_ 猫 (last part)

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 Des mois d'abstinence de tout plaisir charnel eurent raison de moi. Il pantèle en gémissant doucement sous les caresses de mes mains ; sa peau sentait beau et elle est si douce. J'ai cru devenir fou en l'entendant gémir doucement, comme s'il essayait de le faire aussi discrètement possible ; en essayant de les étouffer. Mais je ne l'entendais pas comme ça, je veux l'entendre ; sentir son corps se tordre sous le plaisir, admirer son visage se déformer par les sensations que je veux lui faire ressentir ; je veux l'entendre me murmurer qu'il m'aime. Ne faire qu'un avec lui ; ma tête est emplie par cette pensée et mon corps le réclame douloureusement. Il n'est que douceur et amour ; je veux le garder avec moi à jamais ; peu importe si notre monde est différent.
Avec lenteur ; je m'insère en lui : son visage si beau est crispé par la douleur, ses yeux s'embuèrent même de larmes ; avec tendresse et amour, je viens l'embrasser pour lui faire oublier ce mal ; je lui murmure également des mots d'amours que j'espère aussi l'entendre me les dires plus tard. Je sais que je le brusque mais garder contrôle pour attendre et reporter plus tard m'est impossible ; il est une appelle à la luxure et à l'amour. Complètement en lui ; je le regarde tendrement ; ses yeux papillonnèrent et sa respiration est lente ; avec un peu de brusquerie, il m'attrape par l'arrière du crâne en m'amenant ainsi vers lui, mais au lieu de m'embrasser comme je l'ai supposé, il a enfoui sa tête dans ma nuque en me mordant doucement ; il me marque à sa manière je crois. Il caresse avec son autre main mon dos ; ses doigts si fins me font frissonner de plaisir... j'eue un hoquet quand il bouge de lui-même, je le sens me mordiller mon oreille puis avec sa voix emplie de luxure et d'envie, il me murmure un « Nam...fais moi l'amour » ; le paroxysme de bonheur touche son point culminant : en l'embrassant, je commence à mouvoir.
Cette nuit là ; je l'ai posséder comme jamais je n'ai posséder une personne. Je l'ai aimé de tout mon corps et de tout mon âme ; je ne veux que lui, je fais la promesse de n'aimer une personne à part lui ; je dédie tout mon être à lui ; je lui appartiendrais tout entier, comme lui il m'appartiendrait.
Jamais je ne me suis sentie aussi heureux quand au summum de son plaisir il m'a avoué son amour, il m'a dit qu'il était revenu car je lui manquais, qu'il avait décidé de rester avec moi ; même sous sa forme féline. Je lui ai promis de garder son secret et les larmes aux yeux, il m'a remercié de l'avoir accepté ; de ne pas ressentir de la peur envers lui. Cette nuit là ; dans les douceurs de nos couvertures, je ne me souviens plus combien de fois il m'a murmuré des « Je t'aime » ni combien de fois il m'a embrassé.

Personne ne sait pour sa vraie nature.
Mes amis m'ont charrié sur le fait que je cachais ma relation ; au premier rencontre : YoonGi leur a tout de suite plu : comment ne pas l'aimer de toute façon ?
HoSeok nous a demandé tout les circonstances de notre rencontre ; je n'ai pas pu répondre car je ne pouvais pas leurs avoué qu'en fait YoonGi est Suga, mon chat. Je ris intérieurement en l'écoutant : il mentait certes mais il a juste changé le chat en humain : il leur a raconté qu'on s'est rencontré le soir où j'ai accueilli Suga ; qu'on a passé du temps ensemble après cela et qu'il connaissait le code de mon appartement, ce qui explique sa présence le jour où je me suis évanoui. Un bon menteur ; mais pour la bonne cause.
On avait fini par emménager ensemble ; enfin je l'ai forcé à vivre avec moi. Il m'a raconté que le jour où il était sous sa forme de chat ; il venait de se bagarrer avec des gens et pour s'échapper ; il n'a pas eu de solution que de se fondre en se transformant en chat.

Une année depuis qu'on est ensemble.
Je continue de me rendre quelque fois à la locale ; et à la maison je développe mes idées.
YoonGi ne fais rien : littéralement : il a hérité d'une somme coquette de ses parents ; je le force à trouver quelque chose à faire mais il refuse : la seule chose qu'il veut faire est d'écrire et j'avoue qu'il a de la plume mais ça ; je garde de ne pas lui répéter souvent. Parfois, il m'aide et dans des moments rares, des idées inestimables jaillirent de sa tête. On vit en parfait harmonie et mon amour pour lui ne cesse de grandir jour et nuit.

Mais il y une chose qui m'énerve. Une chose dont je ne pouvais pas éviter ni trouver de solution.

Sa capacité à se transformer.
Il en abuse tellement. Quand on se querelle par exemple : il se transforme en chat et me nargue avec. Quand il est fâché ou quand il boude ; il disparait sous les meubles ou va se percher tout en haut des étagères. Il me force même à acheter des « jouets » pour chat alors qu'il ne les aime pas du tout !
Il prend malin plaisir à se transformer au moment où la discussion devient « sérieuse et tumultueuse », me laissant parler « à un chat », ce qui m'agace même si je sais qu'il comprenait absolument tout.
Mais pourtant, tout cela me le fait aimer toujours plus. Je viens à affectionner les petits moments où je le câline sous sa forme de chat ; j'adore les moments où il dort sur mon ventre ou quand il vient se nicher sous mes bras ; je suis dingue des moments où je m'amuse avec lui, le réveiller quand il dort reste toujours un vrai régal et le voir miauler de colère est juste sublime. Tout cela est uniquement entre nous deux ; et c'est comme ça qu'on solidifie de plus en plus notre amour.
Et pour me narguer encore plus, il aime disparaitre pour aller dehors ; il me rassure tout le temps que rien ne lui arriverait mais la peur noue toujours mon estomac quand il met du temps à revenir ; qui sait qu'il ne s'est pas fait écraser ou que quelqu'un l'a pris ?
Et chose la plus choquante (enfin façon de dire) ; quand il se trouve sur moi ; surtout la nuit, en un instant, il retrouve sa forme humaine ; nu sur moi et c'est devenu un sorte de signal quand il voulait le faire ; ce qui ne me dérageait absolument pas.

Lui, il est Min YoonGi: il est spécial , c'est mon petit ami et mon chat...enfin quelque fois...et je l'aime de tout mon cœur. 

Au cœur de la fiction (Première Partie ) ⁿᵃᵐᵍⁱ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant