猫 (Pt.1)

630 34 14
                                    


Je suis Kim NamJoon., 24 ans, ingénieur en informatique. D'ordinaire, je travaille chez moi mais de temps en temps, il me fallait me rendre à la locale de la petite société que j'ai fondé moi-même avec l'aide de mon frère et le soutiens de mes amis. Suis-je orgueilleux en affirmant ma réussite malgré mon jeune âge ? Je ne suis pas vantard, juste vériste : ma petite fortune s'élève déjà à une somme assez importante qui est suffisant pour subvenir mes dépenses pendant des années, me permettant de vivre dans le confort. Je n'ai jamais été intéressé par ce genre de chose ; par les choses superficielles je veux dire. Je vis avec les strictes nécessaires et je ne mène pas une vie de luxe sans toutefois m'interdire de profiter de certains des avantages que mon statut et mon argent m'offraient.

J'occupais un petit loft loin du centre-ville avec unique compagnon un chat que j'ai adopté lorsqu'il n'était qu'un chaton abandonné par ses propriétaires ou perdu, je ne sais pas. Il grelottait de froid au milieu de la neige, pour si peu et il aurait décédé de froid. Je l'ai depuis plus de trois ans ; il faut dire que ce bout de poil a su combler la « solitude » dont parlaient mes proches. En plus, il ne nécessitait pas tellement de temps dans ses soins : le nourrir ne dépasse pas 5 min et sa litière se nettoie toute seule, vu le prix que j'ai payé. Comme chat, il quémandait rarement de caresses et de câlins et donc, à chaque fois qu'il me le demande ; je ne lui en refusais jamais, peu importe ce que je faisais ou l'heure. Mon cadet TaeHyung l'adore, il m'a demandé maintes fois de le lui donner et comme réponse, je lui ai conseillé d'adopter un mais il ne cesse de me répéter que c'est le mien qu'il voulait. Jusqu'à maintenant, j'ai tenu bon à ne pas céder à ses supplications.

Après deux semaines entières sans passer à la locale ; HoSeok qui est mon ami le plus cher et celui qui la dirige avec moi m'a appelé pour finaliser le projet auquel nous avons travaillé depuis des mois. Je lui fais absolument confiance, après mon frère, je lui confierai ma vie. Il est celui vers qui je me confie quand ça n'allait pas, quand quelque chose me tracasse, quand j'ai besoin d'avis et de conseils ; il est celui qui me connait le plus ; il est le grand frère que je n'avais malheureusement pas la chance d'avoir. Moi qui ai pensé que la mise en point et les corrections finales demanderait une demi-journée tout au plus me suis trompé : ça nous a pris la journée entière. Presqu'à la nuit tombante, une fois que tout a été finalisé qu'il m'a enfin laissé partir ; il a tenu à ce que nous sortions prendre un verra mais j'ai refusé car j'avais grande envie de rentrer chez moi, de prendre dans mes bras mon chat pour ensuite m'enfouir dans mon lit. Au moment de m'en aller, avec un sourire amusé, il m'a demandé à quand remontait la dernière fois que je me suis amusé. Entre nous : « s'amuser » voulait dire « plaisir charnel », il me connait si bien au point de savoir que bien évidemment, je ne me suis pas adonné à « cela » depuis ces derniers temps puisque je ne sortais avec personne, contrairement à lui qui vit une parfaite relation avec sa petite amie. Ma dernière relation sérieuse remontai presque à deux ans...Après le passage destructeur de mon ex ; après elle, je n'avais plus manifesté de l'attirance envers qui que ce soit, entre temps : j'ai juste eu des coups d'un soir, pas plus. Dans un rire, je lui ai répondu que je vivais parfaitement bien et que j'allais bien, et bien entendu, je ne mentais pas. Il l'a certes dit dans un air de plaisanterie mais on sait tous les deux qu'il était sérieux. Plusieurs fois, il m'a proposé des rendez-vous arrangés ou de sortir avec lui pour rencontrer des nouvelles personnes mais fidèle à moi-même, j'ai toujours décliné, être célibataire ni n'avoir de relation sexuelle n'est pas si mal que ça.

Je n'ai pas de chauffeur, je préfère me déplacer seul comme bon me semble sans donner d'ordre à personne. Sur le chemin de retour, je me suis arrêté dans mon resto favori : un petit bâtiment discret qui offrait tous les saveurs du monde, un petit endroit convivial et chaleureux. Vu qu'il était assez tard et avec le temps pluvieux et froid ; il y avait peu de clients. C'est avec un sourire amical que le gérant m'a accueilli, après tout je suis l'un de ses plus fervents clients. De ma place ; j'observais par la vitre la pluie tomber en une grande averse, elle était si forte qu'il était presque difficile de voir à travers....On aurait dit une tempête. J'ai décidé de la laisser se calmer avant de m'en aller, rester un peu, le temps qu'elle devienne moins violente et de toute façon ma voiture était garée assez loin et il est hors de question que j'attrape un coup de froid si je me trempe.

Au cœur de la fiction (Première Partie ) ⁿᵃᵐᵍⁱ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant