Can, 29 ans, brillant avocat de formation flirte avec la télévision depuis quelques années, s'amusant à l'acteur. Quand une proposition qui pourrait faire bondir sa carrière est posée sur la table, il y met une condition, travailler avec l'actrice d...
Les secondes, les minutes, les heures, les jours puis les semaines...depuis bientôt deux mois je bosse mon physique comme un dingue. J'ai toujours aimé le sport mais je n'ai jamais autant travaillé un rôle, un personnage. J'ai laissé pousser ma barbe, mes cheveux. Je veux ce rôle, je veux aller au bout et surtout je veux travailler avec ELLE.
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Je n'ai encore aucune certitude qu'elle signera pour le rôle même si Faruk m'a dit qu'il bossait à fond pour çà. Le réalisateur Cagri Bayrak, avec lequel j'ai déjà travaillé sur Dolunay a vraiment insisté pour que j'accepte alors je me suis lancé à cœur perdu dans ce projet. Tout faire à fond, tout vivre à fond pour ne rien regretter. J'ai beau me répéter çà en boucle, je sais que si ELLE n'accepte pas le rôle je prendrais çà comme un échec.
Mon père a été le premier témoin de mon crush. J'étais encore étudiant en droit, presque diplômé quand je suis tombé raide devant la télévision. Ce n'était pas dans mes habitudes de perdre mon temps devant l'écran. Études, sport, amis, voilà ce qui régissait ma vie. Et pourtant dès que je l'ai aperçue, il n'y avait plus que ses yeux, son sourire, le son de sa voix...
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J'ai cherché une partie d'elle dans chacune de mes petites amies. Aucune n'a pu me faire oublier son sourire. Au fur et à mesure que j'essayais de me détacher de son image, elle devenait plus célèbre.
J'ai obtenu mon diplôme, ouvert mon cabinet d'avocat avec mes deux amis de toujours et puis sans prévenir, il y a 4 ans tout s'est joué sur un pari. J'assistais à un match de foot quand des amis communs m'ont présenté à un producteur de cinéma. Il m'a regardé avec attention, fronçant les sourcils et m'a demandé si j'étais intéressé...j'ai fait un essai, pour m'amuser et c'était parti, j'avais le pied à l'étrier.
Quatre ans plus tard je n'ai plus mis le nez dans un livre de droit depuis des lustres...mais mon père a bien raison, j'aurais bien le temps de faire l'avocat quand la télé ne voudra plus de moi. En attendant je profite. De petits rôles en rôles principaux j'ai enfin des propositions qu'on réserve à l'élite et j'aspire maintenant à une vraie reconnaissance du métier. Je sais qu'en travaillant à ses cotés ma carrière décollera encore plus mais ce n'est pas ma motivation première.
