Chef de Rocinha : Plus grosse Favela de Rio de Janeiro.

🍒Chapitre 61 : Des sentiments ?🍒

Coucou tout le monde, voilà la suite !

Bonne lecture les amour ! 💗

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~C'est terrible, terrible comme sensation putain !~

- Melya que se passe t'il ? Me demande Kairo me regardant enfin.

Je ne réponds pas, je mets simplement la tête dans mes mains et je continue à respirer difficilement.. J'aurais le temps de mourir étouffé avec Kairo putain de merde ! Je sens tout à coup la voiture tourner un petit un peu, je peux comprendre qu'il est entrain de se garer de côté. Il serait temps qu'il réagisse merde !

- Melya ? Me demande t'il encore une fois.

Je ne réponds toujours pas, je me sens bien trop mal, j'ai l'impression d'étouffer. Je manque d'air bordel, je n'arrive pas me reprendre ! Je ferme les yeux et j'entends la portière s'ouvrir, il est sortit de la voiture, je rouvre mes yeux et je le vois qui fait le tour jusqu'à venir chez moi. Il ouvre ma portière et me force à sortir de la voiture, il referme la portière et me colle contre. Il place ses mains sur mes poignets et enlève mes mains de mon visage, je baisse la tête et je fixe le sol comme si tout était vide en moi, tout sauf cette peur affreuse qui me ronge.

Qu'est ce que mon père va penser de tout ça...

Que vais-je lui dire et comment surtout...

Il place chacune de ses mains sur chacune de mes joues et il relève ma tête. Je n'ose pas le regarder, pas dans l'état dans lequel je suis. Je place seulement mes deux mains sur ses avant bras comme pour pouvoir tenir debout. Mon corps entier tremble, j'ai l'impression de pouvoir tomber à n'importe quel moment, je n'ai pratiquement pas la force dans mes jambes pour tenir debout. Cette sensation de crainte est trop forte, tellement forte que j'ai une grosse envie de gerber, qu'une boule envahit mon ventre et que ma respiration n'arrive pas à retrouver le bon rythme...

Je n'ai jamais eu ça de ma vie, jamais !

C'est trop intense...

- Melya, regarde moi.

Mes yeux finissent par plonger dans les siens verts éclatants mais rien ne change, il peut lire dans mon regard la peur qui m'envahit, il peut voir à quel point je suis terrifié de ce qui m'arrive tout à coup et je me sens bêtement honteuse d'être dans un tel état devant lui...

Je n'aime pas qu'on me voit si mal.

- Inhala exhala. (Inspire expire.)

Inspire expire.

De l'espagnole, il parle l'espagnol. Il a un très bel accent, le portugais et l'espagnol ne sont pas si différent à l'écrit mais quand on le parle la différence s'entend assez facilement et c'est ce qui me surprend le plus parce qu'il le parle si bien.

- L'Espagne. Dis-je dans un soupire.

Il ne me lâche pas des yeux une seule seconde, il hoche la tête et entrouvre sa bouche pulpeuse.

- Oui c'est ça, l'Espagne. Concentre toi sur mes mots. Eres fuerte. Poursuit-il doucement. ( tu es forte.)

J'ai toujours aimé l'Espagne, le savais t'il ? J'ai toujours essayer d'apprendre cette langue c'est bien pour cela que j'ai tout de suite remarquer et compris ce qu'il me disait et ses mots me rassurent.

- Vas a lograrlo. ( tu vas y arriver.)

Aurait-il changé de langue pour que je me concentre dessus afin que je reprenne ma respiration correctement ? Dans tout les cas ça marche, ma respiration reprend son rythme petit à petit. Il sourit en coin et bon dieu qu'il est beau.