Vendredi 1 novembre, 18h09
Je regarde l'ombre de Lexa se fondre dans la brume envoûtant le parc.
Mon premier sentiment fut l'incompréhension puis les remords et ensuite j'ai compris que j'avais sûrement dû toucher une corde sensible.
Je savais d'avance que la retenir n'aurait servi à rien alors je l'ai laissé s'en aller.
J'en conclus qu'elle ne vas pas très bien. Il faut que quelqu'un s'occupe d'elle elle en a besoin.
Ce serait mentir de dire que je ne m'inquiéte pas.Je me lève du banc en soupirant, enfile mes écouteurs et rentre chez moi.
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J'arrive près du campus, les yeux humides. Je passe le portail et traverse ma cour vide pour me rendre dans les dortoirs.
J'arrive devant ma porte et constate qu'elle n'est pas fermée.
Si c'est Murphy qui a encore oublié de jure de le tuer.
Je pousse la porte et ma surprise fut si grande que ma respiration se coupa net.
Je rentre avec hâte dans la chambre pour constater l'ampleur des dégâts.
Les tiroirs sont ravagés, tout est par terre. Les objets sur la commode sont éparpillés sur le sol, nos lits sont complètement défaits et c'est en tournant la tête vers le mur au dessus de mon lit que je constate le pire.
Une rage envahie mon corps tout entier.
Il est écrit en grand à la bombe.
Paye ou meurt.
Je regarde avec haine l'inscription et serre les poings. Je n'ai rien le temps de faire que Murphy arrive en hâte dans la chambre.
- Putain il c'est passé quoi ?!
Je me tourne vers lui, les larmes aux yeux et le bouscule violemment pour sortir de ce bordel au plus vite. Je me rend dans les toilettes du dortoir.
Je me poste face au miroir et l'image qu'il me revoit n'inspire que de la haine, de la tristesse et de la colère.
Ceux qui ont fais ça vont payer et pas l'inverse.
Je serre les dents pour me réguler, mes poings se serrent autour du lavabo, mes jointures deviennent blanches, me font mal et les larmes envahissent mes yeux.
C'est dans un excès de rage que je pousse un cri de colère et que mon poing vient violemment s'abattre contre le miroir qui, dans un éclat se brise en mille morceaux. Mon cri se transforme vite en cri de douleur.
Je regarde ma main et découvre avec terreur que mon sang coule et se mêle aux bouts de verre par terre. Je tente d'arrêter les saignements mais en vain.
Pire, j'entend des pas s'avancer vers les toilettes. Je commence à paniquer. Je suis morte.
Je vois l'imposante silhouette de Mme Diyoza dans l'encadrement de la porte.
C'est ma prof de science physique. Elle est extrêmement autoritaire et complètement folle.
Elle me regarde avec inquiétude, une expression qu'elle ne m'avait jamais lancé.
Je pensais qu'elle allait crier mais elle reste face à moi et tout ce désordre en soupirant.
Elle attrape du papier dans le distributeur et l'applique sur ma main, sans aucune délicatesse.
Je la regarde, surprise.
Son travail terminé, elle me pousse dans le couloir.
- Je sais pas à quoi tu joues mais ça te mènera pas loin.
Me dit elle froidement.
Je détourne le regard.
- Alors ? Que c'est t'il passé ?
Me demande t-elle avec, toujours avec ce ton glacial.
Je croise les bras, ne voulant pas lui expliquer la situation.
- Bon. Allons régler ton problème et ce comportement de gamine chez le proviseur.
Dit elle en se retournant.
Prise de panique, je répond.
- Attendez ! On... quelqu'un a vandalisé ma chambre.
Elle se retourne, surprise.
- Raison de plus pour aller voir le proviseur.
Je réplique.
- Non merci.
Parce que je n'irai sûrement pas le voir et je m'absitiendrai bien de son questionnaire à rallonge sur le pourquoi du comment.
Elle soupire en levant les yeux au ciel.
- Très bien débrouille toi alors.
Elle tourne les talons. Je n'arrive pas vraiment à la cerner, à savoir ce qu'elle pense mais bon ce n'est pas vraiment mon problème pour le moment.Je rentre au dortoir et constate que Murphy a à peu près remis la chambre en ordre et à tant bien que mal essayé d'effacer le tag.
Je le remercie à voix basse, surprise.
Comme je m'y attendais, il reprend.
- C'est qui ces connard ?!
Je soupir en haussant les épaules.
- Tu comptes pas les laisser faire ?!
Je hoche négativement la tête et la question fatidique arriva.
- Mais t'a pas payé quoi ?
Je le dirige vers mon lit qu'il a pris la peine de faire.
- À ton avis ?
- La drogue c'est un nid à problème.
Dit il, moralisateur.
J'enfile mes écouteurs et me roule dans mon lit en pleurant, sans lui répondre et ne voulant pas en entendre davantage.
Je sais très bien de qui vient cet ordre mais cette personne n'est pas élève ici alors comment à t'il pu faire ça ?!
Ma main me brûle, cette journée avait pourtant si bien commencé...
J'en ai vraiment marre de tout ça.
Oui j'ai fais des conneries.
Malheureusement je ne m'en tirerai pas comme ça et je n'ai ni me temps, ni le courage, ni l'argent de régler ça seule.
Je suis dans la merde. Vraiment.Image du chapitre : "Je regarde avec haine l'inscription"
Bonjour !
Je suis désolé mais je n'ai vraiment pas du tout le temps d'écrire en ce moment (ce qui explique la qualité déplorable de ce chapitre), du coup désolée de ne rien avoir publié lundi dernier :/
J'espère que c'est quand même potable et que ça vous à plu.
Laissez moi vos avis en commentaires.
A lundi ^^
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Derrière le masque
Fanfiction21 ans, tête d'ange et boucles d'or, artiste dans l'âme, Clarke Griffin mène la belle vie dans sa routine Parisienne accompagnée de ses acolytes. Elle rencontre un jour par hasard Lexa Woods, une femme mystérieuse et introvertie. A partir de ce mome...