Can, 29 ans, brillant avocat de formation flirte avec la télévision depuis quelques années, s'amusant à l'acteur. Quand une proposition qui pourrait faire bondir sa carrière est posée sur la table, il y met une condition, travailler avec l'actrice d...
Déjà 20 minutes que Demet est arrivée. Je la laisse s'installer dans la chambre d'amis, elle est partie se changer pour que nous profitions de la piscine. Avec cette chaleur il n'y a pas grand chose d'autre à faire de toute façon.
Je ne réalise pas encore que les 48 prochaines heures ne vont être que pour nous.
La voir arriver dans sa petite robe légère, son sourire enchanteur, la manière qu'elle a de me regarder et de prendre volontairement ma main tendue...je ne donne pas cher de mes résolutions de ce matin...je ne veux pas la brusquer mais vais-je réussir à tenir l'animal qui se terre au plus profond de moi ? Celui qui reste caché, en sommeil mais qui à tout moment, à cause des sensations qu'elle déclenche en moi peut se réveiller...
Je nous sers du thé glacé quand j'entend le bruit de la baie vitrée qui s'ouvre derrière moi. Elle apparaît, vêtue de son maillot de bain très échancré et d'un paréo couvrant à peine ses hanches et laissant deviner une silhouette parfaite. Je déglutis, incapable de cacher mon ravissement.
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Elle me sourit, un peu intimidée alors que je lui tend son verre.
- merci.
- tu veux te baigner tout de suite ?
- il fait tellement chaud, avec plaisir !
Je ne lui laisse pas le temps de rajouter quoi que ce soit. Je pose son verre, délace son paréo qui tombe à terre et je la prend dans mes bras, la bascule par dessus mon épaule avant de descendre rapidement les marches de la piscine. Elle se débat comme elle peut et crie de tout son être pour que je la libère. Je la jette en arrière et elle sombre sous l'eau alors que j'éclate de rire. Elle refait surface presque aussitôt, à la fois outrée et amusée, un regard de défi, prête à se venger...
- Can, tu vas me le payer...
J'éclate de rire, peu impressionné par ses menaces. Elle m'asperge de toutes ses forces et je me mets en position d'attaque, essayant d'éviter au maximum ses éclaboussures. A demi immergé je m'apprête à bondir sur elle alors qu'elle fait volte face pour me fuir, se sentant perdue.
Je plonge et ne mets pas longtemps à saisir l'une de ses jambes mais elle se dégage, fini par m'échapper, retardant simplement son agonie. Elle refait surface, haletante mais souriante, son regard provocateur m'incitant à insister.
J'aime ce jeu entre nous, cette frontière mince où nous sommes plus que des amis mais pas encore un couple. Un simple geste et tout bascule. Je n'ai pas envie d'attendre, j'ai envie qu'elle soit toute à moi, je ne désire que çà mais je ne veux pas brusquer les choses entre nous. Nous venons de rompre chacun de notre coté. En ce qui me concerne je ne me fais pas de soucis, je n'étais pas vraiment amoureux de Deniz, on va dire que je passais du bon temps mais mon esprit était déjà occupé par Demet.
