𝐏𝐑𝐎𝐅𝐄𝐒𝐒𝐄𝐔𝐑 | 𝐿𝒶𝓊𝒻𝑒𝓎𝓈𝑜𝓃

Chapitre 21

A/N : Hello mes petits choux ! Juste pour vous dire que j'ai envie d'écrire une nouvelle fiction sur Loki après Professeur. Je suis curieuse de connaître votre avis cela dit. En terme de personnage, préférez-vous Loki comme dépeint dans cette histoire (sans pouvoirs spécifiques etc), ou Loki en tant que Dieu, avec un univers magique ? Dans les deux cas, des idées différentes ont germé dans ma tête... merciiii !

Le lendemain, Alice passa discrètement la porte du bureau de Loki en dehors de ses heures de présence pour déposer le formulaire des bourses. Ainsi, elle était sûre de ne pas le croiser et leur épargnait à tous deux la souffrance de se quitter sur des incertitudes.

La jeune fille lâcha un soupir en plaçant le document sur une pile de choses à faire. Soudain, son regard fut attiré par un mot placé en évidence. Son nom avait été inscrit en lettres capitales sur une enveloppe.

Alice lança un regard furtif autour d'elle puis elle ouvrit la lettre.

"Je me doutais que tu ferais tout pour m'éviter.

Rejoins-moi ce soir, à l'hôtel K. en bordure de la ville.

J'ai peut-être une solution. Je ne laisse pas tomber.

L. "

Son coeur se mit à marteler un rythme effréné. Alice serra le morceau de papier contre elle comme si sa vie en dépendait. Une fois encore, elle regarda autour d'elle puis le plus naturellement du monde, s'éclipsa.

Cette fin de journée se déroula comme une autre, à l'exception de l'impatience qui avait envahi Alice. Malgré ses propres résolutions, elle voulait savoir ce que Loki entendait par "solution".

Un hôtel.

Loki comptait-il la voir sporadiquement, comme une maîtresse ?

Lorsqu'elle fut enfin dans sa chambre, Alice s'assit sur le lit, le coeur battant.

Elle n'était pas sûre de pouvoir vivre ce genre de relation, dans l'ombre et sans avenir.

20h.

Il n'était pas encore l'heure de partir et déjà, elle se préparait, rejetait ses cheveux en arrière, changeait de vêtement. Elle avait le sentiment d'entretenir une une de ces dangereuses liaisons extra-conjugales et cette pensée la fit frissonner.

21h30.

Alice ne pouvait plus attendre. Elle enfila une paire de chaussures et par l'oeillet de la porte, jeta un oeil au couloir. On entendait des voix résonner entre les murs, mais du reste, personne. Observant prudemment la porte d'en face, celle de Léo, la jeune fille sortit. Par précaution, elle fit mine de déambuler sans but dans le couloir, descendant machinalement les escaliers comme pour se rendre dans le hall. Mais quand elle atteignit enfin la sortie de l'immeuble, elle accéléra le pas.

Enfin dehors, elle grimpa dans le premier bus de nuit qui la mènerait non loin de sa destination. Aguerrie des différents obstacles qu'elle avait pu rencontrer au cours de sa relation, elle avait revêtu une casquette et couvert le bas de son visage d'un foulard léger, feignant la fatigue d'une fin de journée.

Elle se cacha au fond du véhicule, surveillant qu'aucune âme connue ne monte à bord.

Arrivant finalement sans encombre, elle descendit à pas de chat et se glissa dans l'hôtel.

A la réception, elle toussota un peu en demandant le numéro de la chambre.

— Hm, marmonna l'hôtesse, 106.