🦋Chapitre 17 : Rocinha, un cauchemar eveillé.🦋

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Bonsoir tout le monde. Voilà la suite de cette chronique. J'espère que ce chapitre vous plaira.

Je tenais à vous dire que j'essayerai de poster un chapitre la semaine qui va venir mais qu'a partir du 28 juin jusqu'au 6 juillet c'est sûr que je ne posterai rien. Je pars en vacances mes toutes premières du coup je vais profiter à fond voilà voilà !

Bonne lecture les amours !😘

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~Kairo est mon seul espoir.~

On arrive devant son deuxième bureau. On marche le long du couloir, les gens nous dévisagent encore une fois ainsi que Sarah bien évidement qui se dirige vers nous une nouvelle fois. On se croirait vraiment dans un film répétitif, ou la personne s'endort et se réveille toujours avec la même journée. Du haut de ses talons de 15 centimètres, elle me fixe avec plein de dégoûts. Je la défis sans aucune peur, cette fille m'effraye pas. Elle s'arrête devant Kairo et lui caresse le long du bras.

- Dis-moi mon amour, tu as besoin d'une petite détente ? Lui demande t-elle en continuant à caresser son bras de haut en bas.

Il l'a fusille du regard et ôte sa main de son bras d'un geste assez brusque.

- Tu te fiches de moi ou quoi ? Tu crois vraiment que j'ai le temps de me détendre avec tout ce qui se passe dehors là ?! S'énerve t-il d'une voix rauque et très froide.

Elle fronce les sourcils tristement, je pourrai jurer qu'elle a les larmes aux yeux. Cette fille n'est pas normale, elle propose vraiment un truc comme ça alors que des ennemis s'attaquent à lui ?

- Mais..

- Pas de mais, laisse moi passer immédiatement Sarah ! La coupe t-il en la bousculant sur le côté.

Elle court en direction de la sortie, elle est vraiment inconsciente de sortir maintenant surtout pour simplement pleurnicher. Je ne peux pas l'a laisser toute seule, il pourrait y avoir encore pleins d'ennemis partout. On ne sait pas si les hommes de Kairo ont réglés ce problème. Dieu sait à quel point je déteste cette fille depuis le première jour où je l'ai rencontrée mais je ne peux pas prendre le risque de l'a laisser se faire tuer. C'est juste au dessus de mes forces et ce serait sur ma conscience.

Kairo continue sa route, je cours sur ses pas et l'arrête dans son élan. Il me regarde du coin de l'œil, ses yeux sont juste terrifiants à ce moment là. J'aurai préférée ne pas avoir à les affronter mais c'est pour sauver une vie, je dois surmonter ma peur.

- Prends le petit s'il te plaît, je dois m'en aller.

Il se tourne complément vers moi, ses bras se croisent sur son torse. Il me regarde de haut et je lui tends le petit qu'il ne prend pas.

- Hors de question, tu restes ici et ce n'est pas discutable. Dit-il sèchement en se tournant à nouveau pour continuer sa marche.

Je ne suis plus ses pas cette fois-ci, je reste sur place et le regarde s'éloigner. Il ne remarque pas que je ne suis pas derrière lui heureusement pour moi.

Je ne peux pas rester ici mais si je lui désobéis cette fois c'est la mort assurée. La scène de l'autre fois ne sort pas de ma tête, il a juré de me tuer si je ne lui obéis pas encore une fois. La prochaine balle entrera dans mon crâne, c'est le plus gros risque que je vais prendre mais je dois l'a sauver. Je vais sauver une vie pour perdre la mienne mais je mourrais en héros si ça se trouve.

Le petit est réveillé, la tête toujours posée sur mon épaule. Je lui l'a lève un petit peu pour faire en sorte qu'il me regarde. Je le pose sur le sol et ses yeux plongent dans les miens, il est tellement mignon et si beau. L'emmener avec moi c'est un gros risque que je préfère ne pas prendre, il doit suivre Kairo ce sera plus sûr et il sera en sécurité. Du moins c'est ce que j'espère, Kairo doit veiller sur lui même si je sais que ce n'est pas l'homme à qui on peut le mieux faire confiance. De toute manière je ne suis sûre de rien à cette heure-ci avec cet homme mais je sais que c'est quand même plus rassurant qu'il aille dans son bureau avec lui qu'avec moi là dehors.

Chef de Rocinha : Plus grosse Favela de Rio de Janeiro. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant