Chapitre IX : que la chasse commence

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         Ça y est, une heure vient de s’écrouler, maintenant, le danger est derrière toutes les portes. Le canif de Léo va peut être lui être utile, enfin je ne l’espère pas. Je ne sais même pas à quoi m’attendre avec lui, va-t-il simplement me blesser, faire peur à Castiel, ou carrément me tuer. La question est là, suis-je oui ou non vraiment en danger ? En attendant de le découvrir, je vais me méfier, et je pense même à prendre quelques cours de combat (ou d’auto défense) en quelques heures. Je vais essayer de ne pas trop lui montrer que je suis terrorisée.

         —Bon, maintenant, je serais toujours à tes côtés, alors sache que je… je suis désolé de t’avoir mêlée à tous ça, me dit Castiel juste avant de m’embrasser.

         —Ne t’inquiète pas, et puis, c’est moi qui suis venue chez toi, avouais-je en rigolant.

         —Par contre, je te préviens, ce type connaît beaucoup de monde, si ça se trouve, ce n’est pas lui qui va faire le sale boulot, alors sois extrêmement prudente.

         La sonnerie de fin des cours vient de sonner, pour l’instant aucune trace de Léo. Il ne s’est pas encore montrer pour réclamer l’argent à Castiel. Nous sommes vendredi alors j’ai le droit de sortir vu que ce n’est pas en semaine. Mais pour être sûre, j’appelle Chin pour lui demander l’autorisation d’aller faire les boutiques. Elle accepte, et elle me conseil de changer mon look car elle le trouve trop rock. Vu la tête que Castiel fait, il est étonné de voir que j’ai autant de répartie. En fait, je lui ai répondu « Alors si tu crois que je vais changer de look pour ressembler à une coincée comme toi ou à une plouc, alors tu te met le doigt dans l’œil ! ». Et bien sûr, je ne l’ai pas dis sur un ton agréable à entendre. Ça ne m’étonnerais pas que après ça, je sois surement interdit d’autre chose (je ne sais pas quoi car je n’ai déjà pas vraiment le droit de faire beaucoup de chose).

         Nous prenons donc le bus de la commune pour nous rendre dans le centre ville. Arriver dans la boutique, Castiel me suis partout où je vais, il m’accompagne même juste à côté du rideau de la cabine d’essayage. Quand il me voit ressortir de là, j’ai l’impression que ses yeux vont sortir de leurs orbites.

         —Tu…tu… tu es vraiment… ouah ! T’es vraiment très belle, dit-il étonné ou époustouflé.

         La tenue que j’ai choisie, c’est un jean slim blanc, avecun pull col rouler (moulant) noir, des mitaines blanches, un serre tête avec des oreilles de chat roses, puis des petites baskets bleu marines. Une tenue assez normale (sauf pour les oreilles de chat).

         —Ses oreilles sont assorties à ton oeil, murmura-t-il dans mon oreille (la vraie). Et maintenant si on allait directement à la caisse pour payer ?

         —Mais attend, il me reste encore pleins de tenues à essayer, et laisse moi au moins le temps de me rhabiller.

         —Dans ce cas, fait le en vitesse !

         Sans comprendre pourquoi, je me rhabille en quatrième vitesse et nous filons direct à la caisse. Une fois hors du magasin, Castiel commence à me tirer par le bras en accélérant la cadence.

         —Mais tu vas finir par me dire ce qui ne va pas ? m’emportais-je à bout de souffle.

         —Bon ok, je ne voulais pas t’inquiéter, mais Léo était dans le magasin. Je ne sais pas comment il a fait pour nous retrouver, j’ai vérifié que personne ne nous suivait. Là, tu vois, c’est là que je regrette de ne pas encore avoir de voiture. Mêlons nous à la foule, il ne pourra rien faire avec autant de monde.

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