Chapitre XIII : Surprise !

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         Je ne sais pas ce qu’il se passe, Castiel me fuit, j’ai beau essayé de l’intercepter, il fait toujours en sorte de parler avec quelqu’un ou de s’éclipser.

         La fin des cours sonne. Je rejoins May-Lys au bus, Castiel avait finit une heure plus tôt. Je cherche Nora et Laurielle du regard, mais elles sont introuvables. May-Lys me tire par la manche pour qu’on ne loupe pas notre car.

         Arrivé devant la maison, je reconnais la voiture d’Iris devant la propriété des filles. Il se passe quelque chose, mais je n’arrive pas à découvrir quoi.

         Chin nous attend dans le salon…enfin, elle m’attend pour me parler. May-Lys se dépêche de monter pour nous laisser tranquille.  Je vais de ce pas affronter ce qu’il m’attend.

         —Tu n’aurais pas quelque chose à me dire ? me demande-t-elle en attendant comme réponse oui.

         —Mmh…non, déclarais-je.

         — Dans ce cas tu ne sais pas ce que j’ai reçu ?

         —Bah si ! Je ne suis pas idiote.

         —Ah bon ? Pourtant vu tes notes j’aurais parié autre chose. Soit tu le fais exprès, soit tu es vraiment plus que stupide !

         Et bien sûr, elle m’énumère les notes : maths : 6 ; français : 10 ; histoire : 2 ; anglais : 7 ; physique-chimie : 4 ; SVT : 9 ; et sport : 18. Ce n’est pas ma faute si je préfère le sport que les autres matières…Bon ok, j’avoue, je n’ai pas du tout travailler ni suivi les cours.

         —Bon, il me reste deux solutions pour toi… La première : des cours de rattrapage avec le meilleur élève du lycée, et la deuxième : privée de sortie les week-end et tu ne dois avoir aucun retard !

         Ça y est, elle vient de m’achever !  Je ne vais plus pouvoir voir Castiel, ni aller aux soirées. Déjà que j’avais peu de libertés, là je n’en ai plus du tout. Je vais alors dans ma chambre pour attendre le diner et surtout demain…

         Je me réveille, on est samedi, il n’y a aucun bruit dans la maison. Normalement Mark se lève à huit heures alors que là, il est déjà neuf heures, j’entends les mouches voler.

         —SURPRISE !

         Je sursaute de trois mètres quand Chin, Mark et May-Lys se tiennent dans l’encadrement de la porte avec un gâteau dans les mains. Ils s’avancent pour que je souffle mes bougies, je les souffle en cachant ma mélancolie.

         Normalement les anniversaires sont joyeux, mais pas chez moi. Je suis née un trente novembre, et mes parents sont morts un quatorze décembre, donc voilà ce qui explique tout. Mais cette fois si il n’y a pas que ça, il y a  encore l’embrouille que j’ai eue hier avec Chin qui me trotte dans la tête.

         Après les bougies, arrivent les cadeaux. Je n’en ai pas beaucoup, car presque un mois après, il y a noël, mais bon, ça ne me dérange pas. Je reçois alors un nouveau sac à main bleu électrique, la matière est comme du caoutchouc brillant, et des bottines à talons de huit centimètre. Par contre le cadeau de Chin est assez subtile : j’ai la permission pour toute la journée de sortir, ma punition est levée. De toute façon je ne comptais pas sortir, je compte bien rester dans ma chambre.

         —Mais alors ? Ça ne va pas ? Ça fait une heure que tu es là, s’inquiète May-Lys.

         —Oh, ne t’inquiète pas, la rassurais-je.

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