18. Réveil enflammé ✔️

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Pdv Erwan

Deux mois ! Deux mois qu'elle est inconsciente. Deux mois qu'elle se trouve dans cet état. Deux mois que je ne sors pas de cette chambre au risque que la situation s'aggrave.Et elle, elle se débat continuellement, sa température corporelle est loin d'être dans les normes et aussi ses tremblements reprennent de temps en temps la faisant pleurer à cause de leur violence. Je suis dépité, désespéré, proche de la folie... Tous les mots qui pourraient exprimer mon état riment avec désolation, peur et déprime. Mais même dans cet état, j'arrive à rassembler mes pensées sur une chose... M'assurer qu'elle ne finisse pas comme Ismera.

Mes sens m'indiquent que Floxelle et Alexander sont à l'intérieur du domaine et ça me met dans une telle colère. Je sais parfaitement ce qu'ils font ici et je n'ai aucune envie de les écouter.

Flo : Erwan...

Moi : NON!

Xand : Mais...

Moi : J'AI DIT NON !

Je sens leurs regards brûlant dans mon dos et cela fait monter une rage folle, qui ne leur est pas directement destinée. Mais vue que je peine à la canaliser, les jurons se suivent les uns les autres jusqu'à ce que j'explose finalement en leur exposant ma peine.

Moi : DEPUIS QUAND EST CE INTERDIT D'ÊTRE AUX PETITS SOINS POUR SA FEMME QUAND CELLE CI SOUFFRE LE MARTYR À CAUSE DE LA JALOUSIE MAL PLACÉE D'UNE CERTAINE MARA ?

Flo : Erwan, ce n'est pas pour cela qu'on est venu. On est là pour te dire que la mère de Di est inquiète, très inquiète.

Moi : Mais putain, je vous avez dit de garder cela secret... Je lui avais promis... Et quelques heures après, ma promesse avait volé en éclats. Tout est de ma faute

Xand : Mais...

Moi : Alexander arrête, je sais que c'est de ma f...

Floxelle me met une claque à l'arrière de la tête. Elle a de la chance parceque si ça avait été quelqu'un d'autre, je jure qu'il serait déjà mort décapité. Flo me prend par le col et me tire vers elle.

Flo : Bon, tu vas arrêter de dire que c'est de ta faute, idiot ? En plus, la mère de Di ne sait rien de ce qui se passe mais, elle ne semble pas être rassurée du fait de ne pas avoir vu sa fille pendant plus de deux mois. Elle semble avoir quelques doutes sur sa santé.

Moi : Laissez moi tranquille... Partez ! J'AI DIT PARTEZ !

Après quelques minutes d'hésitation, ils sortent de la pièce pour par la suite sortir de mon domaine.

Je me retourne et finit par m'agenouiller près du lit qu'occupait à cet instant la femme de ma vie. Je prends sa main et me concentre pour la nième fois à la recherche d'une quelconque faille pour atteindre son esprit et je finit par me heurter encore et toujours au même mur. Je le parcours de long en large à la recherche d'une brèche. C'est après avoir essuyer de multiples échecs que je me décide à rouvrir mes yeux et regarder Adriana. Je continue de la regarder refoulant difficilement mes larmes. Je pose mon front sur le dos de sa main et laisse échapper quelques larmes. Je donnerai tout pour qu'elle revienne, absolument tout.

Je continue à serrer sa main entre les miennes, en priant pour qu'elle revienne au plus vite , jusqu'à ce que

Di : Erwan !

Je rêve ! Oui, c'est ça, je suis entrain de rêver. Même si je voudrais que ce rêve devienne réalité. Ce n'est pas possible, elle est dans le coma. Je relève doucement la tête, effrayé par l'idée de découvrir une Adriana inconsciente et non la jeune femme pleine de vie à qui appartient mon cœur tout entier.

Je la regarde dans les yeux. Elle est là devant moi, ses beaux yeux grands ouverts, sa bouche légèrement entrouverte, son front perlant de sueur et sa respiration saccadée. Je tends la main pour toucher son visage et elle ferme les yeux quand ma main rentre en contact avec sa joue et elle pose délicatement ses doigts sur le dos de ma main.

Moi : Amor...

D'un coup, elle me tire vers elle et pose ses lèvres sur les mienne entamant un baiser fiévreux. Elle m'embrasse telle une sauvage et moi, je ne peux que répondre à ce baiser tout en me rapprochant encore plus d'elle pour la coller encore plus contre moi.

Je passe mes mains dans son dos, les descendants vers sa taille puis les promenant sous son t-shirt pour finir par remonter vers sa poitrine. Je me fige, en me rendant compte de ce que je fais et je me défais de son agréable étreinte. J'encre mon regard dans le sien et j'y aperçoit une vive lueur de désir, un feu ardent qui, au moindre faux pas consumera mon âme toute entière. Mais en y regardant de plus près, j'y vois aussi un éclat, un fragment presque invisible de peur.

Moi : Mon amour...

Elle se jette dans mes bras, me coupant dans mon élan, tout en sanglotant. Je me mets a la réconforter, et c'est après une bonne dizaine de minutes qu'elle commence à parler, sa voix étant étouffée par ses sanglots.

Di : Erwan... Erwan, je... je ne veux pas... pas devenir...comme... comme elle.... Je... je t'en supplie... fait de moi... fait de moi ce que... ce que je suis censée... censée devenir à tes côtés... Je ne veux pas... pas devenir ce que... ce que Mara veut... veut que je sois.

Moi : Mais de quoi est-ce que tu parles ?

Di : Je... je ne veux... pas... pas de... devenir comme... comme mon ancêtre.... Je ne veux pas... pas devenir co... comme I... I... Ismera.

Alors c'est vrai ? Di est réellement la descendante d'Ismera. Elle est alors beaucoup plus puissante qu'elle ne le pense. Mais là n'est pas ce qui me  préoccupe le plus en ce moment.
Mais il y'a un hic...

Moi : Mon amour, je n'arrive toujours pas à comprendre. Qu'est ce qui se passe ?

Di : J'ai... j'ai... j'ai tout vu Erwan... J'ai vu ce qu'elle a... ce qu'elle a fait à mon ancêtre, Erwan.

Mais bordel de merde. Qu'est ce que Mara a fait à Ismera que j'ignore ? Ça a sûrement dû être après mon emprisonnement dans la toile.

J'ai tellement envie de connaître toute cette histoire mais je ne peux carrément pas faire le rapprochement...

Di : Erwan... Je...je veux que...que tu me marques.

Quoi ? C'est mon rêve depuis que je l'ai rencontré de la marquer mais...mais de là à le faire maintenant alors qu'elle est en état de choc, c'est tout bonnement impossible.

Moi : Chérie, je ne crois pas...

Di : Erwan, je le veux réellement. Je t'en prie fais-moi confiance... Je sais ce que ça signifie.

Étonnamment, sa voix ne tremblait plus. Elle semblait déterminé et je sais quu quand elle met autant de hargne dans un projet, elle ne s'arrête que quand elle a réussi. En plus de cela, je ne peux lui cacher ma joie mêlée à un soupçon d'appréhension.

Hello guys. Le 18 ème chapitre est enfin sorti. N'hésitez pas à voter si ça vous plait et je vous dit à bientôt.

_Igam.art_

Le prince du tableau Où les histoires vivent. Découvrez maintenant