Chef de Rocinha : Plus grosse Favela de Rio de Janeiro.

🖤Chapitre 115 : Un signe.🖤

Hey c'est moi pour un nouveau chapitre cette fois ! Fin de votes de couvertures demain finalement !❤️

Merci de vous être abonné à mon compte Instagram, ça me fait super plaisir et merci pour les nombreux messages que j'ai déjà eu ! JE VOUS LOVE LES AMOURS !❤️

Voilà la suite ! 😊

Bonne lecture les amours !🥰

~La mort, je déteste voir ça. Ça va être une épreuve très difficile...~

Deux heures, voilà maintenant deux heures déjà que des blessés ne cessent de venir de plus en plus. Certains sont sur les lits, d'autres sur le sol pratiquement tous collés à cause du manque de place et du nombre énorme de personnes qui sont ici. On a mis les cas les plus graves, les plus importants sur les lits mais certains sont aussi sur le sol. On prend en charge les plus graves pour le moment, on a pas le choix. On sait que les autres vont survivre avec un poignet cassé, une jambe fracturé ou juste une petite entaille mais pour les autres avec une balle dans le torse, un traumatisme ou un trou à la tête rien n'est sûr.

- Celui là est mort...Il n'y avait rien à faire. Me dit Peyton.

Je le regarde, c'est un habitant. Je le voyais souvent dans la rue et je ne l'ai jamais vu m'humilier une seule fois. Mon cœur se serre, voir la mort c'est trop pour moi même si je sais que c'est ce que j'aurai vu plusieurs fois avec le même métier que je voulais exercer après mes diplômes.

Rio, s'approche de l'homme et le soulève afin de le sortir et de le mettre sur le sol ou Calvin et les autres hommes viendront le prendre pour l'enterrer lui aussi. Ça fait déjà 23 personnes qu'on sort, 23 décès en deux heures c'est énorme.

Rio revient.

- Mets celui ci sur un des lits, je m'occupe tout de suite de son cas. Lui demandais-je.

Il exécute et je m'approche de l'homme. Il une balle dans la jambe. Ça peut vite devenir grave. Je prends une pince et je lui extrais de la jambe, il hurle de douleur et j'avale difficilement ma salive puis je prends un chiffon propre et je commence par arrêter l'hémorragie, je regarde les autres et je vois une femme qui saigne énormément de la tête.

- Rio, écoute moi. Prends un chiffon et va aider cette femme. Tu appuies ton chiffon sur sa tête ou l'hémorragie est présente, tu le fais et tu essayes de stopper cette hémorragie rapidement avant qu'elle ne s'évanouisse.

Il ouvre grand les yeux, surpris de ce que je lui demande de faire.

- Bordel Melya, je fais parti des hommes, pas des soignants...

Il stresse mais fait quand même ce que je lui dis, c'est très remarquable de sa part.

L'hémorragie de l'homme que je soigne s'arrête après plusieurs minutes. Je ne perds pas de temps et je prends l'aiguille et le fil pour le recoudre. Quand c'est fait je le regarde et lui demande :

- Comment vous sentez vous ? Lui demandais-je.

Il me sourit, les larmes aux yeux.

- Bien, bien grâce à vous merci ! J'ai cru que j'allais y rester et ne plus jamais revoir ma famille...

Oh, ça me brise le coeur d'entendre ça.