Chef de Rocinha : Plus grosse Favela de Rio de Janeiro.

🦁Chapitre 26 : Un rôle à jouer.🦁

Holà tout le monde !

Voilà la suite, j'espère qu'elle vous plaira.

Je voulais vous remercier de votre grand soutien et de tout vos commentaires sur ma précédent suite !

Cœur sur vous, vous m'avez remontés le moral et franchement j'ai de la chance d'avoir des lecteurs/trices comme vous ! 

Voilà, gros bisou !

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~C'est partit pour l'enfer.~

La tête posée sur le carré vitré, mon regard qui balaye le paysage magnifique qui s'offre à moi. Le soleil tape sur ma tête, il y a une chaleur atroce à m'en faire complètement transpirer. Je suis très heureuse d'être sortie finalement, ça me fait un bien de fou malgré que ce ne soit pas vraiment avec la meilleure des personnes et surtout pas avec celle que j'aurai aimé mais bon, je suis dehors, ça me change beaucoup c'est déjà ça.

Cela fait maintenant plus d'une heure que le silence règne dans la voiture. Aucun mot n'est sortit de nos bouches depuis la sortie de Rocinha. A vrai dire ça m'arrange, ça m'évite d'écouter des conneries inutiles. Il a les yeux fixés sur la route, aucune fois il ne les a tournés. Je ne sais toujours pas pourquoi on a du partir plutôt que prévu et surtout de quels genres de trucs à régler il s'agit. Ça peut être n'importe quoi avec lui et je ne le connais pas assez bien pour deviner vraiment de quoi il s'agit. Ça peut être pour un meurtre comme pour une torture. Je ne suis pas réjouis à l'idée de devoir participer à ses trucs à régler en plus de ses combats de boxe.

Je soupire d'agacement et me redresse sur mon siège, je colle de partout. C'est affreux cette chaleur surtout que ma gorge est archi-sèche. J'ai soif et je ne sais pas trop comment lui faire comprendre. Si je lui demande, il me dira sûrement non et en plus il ne fait pas plus attention à moi que ça. C'est perdu d'avance, je vais devoir patienter et continuer à me déshydrater sur mon siège en cuir brûlant.

Mon corps tout entier me gratte, je dois avoir des griffures partout du à mes ongles assez longs. Mon cou prend cher et me gratte encore maintenant, je passe mes ongle dessus et Kairo tourne pour la première fois depuis notre départ les yeux sur moi. Son regard ne se dirige pas dans mes yeux mais sur mon cou qui doit être plus rouge qu'autre chose. Ses lèvres s'élargissent en coin, il recommence. Il regarde a nouveau devant lui toujours avec ce sourire scotché et il entrouvre la bouche.

- On dirait que tu n'arrêtes plus d'avoir des marques de moi partout, je me demande bien où se situera la prochaine. Dit-il enfin après plus d'une heure de route, le sourire aux lèvres.

Mon regard se pose sur mes ongles, ils sont pleins de font de teint. Merde ! Mon maquillage s'est enlevé ! Sa putain de marque de sorte de suçon est voyante ! Je laisse ma tête baissée, ma main sur mon cou. Mes joues chauffent à nouveau, ce n'est pas possible ! J'aurai vraiment préféré qu'il se taise encore et encore !

- Je n'en aurais plus jamais. En tout cas plus de toi.

Je lève ma tête, je regarde à mon tour droit devant moi.

- Tu n'en auras seulement que de moi et de personne d'autre Melya.

Mes yeux s'ouvrent en grands. Sa phrase laisse pleins de sous-entendus ou bien je rêve ? Que veut-il dire par là ? Et puis j'en sais rien, il n'est pas du genre à être normal de toutes manières. Devrais-je lui demander ?

- Bien nous sommes arrivés. Me coupe t-il de mes profondes pensées.

Trop tard, ce sera pour une autre fois ou peut être bien pour jamais. Il reste assis dans la voiture, nous sommes devant une sorte de magasin de vêtements. C'est assez bizarre sachant que j'ai pris mes affaires et que lui aussi en a prit à ce que j'ai pu apercevoir à l'arrière de la voiture.