Chapitre VI : un amour naissant

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        Au réveille, je suis aux anges, pour une fois dans ma vie je n’ai pas fais le cauchemar qui me hante depuis mes dix ans. Je revis chaque fois la mort de mes parents, l’accident. Mais cette fois non, pas de cauchemar en vue, du moins je ne m’en souviens pas.

         Je me prépare en vitesse tout en dévorant des yeux Castiel. A son réveil, il porte uniquement un short de survêtement, il est torse nu, une vague de chaleur m'envahie mais je l'ignore assez vite. Après avoir mangé les quelques tartines qu’il m’a fait, nous partons vers l’arrêt de bus. Nous attendons ensuite le prochain arrêt pour retrouver May-Lys. Elle est là, avec mon sac et me regarde avec un regard de tueur.

         —Tu étais où ?lança-t-elle sans attirer l’attention. Heureusement que je suis là pour toi ! Papa et maman n’ont pas posé de question car je t’ai couvert.

         —Merci, et j’étais…

         —Elle étais chez moi, intervient Castiel juste derrière moi. Elle avait faim alors elle est venue mais elle ne pouvait pas rentrer à cause de l’alarme.

         —Ah…ok…, dit-elle avec un air soucieux, et ouais, donc je t’ai couvert, si les parents te demandent pourquoi tu n’as pas déjeuné ce matin c’est parce que tu étais trop en retard, reprit-elle en continuant d'ignorer Castiel malgré son intervention.

         —D’accord, concluais-je avant de me mettre à suivre l’allure de Castiel qui remonte vers le lycée.

         Une fois assez loin de May-Lys, j’adresse un regard inquiet à Castiel, et il me chuchote :

         —T’inquiète pas, il ne s’est rien passé entre nous pour les autres, et puis, tu sais que le bleu te va super bien ? Surtout quand tu es embarrassée.

         Il sait que personne ne se doute qu’on s’est retrouvé face à face, et en entendant sa phrase, je ne me sens pas rougir, ça y est je ressemble à une tomate extraterrestre ! J’avais oublier, lui il avait beau avoir les cheveux rouges, les miens sont bleus depuis deux ans, et vus que je rougie facilement, le bleu de mes cheveux ressort encore plus.

         Castiel ne dit plus rien jusqu’à l’arrivée au lycée, où il me précise de me méfier de Léo et d’essayer de bien travailler. Bien sûr, cette dernière suggestion étant une plaisanterie, je l’encourage à faire de même avant de commencer à rire.

         A la fin du premier cours, je crois entendre une voix, un prénom, mon prénom !

—Anne-Ly ?

         Cette voix vient de la personne qui m’a tapotée l’épaule à la sortie de la classe. Elle était dans le fond de la classe, juste derrière moi et Nathaniel. Tous les profs m’ont mise à côté de lui car je dois rattraper tous mes cours.

         —Tu es bien Anne-Ly Itô ?

         —Oui, pourquoi ?

         —Salut ! Moi c’est Rosalya, mais tu peux m’appeler Rosie. Je suis dans ta classe, et je viens faire ta connaissance.

         —Ah bon ? pensais-je ironiquement.

         Rosalya à de longs cheveux blanc, un magnifique blanc, ses cheveux brillent. On a l’impression qu’il y a de mini diamants dedans. Elle a un petit buste, mais de grandes jambes, et c’est sans doute, l’une des plus grandes du lycée (niveau taille), et sa taille est marquée, quand à ses yeux ils sont d'un doré intense.

         —Ah ! Et j’ai vu que tu es proche de Castiel…

         —Encore ? Tu vas me dire qu’il ne faut pas que je le fréquente ?

     —Non, justement, ajoute-elle directement en rougissant. Tu peux me présenter à son meilleur ami Lysandre ?

         —Ah mais oui bien sûr, je suis contente de te faire se service, mais bon, il faut que j’aille me changer, je n’ai pas eu le temps j’étais en retard, on le fera plus tard, ok ?

         —Ouais, à plus tard.

         Mes cours sont différents de ceux de Castiel pour une fois, il a une option différente de la mienne, en fait, la mienne on me l’a imposée car il n’y avait plus de place dans les autres.

         J’aperçois Castiel au bout du couloir avec ses amis, à l’heure du déjeuner. J’essaie de l’appeler, mais en vain. Ce n’est que au bout de dix minutes, dix longues minutes qu’il me voit.

         Il s’approche alors, de moi, je suis collée contre le mur et il me murmure :

         —Veut tu sortir avec moi ?

         Je n’en reviens pas ! Il a enfin osé me le demander.

         —Je n’ai cessé de penser à toi, précise-t-il. Depuis l’incident chez moi.

         Oui est la seule réponse que j’arrive à formuler, je suis sous le choc. Juste après avoir entendu ma réponse, il m’embrasse. Je crois que inconsciemment, c’est ce que je voulais la veille, avant l’appelle de Léo.

         —Tiens, voilà les amoureux ! J’attends jusqu’à vendredi, et je te rappelle qu'on est déjà mercredi. Ah et je vois que la menace risque d’être plus concluante, ajoute-il avec un sourire en coin.

         Léo vient de nous stopper, en fait, il passait juste à ce moment, quand j’ai penser à lui…j’ai la poisse ! Maintenant Castiel s’inquiète encore plus pour moi…mais je trouve ça assez mignon.

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