J'ouvre la porte et je tombe sur Marlène avec un plateau en main, même si elle ne le dis pas je peux vous dire qu'elle a l'air vachement épuisée. Je lui propose d'entrer mais elle secoue la tête pour signifier qu'elle ne peut s'accorder aucun temps de repos. Elle me laisse le plateau avec une cloche dans les mains puis repart la seconde qui suit. Je n'insiste pas plus et ferme la porte avec ma jambe après son départ. À l'instant où je m'apprête à déposer mon plateau sur la table basse, on retoque à nouveau à la porte. Je l'ouvre et vois Marcos, un des gardes, le seul garde qui soit en quelques sortes gentil. Je lui propose aussi d'entrer mais il se contente de me fixer bizarrement. Il fini par faire une révérence puis me parle comme si j'étais une personne très importante.
Marcos : Mademoiselle veuillez m'excuser de vous déranger à une heure si tardive mais je voulais vous demander si il y avait quelque chose que vous désiriez.
Ok là je divague, le Marcos que je connais ne peut pas me parler comme ça, j'ai envie de lui demander ce qu'il se passe mais Jules fait son apparition ce qui fait que Marcos pose un genou à terre.
Jules : Marcos, tu peux disposer, je vais m'occuper d'elle.
Marcos: Oui sir !
Jules ne perd pas plus de temps et me pousse vers l'intérieur puis il referme la porte à clé. Il s'approche ensuite de moi tel un prédateur et me tiens fermement par les épaules en ancrant son regard dans le mien. Il fait bouger ses lèvres puis me dit d'une voix autoritaire.
Jules : Adriana, au cas où tu ne l'aurais pas compris, tu nous est très précieuse, énormément même et à partir de maintenant, tu ne vas plus jamais quitter cette pièce sauf si moi ou le maître on te l'ordonne, compris ?
Moi : Oui sir.
Jules : Je vais te laisser mais sache que je reviendrai chaque jour pour évaluer ton travail. Bonne nuit!
Moi : Bonne nuit !
Et il part sans que je puisse lâcher un mot. Je passe plusieurs minutes à réfléchir sur ce qui s'est passé aujourd'hui puis me lève pour pouvoir prendre un bain. J'allume l'eau chaude puis y plonge une boule de bain à l'odeur de pain d'épice. Je referme le robinet puis pars dans le dressing pour prendre un pyjama, je prends mon temps puis finis par choisir celui-ci
Je l'enfile après une bonne heure et demi dans le bain, mange, me brosse les dents puis éteint les lumières de ma chambre en ayant biensûr fermé les rideaux. Je m'endors dans mon lit qui est le lit le plus confortable dans lequel il m'ait été donné de dormir. Les bras de morphée m'emportent la minute qui suit.
Il fait nuit et je suis dans la forêt, les arbres m'entourant semblent tout droit sorti d'un film d'horreur et les quelques petites choses que je peux voir sont éclairées par la pleine lune mais beaucoup de choses sont cachés dans l'ombre créée par les arbres et moi je suis là à courir pour essayer d'échapper à quel qu'en soit la chose qui me poursuit et ainsi espérer sauver ma peau. Je cours encore et encore quitte à y laisser mes jambes malgré que le temps ne soit pas mon allié mais je continue malgre moi. Ma course se fait plus rapide lorsque le bruit d'une branche se cassant suivi par une multitude d'autres à un rythme effréné me parvient aux oreilles, à ce moment-là une et une seule idée tourne dans mon ésprit celle de sortir de cette maudite forêt par tous les moyens possibles et imaginables.
Dans ma lancée , je ne vois pas la racine qui était juste devant moi et je tombe lamentablement au sol. J'entends les bruits se rapprocher signe que leur origine est à proximité puis après un bref instant essaie de découvrir quelque chose dans cette partie plongée dans le noir le plus total. Je me remets à ma course mais une violente douleur à la cheville me refait tomber au sol. Je me relève après quelques secondes en m'appuyant aux arbres, essayant d'analyser cette situation puis essaie d'adopter une marche rapide tout en essayant de faire abstraction de cette douleur mais c'est peine perdue. Un silence magistral s'installe dans cette forêt puis un son si aigu qu'il réussi à me faire fermer les oreilles et poser un genou à terre le brise. Par la suite un tourbillon de chauve-souris se forme devant moi puis il se dissipe après quelques minutes pour laisser apparaître une silhouette d'homme si je me fies à sa carrure imposante puis quand je lève mes yeux vers l'endroit où sont supposés être les siens, il les ouvre et je tombe sur un regard rouge sang. Ses yeux semblent me dévorer l'âme que je rougis à cause de la multitude de scènes qui se crée dans mon propre esprit et je détourne le regard.
Je l'entends grogner et perds le peu de couleur qu'il me restait après son apparition. Je me lève et quand il commence à s'approcher je recule automatiquement jusqu'à ce que mon dos heurte le tronc d'un arbre, il s'arrête et lève sa main droite qui quand elle sort de l'ombre créée par les arbres montre les nombreuses cicatrices signe que leur propriétaire n'a rien de sympathique. Ce dernier approche sa main de ma joue puis ....
Des tambourinements à la porte me font ouvrir les yeux. Je me réveille la respiration haletante et regarde l'heure. Il est 2h37, je décide ensuite d'aller ouvrir la porte question de faire comprendre à la personne se trouvant derrière elle de quel bois je me chauffe quand on me réveille aussi brutalement et ouais mon sommeil c'est sacré et je ne plaisante pas avec ça. J'ouvre et je tombe nez à nez avec ..... Jules ? Je vous jures que l'une des raisons pour lesquelles je ne lui lance pas une de mes claquettes à la face est qu'il est un de mes supérieurs mais son visage peint d'inquiétude fait descendre d'un cran ma colère. Il prend mon visage en coupe et il me l'examine puis fais de même pour le reste de mon corps. Il regarde ensuite à l'intérieur en semblant chercher une chose bien précise mais il ne la trouve pas vu qu'il fronce les sourcils.
Lui: Adriana est-ce que tu vas bien ?
Moi: Oui ... Euh pour...
Lui : Écoute moi , il y a des intrus dans le camp alors ne fait confiance à nul autre qu'à moi, à Marlène et au maître. Compris ?
Moi : Euh oui, je crois.
Lui : Adriana, je ne plaisante pas donc accepte et imprime cet ordre dans ta tête et puis c'est tout !
Je hoche la tête et il se penche sur le mur et glisse le long de ce dernier pour par après s'assoir en tailleur et poser sa tête entre ses mains. Il me pose alors la question la plus inattendue.
Lui: As-tu fait un rêve anormal cette nuit ?
Ok résumons, je fais un rêve où un truc me cours après en beau milieu de la nuit et surtout dans une forêt carrément flippante en plus je suis poursuivie par un type aux yeux rouges; mais oui c'est tout à fait normal. Et quand je m'apprête à lui faire part du fond de ma pensée quand les fenêtres se brisent et que des personnes rentent à l'intérieur et parmi elles j'y vois .....
Ok le deuxième chapitre est publié et j'espère qu'il vous plaira. N'hésitez pas à voter et à commenter. Bon week-end à tous
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Le prince du tableau
VampireElle , une jeune artiste totalement banale aux premiers abords. Elle est poussée à participer à un stage si on peut dire. Jusque là ça a l'air totalement normal jusqu'à ce que le pseudo maitre des lieux lui confie un tableau. Un simple tableau qui r...