inquiétude m'envahissent aussitôt, mêlée de désespoir mais en pensant au but de notre réunion aujourd'hui, l'espoir revient ; à la perspective de la possibilité d'un avenir meilleur et plus...verdoyant.
Un quart d'heure plus tard, il m'interpelle et nous sortons de chez lui, silencieux.
Le trajet jusqu'à la centrale dure environ une heure si on emprunte la 'circulation privée'. NamJoon m'a jeté un regard dédaigneux lorsque j'ai fait appel à un véhicule privé.

Au cœur de la fiction (Première Partie ) ⁿᵃᵐᵍⁱOù les histoires vivent. Découvrez maintenant