—Bon, nous voilà enfin réunis, commença Léo. Et si je te présentais ma copine ? Vas-y, tourne toi, m'ordonne-t-il avec tant de tendresse dans la voix.
En me tournant, je vois d’abord cette chevelure longue et blanche avec une brillance extraordinaire. Quand cette personne ce retourne je vois enfin ses yeux jaunes qui brillaient dans l’obscurité. Cette personne est tout simplement Rosalya ! Cette fille que j’avais aidée, cette fille que j’admirais, maintenant je sais que je n’aurais jamais du lui faire confiance. Ça me désole vraiment qu’elle est cachée son jeu, surtout que je ne la croyait pas comme ça, elle me dégoute.
—Ah salut Anne, oups je me suis trompée, ce n’est pas Castiel qui est là mais Léo, dit-elle d’un air supérieur et moqueur. Ah, et je te préviens, Lysandre, jamais il ne m’a intéresser, non mais tu as vu ses yeux ? C’est une erreur de la nature… tout comme toi !
Là, elle va vraiment loin, jamais je ne me suis sentie comme ça, d’un côté je suis terrifiée d’être avec un malade mental, et d’un autre je suis en fureur contre cette Rosalya. De quel droit elle peut se permettre d’agir ainsi ?
—Bon, et si maintenant tu montais dans mon “bus’’ personnel ?! m’ordonne Léo menaçant de son canif.
Me sentant obligée, je monte dans sa voiture, c’est une voiture tout à fait normal, à une exception prêt, il y a un petit anneau sur la portière à l’intérieur. Il m’attache les mains avec un collier en plastique de bricolage à ce petit anneau. Lui il monte à côté de moi et demande à son chauffeur de nous conduire dans l’endroit qu’il lui avait indiqué. Rosalya est restée pour éviter que Castiel ait des soupçons sur elle.
Cette voiture a les vitres teintées et les sièges sont en cuir, même une paroie est entre le conducteur et nous. Mes liens me font mal, ils me rentrent dans la peau. J’essaie de ne pas montrer mon inconfort, et je me tourne vers la fenêtre pour regarder le paysage. De la forêt, des champs, nous nous éloignons de la ville pour aller en campagne, l’air humide laisse de la buée sur la vitre.
—Alors, comme ça tu disais que je n’arriverais jamais à mettre la main sur toi ? casse-t-il le silence.
—Tais toi Léo !
—Eh ! Tu ne me parles pas comme ça, ici c’est moi qui commande ! s’emporta-t-il. Bon on est arrivé, alors soit sage et descends sans faire d’histoire ! Laisse toi faire je vais te bander les yeux.
Il m’ouvre la porte, me coupe mes liens et me dirige. Je n’arrive pas à me repérer, la surface est plate, mais on dirait des gravions. Je l’entends ouvrir une porte grinçante, et il me fait rentrer dans une maison. Ça sent le produit ménager, et les bougies, des bougies à la fraise. J’ai l’impression de reconnaître chacune des odeurs, il y a également un gâteau au chocolat qui vient de sortir du four. Malheureusement pour eux, il est trop cuis, ça sent le cramé. Il me tourne sur moi même pour me faire passer dans une porte battante, je continue à marcher à reculons pendant un petit moment, mais je ressens une chaise taper dans mes mollets.
—Assieds-toi ! m’ordonne-t-il.
Je cherche à tâtons le siège et je m’y assois, il attrape mes mains et les attache aux accoudoirs. Je l’entends s’éloigner et refermer porte. Il m’a laissé toute seule ici, je ne vois rien, je ne peux pas bouger et je suis terrifiée ! Il fait froid ici, il doit y une fenêtre d’ouverte, ou l’air conditionné, je sens un courant d’air froid sur mes jambes. Bien sûr, j’ai eu la brillante idée de me mettre ne short se matin, un short avec un débardeur.
VOUS LISEZ
Lost Princess
FanfictionAnne-Ly, est une princesse d'un royaume inconnu. A l'âge de 10 ans, elle a un accident meurtrier qui tue ses parents. Elle perd la mémoire à cause d'une commotion cérébrale. Le seul souvenir qu'elle garde, c'est le visage de ses parents et un affreu...